jeudi 28 mai 2009

Détective Conan - Gosho Aoyama.

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/DetectiveConan.jpgL'auteur :


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Gosho Aoyama est un dessinateur de manga japonais, né en 1963. Il est connu pour être le créateur du manga Détective Conan, mais s'est aussi illustré dans les mangas Magic Kaito et Yaiba. Ces deux mangas étant indirectement liés dans le manga Détective Conan. Il a également conçu les personnages humains de la série animée Hamtaro.




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Résumé :


Shinichi Kudo est élève de première au lycée Tivedétec. Pour avoir résolu plusieurs enquêtes difficiles, beaucoup le considèrent comme "l'aide la plus précieuse que la police pouvait espérer". Un jour, alors que Shinichi se baladait avec son amie d'enfance Ran Mouri, il fait la rencontre d'hommes étranges vêtus de noir. Par curiosité et intuition, Shinichi les suit et comprend que ce sont des maîtres chanteurs. Découvert, on lui fait boire un poison expérimental pour le faire taire et l'effet est inattendu : il rajeunit ! Shinichi, aidé de son voisin le professeur Agasa, inventeur génial et farfelu, décide de partir à la recherche de l'organisation secrète dont il a été victime. Il cache alors sa véritable identité sous le pseudonyme de Conan Edogawa, et se réfugie chez Ran dont le père est détective...


Mon avis :

Je ne pouvais pas faire de blog littéraire sans parler de manga, voilà quelques années que je suis tombée dedans pour ne plus en ressortir, et cette découverte des mangas, je la dois à Détective Conan qui fut le tout premier manga que j'ai lu et découvert et pour lequel j'ai longtemps eu un coup de cœur ! Pourtant, rien ne me prédisait à tomber dans le genre car je n'étais pas attirée par les mangas au départ, en revanche j'adorais regarder l'anime (adaptation en dessin-animé quand on parle de manga) de Détective Conan qui était diffusé sur France 3, à chaque fois que je rentrais de l'école, vers 16 heures, c'était pour regarder cet anime. J'étais si accro que j'avais poussé la curiosité jusqu'à la lecture des mangas que je n'ai pas tardé à dévorer (bon, je n'ai pas toute la collection vu qu'on arrive bientôt à 70 tomes mais j'ai quelques tomes chez moi et il existe toujours la lecture en ligne sur le net), ainsi que les films et les OAV. C'est en relisant ce manga il y a peu que je me suis rendue compte à quel point j'étais folle de ce manga et je me suis dit qu'il méritait bien un article sur Odyssée Littéraire.


Alors, alors, Détective Conan, c'est l'histoire de Shinichi Kudo, un jeune lycéen de 16 ans vivant à Tokyo et qui voue une passion aux récits de Conan Doyle dont le héros, Sherlock Holmes, est son idole. Intéressé et même passionnée par les enquêtes policières, et étant extrêmement intelligent, Shinichi est connu pour avoir résolu plusieurs affaires difficiles et s'est fait un nom chez la police japonaise... et la presse ! Un jour, lors d'une sortie avec son amie d'enfance, Ran Mouri, championne en karaté, il remarque le comportement étrange de deux hommes vêtus de noir ; suivant sa curiosité et son intuition, il décide de les suivre, se mêlant ainsi à une affaire qui ne le concerne pas, et comprend rapidement que ces hommes sont des maîtres chanteurs, voire même des criminels. Malheureusement, il se fait surprendre par l'un d'entre eux qui l'assomme et décide de lui faire avaler un poison expérimental dans le but de le faire taire. Les deux hommes fuient, pensant laisser derrière eux le jeune détective agonisant, mais loin d'avoir l'effet attendu, le poison fait rajeunir Shinichi... de dix ans, le faisant retrouver le corps du garçon qu'il était à six ans. Or, Shinichi a rajeuni physiquement et possède toujours l'esprit, l'intelligence et la mentalité du jeune adolescent de 16 ans. 


Désespéré, il demande de l'aide à son voisin et ami, le professeur Agasa, qui lui conseille de se taire et de changer d'identité par mesure de prudence. Shinichi décide de suivre son conseil de ne rien révéler de sa situation à ses proches et cache sa véritable identité en devenant Conan Edogawa, un jeune garçon de six ans qui se présente comme étant le neveu d'Agasa. Toujours selon les conseils avisés de son voisin, il décide de résider chez Ran dont le père, Kogoro, est un détective afin de mettre à son avantage le métier de Kogoro pour espérer retrouver la trace de ces fameux hommes en noirs et de redevenir l'adolescent qu'il était. Cependant, Conan s'aperçoit rapidement que Kogoro est un détective raté et décide de combler ces faiblesses grâce aux formidables inventions du professeur Agasa : décidant de suivre Kogoro dans ses enquêtes, Conan va aider le vieux Mouri à les résoudre... en l'endormant grâce à des fléchettes anesthésiantes cachées dans sa montre, et de résoudre les enquêtes en utilisant la voix de Kogoro grâce à un nœud papillon changeur de voix car qui pourrait laisser un enfant sur des scènes de crimes et le laisser résoudre des enquêtes ?




L'intrigue déjà frappe très fort : un jeune lycéen détective n'est pas commun, un lycéen détective qui se retrouve rajeuni de dix ans et devient un garçon de six ans mais avec l'esprit de ses 16 ans l'est encore moins, c'est pourtant ce que doit vivre Shinichi Kudo qui cache sa véritable identité à tous et doit se faire passer pour un jeune garçon de primaire, ce qui n'est pas évident car il ne peut pas s'empêcher de se conduire comme un adulte et de fourrer son nez là où il ne faut pas... et les autres personnages ne tardent pas à avoir que Conan est un garçon peu ordinaire et même très intelligent pour son âge ! Ce ne sera pas toujours évident pour Shinichi de garder ses secrets... surtout face à Ran Mouri, son amie d'enfance dont il est amoureux (amour d'ailleurs réciproque mais les deux amoureux n'osent s'avouer leurs sentiments).


Outre l'histoire, j'aime beaucoup aussi les dessins. Les graphismes sont très détaillés, très complets, c'est joli, beau, esthétique, Gosho Aoyama a un style très propre et net qui a beaucoup de charme. Avis cependant à ceux qui ne sont pas trop attirés par le genre policier car ce manga ne fait que ça : à chaque tome, une ou deux enquêtes policières résolues par Conan (... qui se fait passer pour Kogoro. Incroyable d'ailleurs que depuis 70 tomes, personne n'ait remarqué que Conan endort Mouri, que Mouri est dans les vapes quand il fait ses déductions, que Mouri ne se rappelle pas avoir résolu l'enquête, qu'il est devenu un détective célèbre et efficace lorsque Conan est arrivé, ou que Conan disparaît à chaque fois que Mouri déduit... celui-là aura pas démérité son titre de "Mouri l'endormi"), mais je ne vais pas le nier, les enquêtes sont très intéressantes et au bout de 70 tomes, l'auteur en a de l'imagination et de la cervelle pour nous concocter toutes ces affaires ! L'auteur a vraiment une très bonne culture des différentes œuvres policières et de leurs auteurs : Conan Doyle, Agatha Christie, Ellery Queen... et des détectives de fiction : Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Miss Marple, Columbo, Cordelia Grey... bref, il sait nous offrir des enquêtes policières bien construites, complexes, bien menées, parfois originales, qui nous tiennent en haleine, c'est prenant, fascinant, les déductions sont épatantes et étonnantes, surtout au niveau des crimes dont certaines méthodes sont... originales et presque invraisemblables ! (tuer avec un bout de ficelle, un ongle ou une armature de soutien-gorge par exemple...).

Le point faible du manga serait sa longueur : en effet avec 70 tomes parus avec deux ou trois enquêtes à chaque tome et les indices concernant les hommes en noirs donnés petit à petit, tout ça traîne en longueur et on peine à voir la fin ou comment ce manga va se terminer (Conan va--t-il retrouver les hommes en noir et retrouver sa taille normale ? Va-t-il devoir grandir pour redevenir celui qu'il était ? Va-t-il enfin avouer tout à Ran ?). On est bien tenté de suivre jusqu'à la fin pour avoir enfin le fin mot de l'histoire car entre les enquêtes policières qui sont bien nombreuses, nous avons les quelques indices sur l'organisation criminelle dont a été victime Shinichi, et c'est aussi l'un des problèmes du manga : on jongle entre enquêtes et l'affaire des hommes en noirs, la recherche du fameux poison : APTX 4869, et ce, à répétition. Donc au niveau de l'intrigue, je dirais que c'est le gros problème de ce manga. C'est malheureusement très lent comme progression et les indices sont donnés au goutte-à-goutte, noyés sous les multiples enquêtes et résolutions de meurtres, donc on se lasse... De même, l'aspect relationnel de l'histoire est encore plus bouché. Je ne sais pas jusqu'où ça va aller mais à mon avis la série n'est pas prête de se terminer... Je veux connaître la fin avant ma mort moi T_T L'auteur a beau savoir comment va se terminer le manga, ça traîne en longueur.




