mardi 20 décembre 2011

La belle et la bête (et autres contes) - Madame Leprince de Beaumont.

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L'auteur :
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Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, née Vaimboult, plus connu comme nom de plume par Madame Leprince de Beaumont (26 avril 1711 - 8 septembre 1780), est une écrivain, pédagogue et journaliste française, auteur de nombreux contes dont la plupart sont devenus des classiques de la littérature jeunesse.


Emprunt bibliothèque fac.
Lecture en ligne des contes ici.


Quatrième de couverture :

Un marchant égaré trouve refuge dans un château désert. Avant de reprendre sa route, il cueille une rose ... Il ne sait pas encore que ce geste anodin va déclencher la fureur de l'habitant des lieux, une bête immonde qui exige pour réparation que le marchand lui livre une de ses filles, la jeune et douce Belle ... contient aussi d'autres contes.

Mon avis :

Les contes semblent être revenus à la mode, notamment chez les séries télévisées américaines qui nous sortent cette année deux séries dérivées des contes de fées : Grimm et Once upon a time. Il se trouve que je suis ces deux séries que j'aime beaucoup, ce qui m'a donné l'envie de relire les contes de fées. Grimm, Perrault, Andersen... en passant par Madame de Beaumont que j'ai découvert avec son oeuvre la plus célèbre, La Belle et la Bête. Ca va faire plusieurs semaines que j'ai lu ce recueil de contes, donc j'espère me rappeller de suffisament de choses pour concrétiser cet article.

L'édition du livre que vous voyez en image sur cet article n'est pas celle que j'ai lu à la fac, mais n'ayant pas trouvé d'image pour la couverture de l'édition que j'ai emprunté, j'ai pris celle-ci à la place. Dans cette édition, il y avait bien-sûr le conte de La Belle et la Bête, c'est l'histoire d'un marchant qui a trois fils et trois filles. Deux des filles sont très frivoles, coquettes, égoïstes et n'ont comme ambition d'épouser des hommes riches et de mener une vraie vie de princesse, honteuses de la classe sociale où elles vivent et du métier de leur père. La plus jeune soeur, au contraire, est la plus douce, la plus belle et la plus désintéressée. Elle aime sa famille et se cultiver, elle ne cherche pas le bonheur, elle prend ce que la vie qui offre, sans se plaindre. Un jour que le marchant part chercher des marchandises au loin, il se perd dans un bois. Il parvient à échapper au froid et aux loups lorsqu'il tombe sur un château semblant abandonné mais emprunt de magie car il y trouve vêtements et nourriture pour lui. Bien restauré le lendemain matin, il décide de reprendre la route, et ceuille une rose du jardin pour sa jeune fille mais il est surpris par une créature, mi-homme mi-bête qui demande répération. Apprenant que le marchant a trois filles, il accepte de le laisser repartir avec la promesse qu'une de ses filles viendra vivre au château. La jeune Belle décide de prendre sa place en allant vivre avec la Bête...

On a d'autres contes comme Le Prince Chéri, dont on dit qu'Oscar Wilde s'en est inspiré pour écrire Le Portrait de Dorian Gray. Il raconte la vie d'un roi bon et vertueux qui a un fils qu'il aime beaucoup mais qui est moins bon que lui. A l'aube de sa mort, il émet le souhait que son fils soit plus vertueux, afin qu'il puisse régner justement sur le royaume. La fée Candide promet au roi de rentre son fils Chéri un être meilleur. Elle lui offre une bague qui le piquera dès qu'il fera les mauvais choix. Culpabilisant au début pour les vilaines actions dont il est l'auteur, Chéri décide de se débarasser de la bague de la fée et d'ignorer ses recommandations. Pour le punir, la fée décide de le transformer en créature difforme, à l'image de son âme. S'il veut espérer retrouver son visage d'homme, il lui faudra se racheter. Dans Le Prince Charmant, il est question d'un Prince (ça, c'est évident) qui croisa, alors qu'il chassait, une magnifique biche blance. Refusant de la tuer, il se décida à la suivre pour tomber sur un château dont la maîtresse des lieux est une magnifique jeune femme, immortelle, nommée Vraie-Gloire. En admiration devant cette femme, il lui voue un amour éternel. Mais un autre prince voulant l'épouser se trouve aussi dans le château, Absolu. Pour décider de qui elle épousera, elle décide de tester la fidèlité des deux princes qui tomberont sur la soeur de Vraie-Gloire : Fausse-Gloire, belle en apparence, qui cache ses défauts derrière un voile de beauté. Un prince tombera dans le piège et l'autre pourra prétendre épouser Vraie-Gloire.