Une panoplie des personnages du manga.
Cependant, on ne peut pas le nier, c'est très rythmé ! L'action est là, on déborde d'enquêtes policières, au fur et à mesure qu'on avance, on apprend plus de choses sur les hommes en noirs, les relations s'approfondissent (quand on voit au début qu'Heiji Hattori, détective lycéen de 16 ans venant d'Osaka, et Conan, qui ne pouvaient pas s'entendre et étaient rivaux et qu'ils sont devenus les meilleurs amis du monde et inséparables), les personnages évoluent (je prends l'exemple de Shinichi qui, obsédé par Sherlock Holmes, arrogant et aimant l'attention, est devenu quelqu'un de modeste - quelques fois - discret, évitant la presse et cie, plus humble grâce à Conan. Devenir un enfant l'a changé en fonction de ses manières de voir le monde, les gens... il découvre très vite les limites de son nouveau corps et doit changer de perspectives, remettre en question ses capacités, de faire preuve de plus de discrétion et de subtilité)




Malgré toutes ces enquêtes, nous avons tout de même des moments divertissants, léger, drôles ne serait-ce qu'avec Heiji et son tempérament emporté, Kogoro Mouri et ses manies d'ivrognes ou de fan incontesté de la chanteuse Yoko, ou encore le Club des Détectives Juniors. Nous avons aussi une panoplie de personnages intéressants et attachants (que je ne citerais pas car ils sont trop nombreux), mais dont l'un des plus mémorables reste l'Insaisissable Kid, un voleur gentleman et magicien qui adore voir médiatisé ses vols qui, à chaque fois, sont de vrais spectacles qui fascinent les foules, au grand désespoir de la police qui aimerait bien voir le voleur derrière les barreaux ! Bref, bref, un bon manga pour moi avec des personnages intéressants et attachants, des enquêtes épatantes, une bonne intrigue...


Image tirée du manga.

mercredi 27 mai 2009

Les chroniques des vampires (T.1) Entretien avec un vampire - Anne Rice.

 


De nos jours, à la Nouvelle-Orléans un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. 


Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire.








Il était temps que je commence à parler d’Anne Rice sur ce blog !

Entretien avec un vampire ne faisait pourtant pas partie de mes projets de lecture, jusqu’à ce que je visionne le film en version originale et, de fil en aiguille, roman comme film sont vite devenus de véritables coups de cœur ! (moi qui ne m’intéressais pas à Tom Cruise… il fait un merveilleux Lestat et m’a amusé autant qu’il m’a enchanté)

 

Livre reçu lundi, dévoré la journée même, installée confortablement dans mon lit, avec Apocalyptica et Mylène Farmer dans les oreilles, à lire attentivement le récit de Louis, sa vie de vampire, les belles descriptions, les personnages... c'était une lecture dont je ne suis pas sortie indemne, ce livre m'a vraiment marqué. Avec Anne Rice, j'ai eu envie de lire d’autres récits sur des vampires, d’écouter la bande-originale du film, de relire Dracula, de découvrir la Nouvelle-Orléans, de revoir Paris, de retrouver Louis, Lestat, Armand... et vouloir me replonger dans ce roman pour mieux savourer ma lecture, prendre mon temps cette fois-ci, m'arrêter sur des paragraphes, me laisser emporter par les mots…

 

Mais, Entretien avec un vampire, qu’est-ce que ça raconte ?

 

Tout commence dans une chambre d’hôtel, à San Francisco. Un journaliste a été convié à écouter l’histoire d’un étrange individu. Sous le magnétophone, il va lui confier une histoire à la fois incroyable et étrange qui est l'histoire de sa vie ; vie qui n'a rien de si banale car l'individu en question de révèle être un vampire depuis plus de 200 ans ! C’est l’histoire de Louis de Pointe du Lac et tout commença en 1791, alors qu’il était encore humain, patron d’une plantation à la Nouvelle-Orléans, fils aîné d'une famille française ayant immigré dans le nouveau monde. Une vie paisible, normale, jusqu’à ce que la mort accidentelle de Paul, le jeune frère de Louis, ne fasse tout basculer. 

 


Anne Rice

Louis sombre dans la dépression, recherche la mort sans avoir le courage de se la donner lui-même, jusqu’à un beau soir… où il se fit attaquer par un vampire, Lestat de Lioncourt, qui lui propose, comme alternative à sa vie, de devenir un immortel et son compagnon. Louis vit alors une vie de faste et de luxure, régie par des chasses à l’homme nocturnes, mais Louis ne parvient pas à s’habituer à sa nouvelle vie de vampire, devant tuer pour survivre, et rejette Lestat qu’il exècre autant qu’il le fascine. Afin de ne pas le perdre et voyant à quel point Claudia, une petite fille orpheline, le touche profondément, Lestat décide d’en faire une immortelle et de la recueillir comme sa fille, proposant à Louis de l’élever avec lui… Commence ainsi la vie de cette étrange petite famille de vampire, mais Claudia grandit… et en vient à détester ce corps de jolie petite poupée quand elle désire plus que tout être une femme, et ne décide de se rebeller contre son créateur… 

 


Entretien avec un vampire, en quelques mots...

Un livre envoûtant, captivant, dérangeant et déroutant.

Je suis tombée sous le charme de la plume d’Anne Rice, ses vampires et leur univers.

 

Anne Rice a su renouveler le vampire, tout en gardant certains codes (le sang comme substance de vie, le cercueil, la nuit, la beauté). Des êtres tourmentés, parfois monstrueux, indifférents à l’ail et aux crucifix. Pourtant, on en sait si peu sur ces vampires et leur univers… Louis étant un nouveau-né dans le monde de la nuit, et son maître vampire étant avare en information, choisissant l’ignorance pour garder son emprise sur Louis, car Louis a beaucoup de mal à s’adapter à sa nouvelle condition, s’harmonier avec sa nouvelle nature de vampire.

 

Louis reste mon personnage préféré dans ce tome. C’est un individu qui ressent les choses si profondément, il est le plus humain de tous les vampires. Il a une telle capacité à souffrir, à ressentir qu'on ne peut s'empêcher d'être touché. Si certains lecteurs se sont lassés ou agacés de ses lamentations, ce ne fut pas le cas pour moi. Louis a une telle profondeur psychologique, des principes moraux qu'il a du mal à suivre avec sa transformation en tant que vampire qui est loin d'entraîner chez lui un changement fixe et stable, tout se fait progressivement, petit à petit. Il va garder longtemps ses principes, ses croyances, sa foi en Dieu si forte, ce qui l'empêchera de vraiment bien plonger dans le monde des vampires, pendant longtemps il sent sur lui le poids de la culpabilité à chaque fois qu'il doit tuer pour se nourrir, et quel sentiment horrible que celui de la faim, la soif de sang qui dévore l'intérieur et consume l'être, c'est une évolution douloureuse de la psychologie que celle de Louis. Et quand enfin il quitte ce stade de culpabilité, c'est pour en rencontrer d'autres. L'existence de Louis est passionnée, mouvementée, violente, brillante, désespérée.

 

J'ai aimé suivre ce jeune homme, ce vampire troublé, humain. Isolé des autres humains depuis sa transformation, vivant avec Lestat, son maître vampire avec qui il aura des relations conflictuelles, ils n'ont pas la même vision du monde, c'est un couple étrange, il y a beaucoup d'ambiguïté. Louis ressent beaucoup de sentiments contradictoires pour Lestat, entre la haine et l’amour, le respect et le dégoût, et Lestat lui-même se fait l’auteur de gestes contradictoires. J'attends de lire le second tome, Lestat le vampire pour mieux comprendre ce personnage intriguant.



Lestat, Claudia et Louis, ou telle que je l'appelle "The Unholy family"
imaginés par Emily sur Tumblr


 

Louis va évoluer dans un monde troublant, sombre, inquiétant, choquant, sensuel et tisser des liens profonds avec les personnages qu’il rencontre : 

 

Lestat, son maître vampire et compagnon dans l’au-delà avec qui il nourrit des sentiments entre amour et haine ; un personnage complexe, vile, joueur, égoïste, cruel, mystérieux... qui dévoile peu à peu ses faiblesses et qui parvient à nous attendrir, malgré tout.

 

Armand, vampire de 400 ans que Louis rencontrera à Paris, gérant le Théâtre des Vampires, où une troupe de vampires s’amuse à se donner en spectacle devant les mortels, et qui éprouvera pour Louis un désir brûlant ; un personnage intriguant, qui va beaucoup apporter à Louis, il m'a beaucoup plu et j'espère en apprendre plus sur lui dans la saga.

 

Claudia, l’enfant vampire, qui éprouve pour Louis des sentiments… troublants, je ne saurais définir exactement cette relation, il y a quelque chose de pervers dans le sens où Claudia l’appelle “son amant” et semble l’aimer plus que comme simple figure paternelle, mais en même temps une affection paternelle, comme un père avec sa fille… c’est une relation des plus ambigües, une relation à la fois père-fille et amant-amante. On ne peut qu'éprouver fascination pour ce personnage. Une vampire redoutable coincée dans un corps de petite fille. Elle mûrit, mais souffre de ne pouvoir connaître les plaisirs adultes.



Un roman de vampires donc, mais pas que... puisque, à travers ses personnages, Anne Rice nous montre les affres de l'âme humaine, la souffrance, la fascination, la perversion, la repentance, mais aussi la quête des origines : qui suis-je ? d'où je viens ? où je vais ? Elle redonne un second souffle à ses vampires. Ils ne sont pas seulement des monstres sanguinaires, mais des personnes à part entière, aux prises avec leurs tourments. Chaque personnage a une psychologie profonde et fascinante.