Dans le Conte des Trois Souhaits, il est question d'un couple pauvre qui souhaiteraient mener une meilleure vie, riches. Une fée leur apparait soudain et leur accorde trois voeux. Seulement, le couple ne sait que demander. Trois, ce n'est pas suffisant. Faut-il souhaiter être riche, beau et à l'abri du besoin, ou préférer une bonne santé, de la joie et une vie plus longue ? Dans Joliette, conte que j'avais eu l'occasion d'étudier en seconde au lycée, raconte l'histoire d'une jeune princesse que les fées ont donné lors de sa naissance toutes sortes de qualités, sauf la plus importante : la bonté de coeur. S'en aperçevant, la reine des fées condamme la fillette à être muette jusqu'à l'âge de 20 ans. En grandissant, la princesse devient charmante mais elle a la fâcheuse habitude d'écouter aux portes et de raconter - par écrits ou des signes - toutes les conversations secrètes. Si cela ravie sa mère la reine, curieuse, cela désole son père, le roi, qui prédit des malheurs pour sa fille si jamais elle continue à rapporter les conversations secrètes... dans Le Prince Chéri, il est question d'un prince qui, pour épouser une princesse, brisa la malédiction qui concernait son chat. Celui-ci, furieux, décida de maudire le prince en le condamnant à avoir un fils avec un long nez. La mère, attristé par le long nez de son fils, fut néanmoins rassurée par la cour qui lui assura que les grands conquérants romains avaient un long nez. Ce fils rencontra plus tard une princesse avec un nez si petit qu'il était moqué, pour rassurer sa belle, il lui assura que des reines comme Cléopâtre avaient des petis nez. Mais une fée leur fera comprendre à quel point l'amour propre cache les difformités de l'âme et du corps... et enfin, dans La Curiosité, un couple pauvre critiquent Adam et Eve pour avoir mangé le fruit défendu, ce qui a condamné le genre humain à travailler sans cesse. Un roi les entend et décide de les loger dans son château où ils ne manqueront de rien. Ils pourront manger aussi de tout, sauf d'un plat caché qu'il était défendu d'ouvrir. Mais comme Eve, la femme veut découvrir ce plat malgrè toutes les bonnes choses à table.

On retrouve bien sûr les thèmes chers aux contes de fées traditionnels : l'enseignement de la morale aux plus jeunes, sur la vertu, la bonté de coeur, les bonnes actions sont récompensées et les mauvaises actions ne peuvent nous conduire que sur le mauvais chemin, et qu'on regrettera toujours d'une façon ou d'une autres les vilaines choses que l'on a fait. L'amour, la bonté, la gentilesse sont récompensés. Il y a aussi des leçons de vie : attention à l'amour-propre qui peut nous faire défaut, la vraie beauté vient du coeur, méfiez-vous des apparences, ne soyez pas orgueilleux parce que vous êtes au plus haut dans la hierarchie, la curiosité est un vilain défaut et peut faire du mal. Les personnages avec une belle apparence ne sont pas toujours bons. Les messages de ces contes sont hélas encore d'actualité, ils traitent de problèmes que l'on rencontre tous les jours, qui nous concernent (pour les défauts et qualités, hein ! pas qu'on rencontre des fées ou des animaux parlant tous les jours). La magie est très présente aussi : les fées sont presques présentes dans tous les contes, les animaux qui parlent, les châteaux et objets enchantés, les métamorphoses diverses... à noter aussi un certain rapport avec la religion : des personnages pieux, des paroles 'mon enfant, ne faîtes pas ceci, cela chagrine le bon Dieu', et le conte de La Curiosité qui reprend le mythe d'Adam et Eve.