 

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman, il fait partie de ceux qui m’ont fait vibrer. Il m’a emmené dans un univers à la fois sombre, fascinant, terrifiant mais terriblement attirant et émouvant. Il me tarde que la période du baccalauréat s'achève afin que je puisse continuer sur ma lancée !






Image tirée du film (Neil Jordan, 1994) avec
Brad Pitt dans le rôle de Louis et Tom Cruise dans celui de Lestat





Quand il (Lestat) eut rattrapé l'esclave, il le bâillonna, l'immobilisa et dégagea son cou.
- Allez-y, me dit-il. Vous ne pouvez plus revenir en arrière.
J'obéis, révulsé et impuissant. Je m'agenouillai près de l'homme qui se débattait, plié en deux, et, me cramponnant des deux mains à ses épaules, enfonçait dans son cou mes dents, qui ne faisaient que commencer leur transformation. Je dus déchirer la chair, au lieu de la percer ; mais, la blessure ouverte, le sang coula, et, quand je fus soudé à son cou, que je commençai à boire..., tout le reste disparut.


Première partie.

vendredi 15 mai 2009

Le dernier jour d'un condamné - Victor Hugo.

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Pour aller plus loin :












Quatrième de couverture :   


"Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n'ai qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude : condamné à mort !"
Victor Hugo nous donne juger, sans autre dossier qu'un journal intime, la cause d'une main criminelle mais aussi d'un être jeune, impuissant et horrifié face au défi de violence de la guillotine.

Mon avis :  


Je devais être en seconde lorsque j'ai lu ce roman, étudié en classe de français. En toute honnêteté, comme à l'époque j'avais une certaine méfiance au sujet des classiques, je m'attendais à trouver là un roman ennuyeux et de lourd, d'autant plus qu'il n'abordait pas des thèmes bien joyeux. Mais quelle claque j'ai reçu ! Car je suis en fait tombée sur une petite merveille merveilleusement bien écrit, et même plus que ça ! Une plume superbe qui écrit avec beauté et justesse les mots, avec des moments touchants, un peu d'humour noir, d'ironie, une belle histoire racontée simplement, mais qui, en elle-même, est moralisatrice, bouleversante et percutante !

Et pourtant, je dois avouer être bien mitigée sur le sujet de la peine de mort, à la fois favorable et à la fois défavorable, cela n'a pas été aisé de prendre part aux débats lancés en classe de français, alors qu'on étudiait le roman, sur la question, à savoir si on était pour, contre et pourquoi mais il est bien difficile de rester insensible face à ce roman et au malheureux condamné qui est le personnage principal, et pourtant, il est déroutant de savoir que l'on ne sait pratiquement rien du condamné ! On ignore quel crime il a commis, s'il est coupable ou innocent... ce qui est étonnant et frustrant, mais qui est peut-être une démarche volontaire de Victor Hugo. Peut-être qu'en ignorant presque tout du condamné et de son crime, le lecteur ne peut le juger (du genre, "oh, il a fait ça ! alors sa peine est justifiée !"), à la place, il nous fait connaître son malheureux personnage, page après page. 

C'est un homme ordinaire, il n'est ni bête ni intelligent, il est quelqu'un de simple mais qui passe son temps à redouter sa condamnation, d'appréhender sa mort au lieu de se repentir de son crime, même s'il est vrai qu'il n'y a rien de plus terrifiant d'être seul dans l'attente insupportable de la mort et c'est très prenant, il angoisse beaucoup et jusqu'à la fin, il attendra, espérera un miracle qui pourrait le sauver de sa situation, et qui écrit parce que c'est la seule chose qui l'occupe, pour combler l'attente. Ce livre nous fait réfléchir sur la peine de mort et on sent bien l'intention de l'auteur de mettre le lecteur à sa cause, adopter son point de vue, comme dans Claude Gueux, et si ma préférence va à Claude Gueux (en partie parce qu'on connaît mieux le personnage, et aussi pour la narration de l'auteur qui s'attarde plus sur certains éléments, Ldjdc se déroulent en quelques heures et CG en plusieurs mois), ce roman est prenant, le passage qui m'a le plus marqué était lorsque la fille du prisonnier vient lui rendre visite, mais sa fille ne le reconnaît pas. C'était très triste et très dur.

J'ai déjà parlé de l'écriture de Victor Hugo, belle mais simple, et très abordable, presque moderne, j'ai été conquise et c'est un auteur que je lirais à nouveau un jour (en plus des deux titres déjà cités, je possède dans ma bibliothèque Ruy Blas et Notre Dame de Paris). En conclusion, c'est un roman bien déprimant qui prend aux tripes, c'est loin d'être joyeux et vu le thème, c'est compréhensible, c'est prenant, révoltant, à la fin on ne se demande même plus de quel crime le prisonnier est coupable, la vraie question serait plutôt s'il est juste de s'octroyer le droit d'ôter la vie à quelqu'un, d'octroyer le droit de vie ou de mort sur ses semblables.

Victor Hugo.


Extrait : 


Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot, m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau.

Chapitre I.

Candide - Voltaire.


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L'auteur :
 
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François Marie Arouet
, dit Voltaire, (21 novembre 1694 - 30 mai 1778) était un écrivain et philosophe français. Il marqua grandement le XVIIIéme siècle, siècle des Lumières dont il est le symbole et
chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre "l'infâme". Parmi ses oeuvres, on retrouve Candide, Zadig, L'ingenu...

Lecture en ligne ici.




Quatrième de couverture :

"Maître, nous venons vous prier de nous dire pourquoi un aussi étrange animal que l'homme a été formé.
- De quoi te mêmes-tu ? lui dit le derviche ; est-celà ton affaire ?
- Mais, mon révérend père, dit Candide, il y a horriblement de mal sur la terre.
- Qu'importe, dit le derviche, qu'il y ait du mal ou du bien ? Quand Sa Hautesse envoie un vaisseau en Égypte, s'embarrasse-t-elle si les souris qui sont dans le vaisseau sont à l'aise ou non ?
- Que faut-il donc faire ? dit Pangloss.
- Te taire, dit le derviche."

 
Mon avis : 
 
Tout est bien dans le meilleur des mondes... vraiment ? Du jour au lendemain, pour avoir embrassé Cunégonde, la fille du baron Thunder-ten-tronckh, Candide est chassé du château à coups de pied. Le voilà maintenant confronté au monde réel, aux cataclysmes et à la férocité des gens... allant d'aventures en désastres... mais où est donc le monde merveilleux que son maître Pangloss décrivait ? N'est-ce, en fin de compte, qu'une illusion ?

J'ai commençé à connaître certaines oeuvres de Voltaire, et par conséquent un peu de l'auteur, lors de mon année de première au lycée quand j'ai dû lire Candide pour mes cours, puis L'Ingenu en complèment, puis autre chose parce que je commençais à bien aimer le style de l'auteur, et en particulier, son ironie. En même temps, l'étude de l'auteur et ses oeuvres m'ont aidé à mieux appréçier et comprendre les livres, dont Candide, conte philosophique connu, riche en rebondissement, parfois noir, souvent ironique, une lecture plaisante et sans doute l'un des ouvrages de Voltaire les plus connus. Un chef d'oeuvre d'ironie où Voltaire dénonce avec humour les horreurs du monde, les gens naïfs et trop optimistes, les faux philosophes qui ne font que philosopher mais qui ne connaissent rien de la vie. Ce texte n'a pas pris une ride et il est déroutant de constater que le "meilleur des mondes" que Voltaire décrit n'a pas vraiment changé.

Si l'histoire peut paraître trop facile aux yeux de certains lecteurs avec trop d'heureux hasards pour les personnages, je dirais que là n'est pas le plus important, l'ironie de Voltaire se savoure, il faut savoir qu'il a écrit ce conte en réponse à un dénommé Leidniz, un philosophe allemand, et je vous invite à vous renseigner d'avantage sur le sujet, le net vous expliquera sans doute bien mieux que moi.

Toujours est-il que Voltaire se moque littéralement de Leidniz en le carricaturant en le personnage de Pangloss. L'oeuvre a des élèments assez noirs comme la présence ou mention de viol, meurtre, cannibalisme ou encore de perfidie et cet imbécile heureux de Pangloss, malgrè tout cela, se tue à répeter que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il prête à rire, quand on a pas envie de lui donner des baffes pour qu'il redescende sur terre et qu'il ait un tant soit peu de réalisme. Ici, Voltaire se fout littéralement de la gueule des optimistes, ceux qui ne sont pas assez réalistes, et donc de Pangloss et Candide avant que Candide lui-même ne finisse par se résigner en voyant que le meilleur des mondes n'est pas si merveilleux que ça. Certes, il ressemble, pour certains côtés, à un monde utopique où l'or, les bijoux et les pierres précieuses n'ont pas beaucoup de valeurs, où les personnages 'meurent' mais finissent par revenir au boût de trois semaines de guérison. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, chacun a ses propres malheurs, personne ne peut vivre une vie parfaite sans soucis et c'est en voyant les horreurs du monde que Candide acquiert la capacité de penser par soi-même, la capacité de raisonner et de voir la réalité en face. Candide qui était si naïf, aveugle (au sens figuré) et qui portait bien son nom va mûrir dans ce conte et même renverser sa situation avec Pangloss : c'est lui qui donne, à la toute fin, une leçon, un raisonnement à Pangloss. Le célèbre 'Il faut cultiver son jardin...'
En parallèle à Pangloss, il y a Martin, l'éternel pessimiste. Entre ces deux personnages, il y a comme un contraste et il nous est vite évident que le mieux est de voir la réalité en face. Même si j'avoue que comprendre la philosophie de l'auteur n'est pas toujours une chose évidente, je dois dire que les cours de français m'ont bien aidé à mieux comprendre l'oeuvre et à l'appréçier à sa juste valeur. Sinon, j'ai appréçié les voyages de Candide, notamment celui de Constentinople, de quoi dépayser le lecteur !