Petite surprise au niveau des personnages, ils sont intéressants pour la plupart et profonds, surtout les personnages masculins (seul personnage féminin que j'ai réellement aimé était la Belle, voire même la fée Candide, les autres m'ont paru assez fades, inintéressantes). Découvrir et redécouvrir ces contes était formidable, surtout que je ne connaissais pas la plupart d'entre eux, ils se lisent avec plaisir, ils sont toujours avec le mélange habituel des contes de fées traditionnels, c'était très plaisant. Fluide à lire, malgrè quelques mots du vocabulaire de l'époque, ça reste facile à comprendre.

Extrait :

Il y avait une fois un prince, qui perdit son père, quand il n'avait que seize ans. D'abord il fut un peu triste ; et puis, le plaisir d'être roi le consola bientôt. Ce prince, qui se nommait Charmant, n'avait pas un mauvais cœur ; mais il avait été élevé en prince, c'est-à-dire à faire sa volonté ; et cette mauvaise habitude l'aurait sans doute rendu méchant par la suite. Il commençait déjà à se fâcher, quand on lui faisait voir qu'il s'était trompé. Il négligeait ses affaires pour se divertir, et surtout, il aimait si passionnément la chasse, qu'il y passait presque toutes les journées. On l'avait gâté, comme on fait tous les princes. Il avait pourtant un bon gouverneur, et il l'aimait beaucoup, quand il était jeune ; mais, lorsqu'il fut devenu roi, il pensa que ce gouverneur était trop vertueux.

Le Prince Charmant.

samedi 10 décembre 2011

Tag des bibliothèques.

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Autresimages/BookandFlower.jpgIl y a quelques jours, Matilda m'a tagué et je consacre le temps libre que j'ai avant les évaluations d'avant les vacances pour y répondre. Si je devrais taguer d'autres personnes en retour... j'aurais dit autre-rimes et Niënor (si cette dernière n'a pas été déjà taguée) si ça les tente et que vous avez du temps libre, vous n'êtes pas obligés de répondre, hein ! C'est juste pour avoir quelqu'un à taguer en retour, quiconque veut refaire ce tag est libre de le faire sans soucis :)

And here we go !



Que contient votre (vos) bibliothèque(s) : (BD, romans, essais, documentaires, jeunesse, policiers, guide de voyages, livres d'art... etc) ?

J'ai deux meubles faisant office de bibliothèque dans ma chambre. La plus vieille ne contient que des livres sur chaque rangée, en général les livres de poche mais il y a quelques grands-formats. En haut de cette étagère sont entreposés mes mangas. Je n'en ai pas beaucoup (la plupart que j'ai lu sont des emprunts). Mes BDs se trouvent, elles, tout en bas. Mon autre meuble contient à la fois des livres (grands formats ou beaux livres mais il y a une étagère pour des petits formats), des objets de décoration (ma collection de boules de neige à l'effigie des monuments du monde, des décorations de chats) et mes DVDs. Bien-sûr, ces deux meubles ne suffisent pas à contenir tous mes livres, il y a un vieux coffre à jouet dans ma garde robe où je range d'autres livres.

Vos livres sont-ils classés d'une façon particulière ?

J'ai beaucoup de livres d'une même édition. Les livres de poches sont tous regroupés ensemble : les Pocket avec les Pocket, les Livres de Poche avec les Livres de Poche, les Folio avec les Folio, les Librio, les J'ai Lu, les Milady. Pour les livres qui ne sont pas de tailles égales (livre de poche comme grands formats, ils sont rangés du plus petit au plus grand. Les sagas sont évidement regroupées ensemble. Les classiques sont avec les classiques et les livres jeunesses restent entre eux (mais doivent cohabiter avec quelques pièces de théâtres et livres Librio), la bit-lit doit cohabiter avec des livres jeunesses et d'autres livres d'autres genres.

Tous les livres de votre (vos) bibliothèque(s) vous appartiennent-ils (conjoint, enfants, prêts...) ?

Je n'ai ni conjoint, ni enfant et ma petite soeur garde ses livres dans sa chambre ainsi que quelques BDs qui m'appartiennent (les Tom-Tom et Nana, Lucky Luke, Astérix...) et qui n'ont pas trouvé leur place chez moi. J'ai quelques livres dénichés dans le garage et quelques livres à ma mère que je compte lire un jour et j'ai récupéré des BDs de mon père mais au moins 90 % des livres dans ma chambre sont à moi. Les prêts de la médiathèque, eux, sont entreposés ailleurs, sur un petit meuble.

Avez-vous lu tous les livres qui sont dans votre (vos) bibliothèque(s) ?

Seigneur, non ! Encore heureux ! J'ai encore une PAL bien pleine et si des fois, je me plains qu'elle soit grande, je suis heureuse d'avoir encore plein de livres à découvrir, en réserve, surtout en ce moment où je ne peux plus me permettre de m'offrir des livres. J'ai pas mal de livres qui attendent d'être lus, tant mieux pour moi :)

Avez-vous des auteurs préférés ?

Bien-sûr que j'en ai ! En toute première place et ce, depuis quelques années déjà, la très grande déesse JK Rowling, puis Anne Rice, Arthur Conan Doyle, Oscar Wilde, Patricia Briggs, Neil Gaiman, René Goscinny... et j'ai une certaine tendresse pour Pierre Bottero, Rick Riordan, Agatha Christie, Victor Hugo, Voltaire, Roald Dahl, Max Gallo, la comtesse de Ségur et Erik L'Homme.

Avez-vous un livre préféré ?

Je n'ai pas un mais plusieurs livres préférés, un ça n'est jamais assez ! Si je ne devais vraiment répondre qu'un, je dirais sans surprise la saga Harry Potter. Mais parmi mes préférés se trouvent aussi Dracula, Dix petits nègres, La mésentente cordiale, Entretien avec un vampire, Percy Jackson, Jurassic Park et sa suite Le Monde Perdu, les Sherlock Holmes, De bons présages, Les Liaisons Dangereuses, Le Petit Nicolas, etc.

vendredi 9 décembre 2011

Darren Shan (T.7) Les chasseurs du crépuscule - Darren Shan et Arai Takahiro.

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Emprunt bibliothèque.
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Du même auteur :
- Darren Shan (T.1) Le cirque de l'étrange.
- Darren Shan (T.5) Les épreuves de la mort.
- Darren Shan (T.6) Le prince des vampires.
- L'assistant du vampire (T.1) La morsure de l'araignée.
- L'assistant du vampire (T.2) Le cauchermar continue.
- L'assistant du vampire (T.3) Jeux de sang.
- L'assistant du vampire (T.4) La montagne des vampires.


Lecture en ligne (en anglais) ici.



Quatrième de couverture :


Darren, en révélant au grand jour le complot d'un traitre et en sauvant son clan d’une offensive vampirik, se voit non seulement sauvé de la peine de mort mais aussi élevé au rang de Prince, sous la tutelle de son maître, M. Crepsley. Six ans plus tard, une redoutable guerre fait rage entre vampires et vampiriks, baptisée Guerre des Cicatrices, mais derrière se profile bien pire encore



Mon avis :

J'ai un peu de mal à me concentrer sur un roman en ce moment (autre que Anne Rice :p), mais j'avais malgrè tout l'envie de me replonger dans l'univers de Darren Shan et ses vampires. En une semaine, j'ai relu les quatre romans parus en français et les mangas (puisque je dois me jeter sur le manga pour espérer connaître la suite de la saga... sérieusement, ils font quoi Hachette ? Hop, on traduit quatre livres d'une saga de 12 en 2010 puis plus de nouvelles ? Total, ceux qui veulent lire la suite n'ont d'autre choix que de se rabattre sur le manga ou acheter la saga en anglais, on a un énorme retard surtout que l'auteur a commençé, en 2010, une saga de quatre livres sur un des personnages de L'assistant du vampire, l'un des plus intéressants ! Larten Crepsley, le mentor, le vampire roux qui fait une fixette sur le rouge)