 
Extrait :
 

Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide rougit aussi ; elle lui dit bonjour d'une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu'il disait. Le lendemain après le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent ; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa, elle lui prit innocemment la main, le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s'enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'égarèrent. M. le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière ; Cunégonde s'évanouit ; elle fut souffletée par madame la baronne dès qu'elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles.


 
Chapitre Premier.

mercredi 13 mai 2009

Contes - Charles Perrault.

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L'auteur :
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Charles Perrault, (12 janvier 1628 - 16 mai 1703), était un homme de lettres français. Il est resté célèbre pour ses contes : Les contes de ma mère l'Oye ou encore Histoires ou contes du temps passé avec des moralités comme, parmi les plus célèbres, ceux du petit chaperon rouge, le chat botté, peau d'âne...



 
"Il était une fois un roi et une reine...", " il était une fois une petite fille de village... "
Il suffit de cette clé magique pour que s'ouvre à nous le monde où paraissent tour à tour la belle au bois dormant, le petit chaperon rouge, la barbe bleue ou Cendrillon. Perrault puise dans le folklore ancien pour nous conter dans des récits courts et alertes des histoires qui nous éloignent délicieusement du monde, avant que la morale finale nous y reconduise. Des contes de fées ? Sans doute. Mais, autant que le merveilleux, ce qui nous enchante, c'est le naturel et la savante simplicité d'un art d'écrire, qui, à chaque page, séduit notre imagination.

D'abord parus séparément en 1694 et 1697, ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle que les contes en vers et en prose seront réunis en un même volume, signe que l'engouement qu'ils avaient suscité du vivant de Perrault ne se démentait pas, en dépit du jugement sévère des gens de lettres, à l'époque des Lumières, pour ces puériles bagatelles. Mais le public le plus large demeurait fidèle à ces contes - et ce public, c'est aujourd'hui nous dont l'esprit d'enfance ne s'est pas perdu.


Mon avis : 
 
C'est LE livre que chacun devrait avoir !

Bien-sûr, tout le monde connaît les contes de Perrault, mais qui les connaît suffisamment bien ? La preuve, même moi je suis tombée des nues en lisant des contes que je croyais bien connaître (par exemple, le conte de La belle au bois dormant ne se termine pas comme on le pense !). On est persuadé de bien connaître les contes de Perrault, parce qu'on en a entendu si souvent parler quand on était enfant, ou par les dessins-animés de Disney qui ont berçé bien des enfants, mais saviez-vous par exemple que Perrault a rédigé quelques-uns de ses contes en vers ? Certains sont en vers mais la plupart sont en prose, ses écrits sont riches en humour, en phrases à double-sens et sans oublier la morale à chaque fin de conte qui nous donnent un enseignement ou plusieurs à tirer de chaque lecture d'un conte. Les messages véhiculés par l'auteur sont d'autant plus encore d'actualité.

Bien-sûr, ces morales des contes ont un quelque chose d'un peu vieillot, rien que dans les contes quand on lit que les filles/femmes des contes sont souvent belles, coquettes, on leur enseigne la vertu, à ne pas succomber au vice, soyez gentilles, sages et pures, mais que voulez-vous, ces contes ont une portée éducative, ça peut être parfois pénible mais c'est payant. Alors, vieux jeu ou pas, ces contes sont un vrai petit bijou de notre patrimoine culturel, la plupart de ces histoires ont une renommée internationnale, et il est toujours bon de les lire et relire quand on est plus vieux, qu'on peut saisir, en plus de l'histoire, les enseignements que voulait faire passer Perrault à travers ses contes.

C'était vraiment agréable de lire et relire, redécouvrir les contes qui ont berçé notre enfance, des contes qu'on a vu adapté à la tv mais franchement, les contes originaux sont cent fois mieux ! Avec plusieurs annotations qui nous aident à comprendre le vieux français et les belles illustrations de Gustave Doré. Moi je dis qu'il faut prendre le temps de (re)lire ces petits bijoux, si possible un à la fois, vous ne serez pas déçus. Moi-même, il y avait des contes que je ne connaissais pas, d'autres que j'ai étudié au collège et en seconde (comme les fées) et ça m'a permit de relire mon conte favori : Le chat botté. Je conseille ce livre !

Extrait : 
 
Un meunier ne laissa pour tous biens, à trois enfants qu'il avait, que son moulin, son âne et son chat. Les partages furent bientôt faits : ni le notaire, ni le procureur n'y furent point appelés. Ils auraient eu bientôt mangé tout le pauvre patrimoine. L'aîné eut le moulin, le second eut l'âne, et le plus jeune n'eut que le chat. Ce dernier ne pouvait se consoler d'avoir un si pauvre lot : « Mes frères, disait-il, pourront gagner leur vie honnêtement en se mettant ensemble ; pour moi, lorsque j'aurai mangé mon chat, et que je me serai fait un manchon de sa peau, il faudra que je meure de faim. »

Le Chat, qui entendait ce discours, mais qui n'en fit pas semblant, lui dit d'un air posé et sérieux : « Ne vous affligez point, mon maître, vous n'avez qu'à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vous croyez. »

Quoique le maître du Chat ne fît pas grand fond là-dessus, il lui avait vu faire tant de tours de souplesse pour prendre des rats et des souris, comme quand il se pendait par les pieds, ou qu'il se cachait dans la farine pour faire le mort, qu'il ne désespéra pas d'en être secouru dans la misère.

 
Le maître chat ou Le chat botté.

Le crime de l'Orient-Express - Agatha Christie.


Du même auteur :







Quatrième de couverture :


Par le plus grand des hasards, Hercule Poirot se trouve dans la voiture de l'Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l'Europe, où un crime féroce a été commis. Une des plus difficiles et des plus délicates enquêtes commence pour le fameux détective belge. Autour de ce cadavre, trop de suspects, trop d'alibis.



Mon avis :


Je tente un autre  policier d'Agatha Christie, cette fois-ci avec un autre roman célèbre de la dame, Le crime de l'Orient-Express. Avec ce roman, je continue doucement mais sûrement ma découverte des œuvres d'Agatha Christie, la reine du crime, et cette fois-ci, je fais la connaissance de son détective à moustache belge, j'ai nommé Hercule Poirot.

Hercule Poirot, célèbre et talentueux détective belge, rentre tout juste de mission et compte prendre quelques jours de repos à Istanbul. Mais voilà qu'il est rappelé d'urgence à Londres, il doit prendre le train de l'Orient-Express qui doit être normalement vide à cette époque de l'année bercée par la saison hivernale. pourtant, le train est bondé comme si tous les voyageurs s'étaient donnés rendez-vous, et Hercule Poirot doit sa place dans le train grâce au directeur de compagnie. La première journée à bord du train se déroule normalement, mais hélas, la première nuit voit venir avec elle l'assassinat d'un homme dans son compartiment. Au matin, le train est immobilisé par la masse de neige qui bloque le passage, l'assassin n'a donc pas pu quitter le train. Poussé par une connaissance, Hercule Poirot mène l'enquête, les pistes ne manquent pas mais il y a trop de suspects et trop d'alibis...

Si ma préférence va à Dix petits nègres, ce roman était très bon, un incontournable où l'auteur sait nous garder en haleine pendant tout le livre et on ne peut s'empêcher de suivre l'enquête avec Hercule Poirot, avec attention. On retrouve ce même suspense  assassin improbable, crime commis dans un lieu enfermé propice à un meurtre... et toujours ces personnages présentés en même temps qu'on a du mal à mémoriser au début ce qui donne une impression de lenteur ! on a toute une panoplie de personnages qui arrivent à peu près tous en même temps au début et il est difficile de tous les mémoriser. Néanmoins, la grande force de ce roman est le contexte particulier du huis-clos, le meurtre qui se produit dans un endroit fermé au monde extérieur où personne ne peut en pénétrer ou en sortir, ici l'Orient-Express des années 1930, lieu mythique ! Ajoutez à cela ce train arrêté au milieu de nulle part, coincé par la neige pendant des heures, voire des jours. Le meurtrier ne peut quitter le lieu où le crime a été commis et l'enquête se déroule aussi dans le train où elle trouvera son résultat final. Impossible de découvrir le coupable immédiatement, on découvre tout en même temps que Poirot. Qui est l'assassin ? Comment a-t-il procédé ? Quel est son 'alibi' ? Risque-t-il de recommencer ? Que de questions et de suspense...

Je parlais de la panoplie de personnages, ils arrivent tous immédiatement en grand nombre et il est souvent difficile de se souvenir de qui est qui et qui fait quoi, ce qui rend les premiers chapitres assez délicats et c'est ce même problème que j'ai déjà rencontré dans Dix petits nègres, difficile dans un premier temps de se familiariser avec ces protagonistes différents. Mais l'auteur jongle avec ces différentes figures et finit par nous révéler certaines choses sur eux petit à petit, leur histoire, leurs secrets mais jamais je n'ai réussi à m'attacher à eux. C'est assez scientifique dans leur histoire et leurs secrets et il y a peu de place pour le côté sentimental. Dommage.

Mais l'enquête est très bien menée, l'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout, ce n'est qu'au bout des derniers chapitres qu'on commence à y voir clair, à découvrir la solution que Poirot avait découvert dès le début. L'auteur joue avec les lecteurs, les fait patienter jusqu'à la fin. La plume/traduction est aussi un bon point, ça se lit bien, il y a un côté scientifique dans le récit qui rend l'histoire intéressante, on se place parfaitement dans la peau du détective, on sait tout ce que l'enquêteur sait, on découvre en même temps que lui. C'est une énigme diabolique qui se met lentement en place, ce qui nous donne tout le temps de nous imprégner de l'atmosphère du roman. Chaque élément est d'une importance cruciale, Poirot excelle dans l'analyse des comportements et des psychologies des personnages, juste parfait.

Malgré les petites déceptions donc et que je préfère largement Dix petits nègres, Le crime de l'Orient-Express est incontestablement un bon polar très plaisant à découvrir. Pour de tels polars de la reine du crime, cela ne me gêne qu'à moitié de 'tromper' Sherlock Holmes et Conan Doyle.


Extrait : 
 

L'expression de M. Bouc lui parut significative. De toute évidence, il s'agissait d'une affaire grave.
- Que se passe-t-il ? demanda Poirot.
- Bien des choses. D'abord cette neige... cet arrêt... et...
Il fit une pause. Le conducteur du wagon-lit poussa un soupir.
- Eh bien... et après ?
- Un voyageur a été assassiné cette nuit, acheva M. Bouc.



Chapitre V. Le crime.

mardi 12 mai 2009

Autobiographie d'une lectrice.



Ceci est plus un questionnaire qu'une "autobiographie", néanmoins c'est le titre de ces questions, et comme elles m'avaient séduites, j'ai décidé de recopier les questions et d'y répondre à mon tour. Ce questionnaire a été trouvé sur le blog de b0uquins.

And here we go !


[Edité en Juillet 2011]


1) Plutôt corne ou marque-page ?
100 % marque page ! Jamais je n'oserais corner un livre, quel sacrilège ! Mon père le faisait mais moi pas, je n'ai pas envie d'abîmer le livre en cornant les pages, je me cantone donc aux marques-pages puisque je suis incapable de retenir longtemps de tête le numéro de la page où je me suis arrêtée. Je dois avoir environ quatre-cinq marques pages et une petite boîte en métal contenant cartes, boûts de papiers ou autres objets de papier pouvant faire office de marque-page.

2) As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Oui, même si souvent ceux qui m'en offrent n'ont aucune idée de mes goûts en lecture (à part ma mère qui connaît mon amour pour l'Histoire), mais ça ne me dérange pas trop si ça me permet de découvrir d'autres livres inconnus que je risque d'aimer. Mais en général, si je veux qu'on m'offre un livre, je dis d'avance lequel je veux, c'est mieux comme ça je pense.

3) Lis-tu dans ton bain ?
Oui, très souvent. Je ne prends jamais beaucoup de temps pour me laver, alors pour profiter encore de la bonne eau chaude et de ce moment de relaxation, je prends toujours un livre à l'avance, mais je fais toujours attention à ne pas le mouiller, j'ai de la chance car jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais fait tomber de livre dans la baignoire, ça s'est juste résumé à quelques rares fois où le livre reçevait quelques goûtes sur une page mais rien d'alarmant, encore heureux !

4) As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
J'étais plus dessin avant en fait, mais ça a changé en 2004 où j'étais retombée amoureuse de la lecture et que j'en avais marre d'attendre la suite d'Harry Potter, donc j'ai commençé à écrire des fanfictions et encore plus lorsqu'il y a eu deux décés dans ma famille cette même année et j'ai continué les fanfics jusqu'en 2009 où, l'année de mon BAC, en pleines révisions, j'ai eu l'idée et l'envie d'écrire ma propre histoire avec mon propre univers et mes propres personnages ; cette idée folle n'a pas voulu quitter mon petit cerveau desaxé, je n'ai pas arrêté d'y penser et j'ai commençé à y travailler depuis l'été 2009. Je rêve d'écrire un livre, c'est surtout grâce aux livres de JK Rowling qui m'ont donné l'envie et la motivation, qui m'a donné une raison de penser que ce rêve peut être possible. Pour l'instant, j'attaque petit en ne travaillant que l'univers et les personnages et cela me convient très bien. Ce travail risque d'être encore long avant que je ne commençe enfin à écrire l'histoire mais bon, je ne dis pas que ce sera publié un jour, c'est juste une histoire qui me trotte dans la tête depuis 2009 et que j'aimerais pouvoir coucher sur papier un jour et pour l'instant même si ce projet me tient à coeur, je crois que j'attendrais plusieurs années avant d'envisager de concrétiser tout ça et de m'y mettre sérieusement.

5) Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Ca dépend des cas en fait. J'ai, malgrè moi, un assez mauvais souvenir de la saga Twilight de Stephenie Meyer, qui m'a déçu à partir de l'avant dernier tome et même pour toute son intégralité quand je la relis, mais j'ai connu des moments de rêves, d'émotion et de bonheur grâce à la saga Harry Potter de JK Rowling qui est sans doute la saga littéraire qui me tient très très à coeur, ce sont ces livres qui m'ont redonné goût à la lecture, qui m'ont donné envie de lire encore plus de livres et de commençer à écrire mes propres histoires. J'ai aussi lu et aimé la saga Chronique des Vampires de Anne Rice bien que je n'ai pas lu tous les tomes (difficile quand la plupart des livres de cette auteur sont souvent durs à trouver donc s'ils sont rares ils sont très chers, car ils ne sont plus édités pour certains, l'auteur envisage donc d'en parler aux éditeurs...) mais j'aime beaucoup sa saga sur les vampires : troublant, sensuel, étrange, mystérieux. Du vampire, du sexe, du sang, des relations ambigües, de la religion, un monde surnaturel dans notre monde actuel ou dans les tréfonds de l'histoire... j'ai aussi aimé la saga Percy Jackson de Rick Riordan, une série jeunesse mélangeant mythologie grecque et monde actuel, et qui fait un peu penser à Harry Potter. Si je lui trouve un certain manque de profondeur ou de sérieux parfois, ça reste une bonne série jeunesse. J'aime aussi la saga L'Epouvanteur de Joseph Delaney, une série mélangant la littérature jeunesse et épouvante avec du fantastique, un pari risqué mais réussi, puis il y a les séries de bit-lit comme La communauté du sud. Ensuite... c'est dans mes projets de découvrir Narnia et Le Seigneur des Anneaux. En somme, je lis quand même pas mal de saga, surtout dans la catégorie jeunesse et pourtant, j'essaye d'éviter les sagas car parfois, un seul tome aurait été suffisant car la suite est pas si terrible ou moins bien que le premier tome comme parfois plusieurs tomes c'est mieux car l'auteur révèle plus, travaille plus l'histoire des personnages et de son univers... parfois, plusieurs tomes, ça peut donner l'impression que c'est lourd, accaparant, ça prend trop de temps pour lire une saga, on en voit pas la fin... des fois ça peut être bénéfique une saga tant que ça dépasse pas 10 tomes... mais en fin de compte, j'en lis quand même beaucoup, donc d'une part ça ne me dérange pas, ça embête juste le porte-feuille et moi quand ça me ruine xD

6) As-tu un livre culte ?
Un seul, mais c'est pas assez ça ! Je ne peux pas en citer qu'un, alors qu'il y a quand même pas mal de livres qui m'ont marqué, chacun à leur façon... évidemment, je dirais là tout de suite Harry Potter de JK Rowling mais c'est une saga de sept livres au total (et ne parlons pas des trois autres livres dérivés...), puis il y a Dracula de Bram Stoker, le classique vampirique qui m'a marqué, puis Les Liaisons Dangereuses de Laclos qui est un véritable génie tant son oeuvre est magistrale, un chef d'oeuvre de la littérature française, puis Entretien avec un vampire de Anne Rice, une véritable plongée dans le monde des vampires lu à travers les yeux d'un vampire. Puis en toute fan d'Histoire que je suis, je ne peux ne pas citer mon bijou à moi : La mésentente cordiale de François Kersaudy, un vrai pavé sur les relations de haine et d'amour de Churchill et de De Gaulle ; puis Matilda de Roald Dahl que tout amoureux de la lecture connaît et ne parlons même pas des mangas qui m'ont marqué (*tousse* Black Butler *tousse* xxxHolic *tousse, tousse*) tous ces livres qui m'ont marqué et que je considére comme culte pour moi. En choisir qu'un seul parmi ceux que j'ai cité est un choix bien difficile...