Ce tome est paru depuis un moment déjà et ça va faire un an que je l'ai lu mais je profite de cette relecture pour en faire un billet, je fais aussi remarquer que j'ai joué au découpage un petit peu pour la quatrième de couverture. Pourquoi ? Elle est accusée du crime de spoilage ! (... ça se dit, ça ?), et le résumé spoile encore mais si j'enlevais tous les spoilers, le résumé ne ressemblait plus à grand chose... en gros, dans ce tome, six ans ont passé depuis les évènements du tome six et Darren s'ajuste toujours au nouveau statut qu'on lui a attribué, c'est qu'il est encore jeune pour ce rôle mais heureusement que, prince ou pas, Mr Crepsley le voit toujours comme son apprenti un peu chahuteur et accepte de l'aider dans ses devoirs, surtout qu'en ces temps obscurs, les tensions entre vampires et vampanezes (version anglaise de vampiriks car je n'aime pas la version française) n'ont jamais été aussi tendues et croissantes. On se dit qu'une guerre pourrait très bien se préparer surtout que l'inquiètant Monsieur Tiny débarque à la montagne des vampires pour annonçer une nouvelle bien angoissante mais il leur laisse trois chances d'éviter cette guerre si seulement les vampires y parviennent...

Alors, que dire sur ce septième tome ? J'ai bien aimé dans l'ensemble même si on traîne vraiment en longueur. Je ne dis pas qu'il ne se passe rien mais disons que la trame de l'histoire, l'intrigue, met du temps à se mettre en place. On évolue dans l'histoire sans savoir quelle est l'intrigue, le but, l'histoire met du temps à se mettre en place. Il faut dire qu'avec tous les évènements passionnants des tomes 5 et 6, ici on se relâche un peu, ça ressemblait plus à un tome de transition pour moi. L'action n'arrive qu'à la toute fin et on a quelques révélations qui nous laissent sur notre faim. Donc pour moi, il va y avoir plus de choses sérieuses dans les tomes suivants. C'est un peu comme le tome quatre qui faisait comme tome de transition pour les tomes 5 et 6. Ensuite - ce n'est pas vraiment une remarque négative - certains personnages sont vraiment dessinés de façon caricaturale, je pense surtout à Evanna, la sorcière, voire un peu Vancha March, un prince vampire qui fait sa première apparition.

Mais je vais pas dire, ça m'a fait du bien de revoir Darren et son univers, surtout que ça m'avait manqué. Quel bon divertissement ! Bien que l'histoire se fasse plus sombre, on a encore un peu d'humour (on en apprend un peu plus sur l'amour inconditionnel de Monsieur Crepsley pour son cercueil ! et on apprend aussi que Paris Skyle et Darren s'amusent à comparer Crepsley à un gorille, et que les vampires ne tiennent pas bien l'alcool xD). On a aussi quelques révélations, notamment sur la situation actuelle : les vampires et vampanezes sont en guerre et Tiny fait quelques révélations sur le camps adverse ; Evanna et d'autres personnages révèlent un peu sur les 'mythologies/légendes' des vampires, ce qui permet un peu de mieux expliquer leur monde et situation actuelle avec les vampanezes. On retrouve aussi brièvement le Cirque du Freak dont certains protagonistes ont changé, voire grandi pour certains. Darren aussi a grandi, mûri mais je déplore qu'il ne sache pas se défendre mieux que ça : c'est un demi vampire et un Prince vampire, que diable ! et son peuple est en guerre ! Sinon, de nouveaux personnages font leur apparition : Vancha, un prince vampire qui n'agit pas du tout comme un prince, ainsi que son frère, la sorcière Evanna et d'autres... c'était un bon tome mais j'avoue espérer être mieux éblouie par la suite :)

vendredi 2 décembre 2011

Anita Blake (T.5) Le squelette sanglant - Laurell K. Hamilton.

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Articles connexes :

- Anita Blake (T.1) Plaisirs coupables.
- Anita Blake (T.2) Le cadavre rieur.
- Anita Blake (T.3) Le cirque des damnés.

- Anita Blake (T.4) Lunatic Café.