7) Aimes-tu relire ?
Oui, souvent, et même si ce n'est pas toujours pour relire le livre en entier, c'est aussi relire mes passages préférés, ceux qui m'ont marqué ou un ou deux chapitres en particulier, voire plus...

8) Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs des livres qu'on a aimé ?
Je pourrais peut-être si je n'étais pas si timide... et puis pour ça, il faudrait que je demande à mon bien-aimé professeur de littérature si par hasard il ne connaîtrait pas la date et le lieu du prochain salon du livre. Et puis, timide ou pas timide, si jamais j'avais la chance suprême de me retrouver face à un auteur, je serais tellement impressionnée que je ne bougerais pas, ni ne parlerais ! Je suis une grosse timide et si j'ai fait des efforts par rapport à il y a quelques années, je le suis encore et toujours pour mon plus grand malheur ! Un auteur est une personne quasiment sacrée pour moi et je risquerais de me mettre dans tous mes états et de crier comme une folle intérieurement, de stresser. Si jamais je me retrouvais face à JK Rowling par exemple (oui, je sais, c'est pas demain la veille qu'elle débarquera en France, et encore moins dans le Nord Pas-de-Calais mais eh ! c'est beau de rêver...), je serais sans doute fixée au sol à la regarder d'un air bête, impressionnée et sans voix, et d'ailleurs même si je lui parlerais, je serais tellement émue que mon anglais serait pitoyable à entendre, déjà que mon accent laisse à désirer, elle risquerait de ne pas me comprendre, je n'aime pas parler en anglais à cause de ça en fait et comme la plupart des auteurs que j'affectionne sont anglophones (ah, JK Rowling, Anne Rice... ou les auteurs de mangas... japonais) ... quand ils ne sont pas morts ! Ben oui, comme Oscar Wilde, Conan Doyle, Agatha Christie, Laclos, Victor Hugo... mais... mon ancien professeur de chimie a écrit un livre qu'il ma dédicassé lorsque je suis venue le rencontrer à la médiathèque il y a quelques mois, ça compte ça, non ? On peut dire que j'ai bien rencontré un auteur, ouh, quelle émotion ~

9) Aimes-tu parler de tes lectures ?
Ben en fait, je connais pas beaucoup de personnes de mon entourage qui partagent le même amour de la lecture que moi, même pas ceux de ma classe de TL. Ma meilleure amie aime les livres d'Amélie Nothomb, mais n'ayant lu à ce jour qu'un seul des livres de la dame (mais je compte rectifier ça) et je ne lui parle pas trop de mes lectures, j'ai trop peur de l'ennuyer surtout qu'elle n'est pas grande lectrice. Au pire, je parle de mes lectures à mon professeur de littérature et au père de la meilleure amie de ma soeur cadette qui lui est un gros lecteur. Mais sans plus... c'est donc l'une des raisons qui m'a poussé à créer ce blog, pour parler de mes lectures à d'autres amoureux de la lecture, quand ce n'est pas sur le site/forum Livraddict que j'aime beaucoup, il est très convivial et agréable.

10) Comment choisis-tu tes livres ?
Je puise soit dans ma liste d'attente des livres que je veux lire/m'acheter, soit en fouinant dans la librairie de ma ville, dans les vieux livres que ma mère ne lit plus, soit par des livres qu'on me conseille, en fouinant dans des magasins ou le CDI du lycée. Ou encore en visitant des blogs de lecture, c'est surtout de cette manière que ma liste d'attente s'est franchement aggrandie car il y a quand même beaucoup de livres que je trouve dans des blogs de lecture qui me tentent.

11) Une lecture inavouable ?
Je ne pense pas en avoir une... peut-être à part le fait que jamais je n'avouerais qu'il m'arrive de lire des livres religieux comme la Bible, mais ça je 'blame' ma grand-mère maternelle, disons je n'ai pas honte de lire des livres religieux, mais c'est pas quelque chose que j'avouerais à mon entourage. On a tendance à ne pas révéler au grand jour sa religion de nos jours, ça reste dans le domaine du privé maintenant. Sinon, chose que je n'avouerais jamais à mon entourage est que je lis parfois des mangas yaoi/shonen-ai (manga où il y a des relations amoureuses entre garçons) wala, wala... je n'ose imaginer leur tête, mais pour ma défense je dirais que je suis une fille et que beaucoup de filles aiment ce genre de lecture, mais encore faut-il que ce soit de qualité et pas du grand n'importe quoi, au moins que ça ait du sens et pas seulement du slash pour du slash.

12) Des endroits préférés pour lire ?
Je n'ai pas d'endroits préférés particulier pour lire, je lis dans mon lit, sur un banc à l'école ou chez moi dans un fauteuil, en permanence ou à la bibliothèque de l'école (plus calme), et parfois quand il fait beau, assise sur la balancelle dans le jardin.

13) Un livre idéal pour toi serait ?
Je ne peux pas imaginer comment serait pour moi un livre idéal, ou même parfait. Je préfère même ne pas avoir/connaître de livre dit "parfait" car ce ne serait pas "drôle" et puis, ça voudrait dire que je préfèrerais ce livre par dessus tout et que donc, je délaisserais les autres... donc je me vois incapable de répondre à cette question. Et puis de toute façon, chacun sait que la perfection n'existe pas ;)

14) Lire par dessus l'épaule ?Je le fais rarement, et dans ce cas c'est juste pour voir ce que lit la personne qui lit et de quoi ça parle même si en génaral, un coup d'oeil sur la couverture suffit, mais je préfère plus demander que de jeter un oeil par dessus l'épaule. Quand il s'agit de moi, je deteste tout simplement, j'ai horreur quand quelqu'un le fait, c'est assez agaçant...

15) Télé, jeux vidéos ou livres ?
Entre les livres et internet, mon coeur balance (il m'arrive de regarder souvent la télévision mais jamais à grande dose). J'aime énormément lire mais je ne peux pas vivre sans mon accès internet, quel dilemme... par contre, je jouais aux jeux vidéos avant : avec ma vieille game-boy mauve ou sur ordinateur avec les jeux PC Harry Potter 1, 2 et 3, ou autres, je passais des heures à y jouer, ah, quelle belle époque... nostalgie, va...

16) Lire et manger ?
En fait, quand j'étais petite je voulais lire (plus des bandes dessinées que des livres) à table mais mon père me l'a sévèrement interdit et depuis, je n'ose plus le faire. Même quand je suis seule, et si jamais j'essaye de recommençer, je finis toujours par abandonner ma lecture pour me concentrer sur mon repas. Non quand je lis, je veux donner à mon livre toute mon attention.

17) Lecture en musique, en silence, peu importe ?
En silence ou avec du bruit, ça ne me dérange pas. Les bruits de fonds ne me déconcentrent pas dans ma lecture (heureusement, vu le nombre de fois où j'ai dû lire en permanence qui est une vraie jungle, même si en général je préfère me réfugier au CDI pour lire parce que c'est plus calme), parfois je lis en écoutant mon MP3 même si je me concentre plus sur mon livre que sur la musique.

18) Lire un livre électronique ?
Ca ne me tente pas vraiment, à vrai dire, je crois que je suis bien plus habituée et attachée aux livres de papier avec ses couvertures, ses pages... et leur place dans ma bibliothèque xD Non, pour moi rien ne vaut un bon livre avec des pages et des feuilles même si je suppose qu'on ne peut pas stopper le progrès, tant que les livres électroniques ne détrônent pas les bons vieux livres de papier, moi ça me va... mais je n'irais pas tenter l'expérience.

19) Un livre vous tombe des mains : le lisez-vous jusqu'au bout ?
Ca dépend de quel livre il s'agit, je peux toujours tenter si le résumé ou si la couverture donnent envie de lire, si c'est un livre scolaire je n'ai pas trop le choix, mais en général je me force à lire les premières pages pour voir s'il est bien, s'il me tente pour savoir si je dois le continuer ou non... en général, je lis un livre jusqu'au bout, des fois non mais c'est rare.

20) Le livre que vous ne pouvez pas voir en peinture ?
Révélation ou Breaking Dawn en anglais de Stephenie Meyer, le dernier tome de la saga Twilight, un livre dont on m'avait chanté les louanges, avec autant de frénésie que les trois premiers tomes, que finalement j'ai reposé avec une énorme déception, j'en suis tombée des nues en lisant ce livre que je ne trouve pas si extraordinaire que ça. Au final, pour me remettre de ce livre, je me suis remise à lire Dracula de Bram Stoker avec de vrais vampires, qui boivent du sang humain, qui dorment dans des cerceuils, qui ne scintillent pas au soleil, qui ne s'accouplent pas ni ne sont d'éternels romantiques pourvues de crocs juste mises là pour faire jolies ou pour rendre une histoire d'amour compliquée. Quoique c'est toute la saga Twilight que j'ai pas pû digérer quand j'y repense... sans vouloir être méchante, je ne suis juste pas le bon public pour ce livre. Un peu comme Dracula l'Immortel de Dacre Stoker et Ian Holt, une pseudo-suite de Dracula qui se révèle être du gros n'importe quoi où les personnages sont dénaturés, et pas fidèle à l'univers original, là encore ce n'est que mon avis.