Quatrième de couverture :

Bert, mon boss, a encore eu une de ces idées de tarés dont il a le secret : relever tout un cimetière très ancien. D'accord, c'est un gros contrat qui devrait arranger la comptabilité de la boîte et pour une réanimatrice comme moi, il faut bien reconnaître que c'est plutôt valorisant. Mais bref, je vais sur place, où mon intervention est censée régler un conflit entre un promoteur et une vieille famille locale. À peine arrivée, je découvre qu'un tueur en série, nécrophile, nécrophage ou je ne sais quoi fait des ravages dans le coin. Sûrement un de mes vieux copains. Il y a des moments où l'on aurait envie de changer d'air !

Mon avis :

Je me suis remise à Anita Blake depuis une ou deux semaines, j'avais beau avoir été assez déçue du tome quatre, ça ne m'a pas découragé pour continuer la série, je suis même assez motivée pour lire la suite, je n'ai pas eu de mal à entrer dans l'histoire et si j'ai eu du mal à la finir, la motivation m'est revenue et je dévore déjà le tome six.

Dans ce tome, Anita est convoquée par son patron, ce cher Bert qui serait prêt à accepter n'importe quelle demande d'un client pourvu qu'il promette en échange des services des réanimateurs une grosse somme d'argent. Bert a accepté une mission quasi-impossible pour Anita, sa meilleure réanimatrice, attiré par l'odeur de l'argent : elle doit se déplacer jusque dans le Missouri pour aller réveiller tout un cimetière d'une petite ville de Saint-Louis, un cimetière dont ses occupants sont vieux de plus d'un siècle ! Avec le nombre de morts à relever et l'âge de ces cadavres vieux de plus de 100 ans, cette mission est impossible à éxécuter sans sacrifice humain. Néanmoins, forçée par son boss, Anita va tenter de réveiller ces morts sans avoir à sacrifier une vie humaine. Elle emmène avec elle Larry Kirkland, son assistant. Mais elle sent que son employeur ne lui a pas dit toute la vérité sur l'affaire, surtout que les terres où le cimetière est aussi localisé appartient à un certain Magnus Bouvier qui est loin d'être humain. Pour rajouter encore du pain sur la planche, Anita est appellée par Dolph qui a besoin de ses talents et connaissances concernant le domaine vampirique : trois adolescents ayant été retrouvés massacrés sauvagement pas très loin de cette ville du Missouri, et un jeune garçon a été enlevé. Pour le sauver et confronter ces vampires inconnus, Anita n'a d'autre choix que d'appeller le maître vampire de Saint-Louis, ce cher Jean-Claude...

Un tome bien plus épais que les autres ! Ce qui ne facilite pas toujours la tâche quand on lit, mais ça reste une bonne histoire, on entre directement dans l'histoire et l'auteur ne nous laisse respirer que peu de temps (à un point où Anita ne mange jamais et dors rarement ! pas de pause dans la narration, on passe d'une scène à l'autre. Hop ! Pas besoin de pause, pas de scène de transition, comme toujours avec l'auteur), au moins on a beaucoup de rebondissements, nous avons deux intrigues tout d'abord différentes qui finissent, au fur et à mesure de la lecture, à se mêler, se rejoindre, s'entrelacer. Bien qu'encore tourmentée par son espèce de triangle amoureux, Anita se concentre beaucoup plus sur ses enquêtes et elles sont intéressantes, ces enquêtes. Contrairement au tome précédent, nous nous concentrons plus sur l'intrigue et moins des déboires sentimentaux de l'héroïne. Ouf ! Il faut dire qu'Anita est appellée à enquêter dans une autre ville, loin de son Richard chéri qu'on ne voit donc que très peu (en début de tome). Autant dire qu'il ne me fait pas encore très grande impression, ce professeur de science lycantrophe ! En revanche, nous avons droit à du Jean-Claude ! Certes, on aurait pû très bien ne pas le voir non plus, mais Anita a besoin de son aide pour son enquête concernant des vampires. Croyant que le meurtrier des adolescents massacrés peut être un vampire, et un vampire douteux qui plus est (pédophile, sanglant... je vous passe les détails), elle fait appel au maître vampire de Saint-Louis et bien que JC travaille sur l'enquête, il profite de l'absence du loup-garou pour charmer Anita. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent...