21) Le livre : un objet sacré ou un objet fait pour vivre ?
Heu... les deux à la fois, ça compte ? Plus sérieusement, les livres sont quelque chose de sacré pour moi, un élèment essentiel de ma vie. Ca peut paraître un peu exagéré ou ridicule mais pour moi le besoin de lire équivaut au besoin de respirer pour moi. J'ai toujours énormément aimé lire et ce depuis l'enfance, c'est avec les livres de JK Rowling que j'en suis retombée amoureuse, c'est les livres qui me permettent de rêver, de vivres de belles aventures, des émotions, qui fait travailler mon imagination... j'ai toujours un livre avec moi, dans mon cartable, mon sac à main...

22) Le premier livre qui a déclenché votre passion pour la lecture (du moins le premier dont vous vous rappelez)
Piouff, m'en rappelle plus. Je ne peux pas me rappeller du tout premier livre, de ceux que j'ai lu quand j'avais l'âge d'apprendre à lire mais je sais que dans mon enfance, j'ai beaucoup lu de livres Disney, de bandes-dessinées (les traditionnels Astérix, Tintin, Gaston Lagaffe, Lucky Luke ou Les Stroumph), aussi bien que quelques romans de la comtesse de Ségur, je lisais pas mal étant enfant même si, au risque de me répéter, c'est bel et bien ma redécouverte d'Harry Potter qui a redéclenché ma passion de la lecture. J'avais déjà lu Harry Potter vers mes 10-11 ans mais je suis vraiment devenue fan que vers mes 13-14 ans, âge où je suis retombée amoureuse de la lecture.

23) Quelles sont vos petites manies autour de la lecture ?
- Et bien, déjà, je tiens un blog sur la lecture, ce qui prouve ma passion pour les livres ; j'ai déjà tenu un blog avant mais j'ai fini par le délaisser, ce blog parlait de tout et de rien et je ne trouvais plus la motivation pour le continuer. Mon blog sur la lecture, crée en 2008, est le seul que j'arrive à faire tenir suffisament longtemps, à présent publier mes avis sur des livres lus est devenu comme un hobbie que je prends plaisir à suivre.
- Ensuite, j'ai une petite boîte en métal où je range mes marques-pages quoique certains sont déjà dans des livres. Avant, j'écrivais à chaque début de livre mon nom et prénom mais c'est une habitude que je fais moins souvent, sauf pour les livres que je suis sûre à 100% de garder, de ne jamais me séparer.
- J'essaye toujours de prendre soin de mes livres, ainsi certains déjà abîmés (mes quatre premiers volumes d'Harry Potter, des livres de la comtesse de Ségur vieux de 40 ans si ce n'est plus, mon exemplaire de Roméo et Juliette dont certaines pages se décollent) ayant été réparés par le ruban adhésif, même si je sais que les livres qui finissent par s'abîmer et perdre de leur splendeur avec le temps est inévitable...
- sinon, je veille toujours à emporter un livre avec moi dans mon cartable ou sac à main, ça peut toujours servir si jamais je m'ennuie...
- Toujours prendre un livre avec moi quand je vais prendre un bain !
- Dans les magasins, si un livre me tente, je lis toujours quelques pages afin de voir si le début me plaît ou non.
- Quand j'achète un livre, je fais attention afin de voir s'il n'est pas déjà abîmé, corné, déchiré, manque des pages (je suis déjà tombée sur un livre où les pages étaient mal fixées, je devais tenir le livre à l'envers pour le lire !)
- ... et sans doute d'autres manies qui ne me viennent pas à l'esprit !!

24) De quel personnage de roman aimeriez-vous avoir la vie et pourquoi ?
Honnêtement, je ne voudrais pas avoir la vie d'un personnage de roman, que se soit ceux qui m'ont marqué ou pas, j'aime les personnages mais jamais je ne voudrais avoir leur vie. Bien que la vie de quelques personnages de roman me fascinent, m'ont marqué... je ne voudrais pas avoir une telle vie, qu'elle m'ait plu ou non. Ma vie me convient et même si j'en avais le pouvoir, je ne voudrais pas vivre la même vie que les personnages de roman que je connais.

25) Livre de poche ou broché :
Je peux lire les deux, mais j'avoue avoir une nette préférence pour les livres de poches qui sont plus maniables et qu'on est sûr de pouvoir emporter partout, c'est plus aisé pour lire et ça prend moins de place dans la bibliothèque, c'est pour ça que j'ai troqué les trois derniers gros tomes des livres Harry Potter pour les avoir en version de poche.

26) Es-tu pour le partage des livres ?
Parfois c'est une bonne chose, j'ai pû découvrir de bons livres par le partage des livres, concernant mes propres livres, il m'arrive que le père de la meilleure amie de ma soeur avec qui je m'entends bien m'en emprunte, du moment qu'il me les rende, qu'il ne me les rende pas en retard, et qu'ils soient en bon état. C'est comme pour les livres voyageurs, je trouve que c'est une bonne chose, j'en ai déjà fait voyager avant qu'ils ne me reviennent et j'ai déjà reçu des livres prêtés par la poste, je ne dis pas ne pas faire confiance au destinataire du livre, j'ai juste peur que le livre se perde à la poste ou qu'on ne me le rende jamais selon les personnes. Je suis quelque peu possessive envers mes bouquins xD

27) As-tu des livres dédicacés ?
Oui, depuis peu j'ai mon exemplaire de La soirée de Nicolas Galiot dédicassé. Mon ancien professeur a eu la gentilesse de me signer mon exemplaire de son roman et j'en suis contente. Par contre, je voudrais mes Harry Potter dédicassés par JK Rowling ou un de mes tomes des Chroniques des vampires signé par Anne Rice, parce que je n'oserais jamais aller au Japon pour avoir une dédicasse de CLAMP ou de Yana Toboso (... c'est beau de rêver, non ?)

28) Aimes-tu lire ? Pourquoi ? Ou alors n'aimes-tu pas lire ?
Evidement que j'aime lire, ça me permet de m'évader, voyager dans d'autres mondes, m'échapper un peu du monde réel, vivre des émotions que seul un livre peut me faire ressentir, imaginer plein de choses, faire des rencontres uniques, vivre des moments magiques et intenses...

29) Quelles sont tes lectures préférées ?
Je lis de tout mais j'avoue avoir des préférances pour les livres (de tout genre) en rapport avec l'Histoire, là aussi peu importe l'époque mais j'ai une nette préférence pour la Résistance française durant la seconde guerre mondiale où les époques d'Henri IV, Louis XIV, Napoléon Bonaparte ou l'ère victorienne. J'aime aussi la littérature jeunesse, plus particulièrement lorsqu'elle se penche vers le fantastique/merveilleux, sinon il y a la littérature vampirique, et quelque fois même du policier mais plus du policier classique et non moderne, plus vers l'époque de Conan Doyle ou Agatha Christie. J'aime aussi beaucoup lire des mangas.

30) Quelles sont les lectures que tu n'as pas aimé ? Pourquoi ?
La saga Twilight de Stephenie Meyer que je n'ai pas trop aimé en somme : trop fleur bleue, l'éloignement trop grand au mythe du vampire et du loup-garou, certains personnages dont Bella qui, apparemment, ne peut pas vivre sans son petit-ami, c'est un personnage que je trouve exaspérant, et encore d'autres choses qui ne me viennent pas à l'esprit...

31) Es-tu lecteur amateur ou passionné ?
Passionnée !!

32) Peux-tu résumer un ou plusieurs livres que tu as particulièrement aimé ?
Je pense que oui, même si je suis sûre que j'oublierai quelques élèments au passage, je pense pouvoir résumer un livre dans sa totalité ou en un résumé bref selon les livres et/ou mon désir à tout révéler ou pas. Pour certains livres dont la lecture est lointaine, je ne pourrais faire qu'un bref résumé, pour ceux que je connaîs suffisament bien, que je connais aussi par coeur, là oui je pense pouvoir faire un résumé plus long et détaillé.

33) As-tu un ou plusieurs écrivain(s) préféré(s) ? Pour quelles raisons ?
J'admire profondément JK Rowling qui restera sans doute the auteur pour moi. Pas seulement parce qu'elle est l'auteur d'Harry Potter, aussi pour sa plume, son imagination incroyable, ses livres aussi bien-sûr mais aussi parce qu'elle est profondément humaine. Surtout depuis que j'ai vu A Year in the Life of JK Rowling qui m'a confirmé ce fait. Elle est humaine, sensible, agréable avec ses fans, elle a donné à beaucoup d'enfants et adolescent l'amour de la lecture, elle m'a redonné le goût de la lecture et l'envie d'écrire à mon tour mes propres histoires. J'ai beaucoup de respect pour elle, je trouve que c'est une grande dame. Sinon, j'aime beaucoup Anne Rice pour sa plume épatante qui me fait frissonner, sa Chronique des vampires est tout simplement épatante, formidable. J'aime aussi Conan Doyle pour son Sherlock Holmes, son art d'inventer des enquêtes policières qui coupent le soufflent ou épatent tout simplement, et même ses autres histoires comme les aventures du professeur Challenger ; ainsi que Oscar Wilde pour ses écrits, son humour, son ironie, ses citations légendaires et ô combien vraies...

34) Propose six livres que tu as déjà lu.
Harry Potter (JK Rowling), Entretien avec un vampire (Anne Rice), Le chien des Baskerville (Conan Doyle), Le petit Nicolas (Sempé et Goscinny), L'importance d'être Constant (Oscar Wilde) et De bons présages (Neil Gaiman et Terry Pratchett).

35) Quel est ton héros ou ton héroïne préféré(s) ? Pourquoi ? Dans quelle oeuvre se trouve-t-il (elle) ?
Un seul, encore ? Raah, mais c'est pas assez un seul ! J'ai beaucoup de personnages préférés moi !
- J'ai déjà un énorme faible pour Remus Lupin (Harry Potter) dont j'étais déjà littéralement tombée amoureuse depuis le tome 3, je trouvais qu'il était l'homme parfait par excellence ! Lycantrophe discret, professeur idéal, homme torturé mais toujours d'une incroyable gentilesse et douceur.
- Ensuite, j'aime beaucoup Louis de Pointe du Lac (Chronique des vampires) que je trouve très humain, sensible et attachant pour un vampire...
- puis je me suis toujours attachée au docteur John Watson (Sherlock Holmes), qui néglige ses qualités mais qui est en fait l'ami idéal pour le détective : patient, aimable, fidèle, un peu paternaliste mais bon. Il a ses qualités et ses défauts, mais ça le rend humain. Il est la touche fraîche, humaine et divertissante dans les aventures de Sherlock Holmes. Et ca me peine de le voir très souvent dans les pastiches ou films comme étant un gros toutou idiot juste bon à suivre Holmes, il mérite mieux que ça...
- L'ange Aziraphale aussi (De bons présages), un second Remus Lupin si on veut, libraire, anglais, souvent heureux, ange presque parfait qui fait parfois quelques entorces au réglement sans pour autant déchoir. A notamment réussi à devenir ami avec le démon qui fut le serpent ayant tenté Eve avec une pomme...
- Matilda dans l'oeuvre de Roald Dahl, adorable, intelligente, précoce, vive, une incroyable petite fille amoureuse de la lecture.
- Van Helsing (Dracula) que je vénère beaucoup.
- et encore tant de personnages que je n'ai pas en tête !

36) Les livres t'ont-ils déjà poussé à faire des folies ?
Presque me ruiner on dira mais presque, hein. En général, je surveille bien le prix quand je veux acheter (radine moi ? noon, juste prudente avec mes économies) car même si j'aimerais faire des folies quand j'entre dans un magasin où je suis sûre de retrouver des livres, je dois m'abstenir.

37) Quelle est ta lecture du moment ?
De Gaulle (T.2) La solitude du combattant, de Max Gallo. Depuis le 70è anniversaire de l'appel du 18 Juin, ce grand monsieur m'intéresse beaucoup et il s'avère que j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour Charles de Gaulle, c'est sans doute aussi causé par mes grands parents maternels qui parlaient souvent de De Gaulle qu'ils admiraient et respectaient beaucoup.

38) D'où te vient la passion du livre ?
Depuis ma relecture des Harry Potter en 2004, je suis retombée amoureuse de la lecture. Pas que je lisais pas avant, je lisais et même beaucoup mais pas avec autant d'enthousiasme, et c'était surtout beaucoup de BDs et quelques romans, maintenant je varie et lis beaucoup plus qu'avant. C'est en relisant mes Harry Potter durant l'été 2004 que j'ai eu comme un second coup de foudre pour les livres que j'avais un peu délaissé pour le dessin. Maintenant je lis plus, je varie et ai beaucoup plus de livres dans ma bibliothèque. JK Rowling m'a un peu donné l'envie de lire ce qui me tombait sous la main !

39) Y a-t-il un livre que tu n'as jamais réussi à terminer ?
Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, j'avais du mal à m'attacher à l'auteur et à sa vie, que je n'approuve pas tout ce qu'il écrit (sa manière de penser n'est pas la mienne et je ne suis pas d'accord avec la plupart de ses idées, il est assez pessimiste sur l'homme, un peu comme Blaise Pascal), et puis je crois que je lui préfère encore son rival, ce cher Voltaire.

40) Y en a-t-il que tu ne reliras jamais ?
Je ne peux pas dire, les goûts et les avis changent avec le temps... je peux dire non à quelque chose et dire oui pour la même chose dans quelques mois, si ce n'est années. Même si c'est des livres que j'ai pas aimé. Il y a des livres que j'ai aimé étant plus jeune et que je trouve assez enfantin et/ou ridicule aujourd'hui. Donc, je ne peux pas dire.

41) Quel est le livre qui se rapproche le plus de ta vie personnelle, qui reflète ta vie ou t'aide dans les moments difficiles ?
Hummm, je n'ai pas vraiment de livre qui, à ma connaissance, se rapprocherait de ma vie personnelle. Aucun livre qui me rappellerait ma propre vie. Une bonne ou une mauvaise chose ? Allez savoir. Il faut dire que je lis surtout pour m'échapper du monde réel et voyager dans un autre monde. Par contre, j'ai souvent relu les Harry Potter quand mon moral était au plus bas et/ou qu'il se passait des moments difficiles dans ma vie, sinon c'était les livres Le Petit Nicolas de Sempé et Goscinny qui ne manquent jamais de me faire rire ou sourire, c'est léger, divertissant et drôle, rien de mieux pour faire du bien au moral quand il est au plus bas.

42) Combien de temps te faut-il pour lire un livre ?
Ca dépend du livre, du temps que je dispose et du nombre de pages. Si c'est un livre pour l'école, je peux prendre plus de temps qu'un livre normal, ou le contraire. J'ai déjà lu des classiques pour l'école assez rapidement (comme Les Liaisons Dangereuses). Si le livre me plait, je peux le finir en quelques jours, si ce n'est un jour mais tout dépend du nombre de pages car il faudrait vraiment que le livre me plaise. Mais en général, je dirais entre une ou deux semaines, peut-être plus mais ça c'est pas fréquent.

43) As-tu une collection de livres préférées ?
J'aime bien Folio Junior et Pocket mais je n'ai pas vraiment de préférence... mais c'est sûr que je préfère les livres de poches maniables, souples mais pas trop et faciles à emporter sans encombres.

44) Aimes-tu lire des livres adaptés au grand écran ? Où vois-tu les différences ? Penses-tu que le film est une version vivante et fidèle au livre, ou une façon de voir l'histoire par un scénariste, c'est-à-dire une liberté ?
J'aime le cinéma et les livres, parfois des films m'ont permi de connaître la version en livre (que je préfère dans la plupart des cas) et parfois j'arrête de voir la version en film si celui-ci ne respecte pas trop le livre (ça m'est arrivé avec le Dracula de Bram Stoker et celui filmique de Coppola), parfois je peux préférer la version du film mais c'est rare, parfois le livre peut être très fidèle malgrè quelques petites libertés mais ce n'est pas gênant et on peut aimer le film alors, ou on a des films qui dénaturent les livres, j'ai été clairement déçue par l'adaptation filmique des tomes 3 et 6 d'Harry Potter, et par La Reine des Damnés, tome 3 de la saga d'Anne Rice alors que l'adaptation du tome 1 était formidable. Mes avis divergent donc. Je préfère souvent le livre, mais certain films adaptés de livres peuvent se révéler bien même s'il est clair qu'un film ne peut pas reproduire fidèlement le livre qu'il adapte au cinéma sans quelques libertés de la part des scénaristes.

45) Lorsque tu lis un livre, lis-tu d'autres du même auteur ?
J'ai déjà fait ça avec JK Rowling et si elle en publie d'autres, je la suivrai. J'ai plusieurs livres du même auteurs comme Voltaire, Conan Doyle, Anne Rice même si en général, ce sont des livres d'une série.

46) Est-ce que la lecture t'aide ou t'as aidé pour les cours de français ?
Oui, surtout pour l'orthographe, comme je lisais beaucoup, je n'avais aucun mal en orthographe en école primaire, ça m'a aussi permi d'améliorer mon style d'écriture et de style même si de ce niveau-là, il y a (je pense) encore du travail à faire.

47) Lis-tu des livres en une autre langue que ta langue maternelle ? Où vois-tu l'intérêt d'en lire ou de ne pas en lire ?
J'ai quelques livres en anglais, je peux être capable de lire dans cette langue sans grandes difficultés et sans à avoir à ouvrir tout le temps le dictionnaire anglais/français. Ca me permet d'améliorer mon anglais écrit, d'aggrandir mon vocabulaire anglais, de comparer parfois la VF et la VO et la VO est souvent la plus intéressante (passages coupés dans la VF, changements, différences pour les expressions et jeux de mots...)

48) Quel regard portes-tu envers les personnes qui ne lisent pas ?
Aucun regard particulier. Libre à eux de lire ou de ne pas vouloir lire. C'est leur vie, pas la mienne. Chacun ses goûts. Je sais par exemple que ma soeur cadette n'aime pas trop lire, si elle lit, c'est des magazines et des BD, mais j'essaye quand même de la pousser un peu même si ça la rend grognon.

et mes propres questions :

49) Lire aux toilettes ?
50) Lis-tu des BDs/Mangas ?