Mais ce tome nous révèle pas mal de choses quand même : sur Jean-Claude qui, dans un instant de vulnérabilité, se confie à Anita sur son passé quand il était encore mortel et vampire nouveau-né (d'ailleurs, l'absence de Richard permet un développement intéressant de la relation entre Anita et Jean-Claude) ; sur l'enfance d'Anita et en particulier la relation touchante qu'elle avait avec sa mère, il faut dire que j'ai trouvé Anita touchante à certains moments, plus fragile, humaine et en plein doute selon les scènes même si bien-sûr, elle reste la boule de nerfs qu'il ne faut pas trop titiller. Larry Kirkland, l'assistant d'Anita, absent au tome quatre, revient en force dans ce tome ! Il se révèle déterminé, têtu, sensible, parfois drôle, très attaché à Anita qui parfois déteint un peu sur lui comme le fera remarquer Jean-Claude. Il a bien évolué depuis le tome trois et c'est un plaisir que de le retrouver, j'ai vraiment aimé redécouvrir ce personnage, il promet d'être intéressant !

Dans ce tome se mélangent aussi les zombies et les vampires, et un peu de faes/feys qui utilisent leur glamour pour se fondre dans la masse ou pour leur propre intérêt, la famille de faes que nous rencontrons cache un lourd secret. Mais nous sommes surtout confrontés aux vampires (avec des scènes assez bizarres, choquantes, olé-olé donc âmes sensibles s'abstenir ! De toute façon, je crois que je retrouverais toujours au moins une scène 'what's the fuck ??' - que je ne traduirais pas car c'est une insulte mais sachez que j'aime beaucoup jurer en anglais dans ma tête ^-^ - dans chaque tome d'Anita Blake) et le côté le plus intéressant était les vampires vus dans la société humaine. Nos chers êtres à crocs ont été reconnus comme des citoyens à part entière, le Sénat cherche à plus impliquer les éxécuteurs et pense à voter une loi pour que des membres des forces de l'ordre deviennent éxécuteurs car ils doivent apprendre à se défendre contre les vampires et que ça pourra toujours servir lorsqu'ils seront confrontés à des vampires lors d'une enquête. Le fonctionnement de la société vampirique est mieux exploitée ici, toutes les créatures de la nuit ne souhaitent pas être reconnues dans la société humaine

Quelques répétitions sinon, je crois que le 'Et merde !' est devenue l'insulte préférée d'Anita quand elle jure dans sa tête, et on va bien finir par le savoir quel genre d'armes elle emmène avec elle, avec laquelle elle dort, les Nike qu'elle porte... mais c'était plus supportable qu'avant. J'ai bien fini par m'y habituer. Mais je vais également finir par croire que l'auteur aime ses hommes avec des cheveux longs : tous les bels hommes dans la série ont des cheveux longs et soyeux, magnifiques et bouclés ! La mode des cheveux longs chez la gente masculine est-elle de nouveau d'actualité ? Si c'était pour quelques personnages (2-3), d'accord mais pratiquement tout le monde ? J'admets qu'un homme aux cheveux longs (et bien entretenus) est séduisant, mais quand même... mais vraiment, ce ne sont que des remarques, des défauts mineurs car j'ai beaucoup aimé ce tome, il est bien mieux au quatrième et je me régale en ce moment avec le sixième :)

Extrait :

- Pourquoi je n'ai pas droit à un fusil, moi aussi ? gémit Larry.
Il avait l'air sérieux, mais je secouai la tête.
- Quand tu sauras te servir de ton 9 mm, on en reparlera.
- Génial !
Oh, l'enthousiasme de la jeunesse ! Larry n'a que quatre ans de moins que moi. Parfois, j'ai l'impression qu'un millénaire nous sépare.
- Il ne va pas nous tirer accidentellement dans le dos, pas vrai ? demanda l'adjoint Coltrain.
- Il a promis de s'abstenir.
Coltrain me dévisagea comme s'il n'était pas certain que je plaisantais
.

Chapitre 15.