lundi 31 mars 2014

Le 10e Royaume.

Le 10e Royaume/The 10th Kingdom.
Réalisé par Simon Moore.
Une saison (05 épisodes de 75 minutes)
Sorti en 2000.



Avec : Kimberly Williams, John Larroquette, Scott Cohen, Daniel Lapaine, Dianna Wiest, Camryn Manheim, Ed O'Neill, Rutger Hauer...








Synopsis :

Projetée à travers un miroir magique, Virginia va se laisser entraîner dans une folle aventure, dans une réalité où fées et sorcières côtoient lutins, princes et autres créatures incroyables. Le prince Wendell White, transformé en chien par sa méchante belle-mère le jour de son couronnement, compte sur l'aide de Virginia pour récupérer son trône...

Mon avis :

J'ai fait récemment découvrir à ma petite sœur Le 10e Royaume, un film que j'avais vu pour la première fois diffusé sur M6 quand c'était la période des vacances de Noël, ce film/téléfim est passé il y a quelques jours sur le câble, et j'en ai profité pour regarder aussi avec ma sœur car la version de M6 avait coupé plein de passages pour en faire un film en deux parties. Pas malin du tout, mais ce n'était pas la première fois que je voyais la chaîne couper des extraits ou changer des paroles de personnages...

Je confirme que le film est bien mieux avec tous ses passages en entier, c'est plus cohérent, plus intéressant et ça m'a confirmé que j'aimais vraiment ce film (enfin, je dis film... film en cinq parties alors !), un vrai coup de cœur, je ne peux que conseiller. Je serais même tentée de découvrir un jour l'oeuvre qui a été inspirée de la série, même si le roman de Dean Wesley Smith et de Kristine Kathryn Rusch (The 10th Kingdom : Do you believe in magic ?) n'existe que dans sa version originale.

Comment commencer ? C'est l'histoire d'un prince, Wendell, prêt à être couronné roi d'un royaume dans un monde magique, un monde qui a vu vivre les héros et héroïnes des contes de fées que l'on connaît si bien : Perrault, Grimm... avec Blanche-Neige, Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge, les nains, la marâtre de Blanche-Neige... Ces femmes comme Cendrillon ou Blanche-Neige ont fondé ces neuf royaumes magiques et le prince Wendell est le petit-fils de Blanche-Neige ; malheureusement, l'ancienne apprentie de la marâtre de Blanche-Neige, plus communément nommée la Reine, s'échappe de sa prison et parvient à transformer Wendell en chien, et le chien de la Reine prend l'apparence du prince. Son but ? Mener au trône le faux Wendell pour régner sur les 9 royaumes, afin de venger la marâtre de la Reine Blanche.  Wendell, en chien, parvient à s'échapper et atterrit, par l'intermédiaire d'un miroir magique, à Manhattan où il sera recueilli par une jeune fille, Virginia, et son père, Anthony... mais comment expliquer à cette charmante famille sa situation, et les convaincre de l'aider ?

Je n'en dit pas plus, de peur de révéler le film, ce qui serait dommage :) Comme j'ai dit, c'est un vrai coup de cœur, presque impossible de ne pas aimer (mais bon, les goûts différent). Les fans de fantastique, de magie et des contes de notre enfance seront comblés. Un vrai film fantastique dans tous les sens du terme, une histoire incroyable dans un monde où des femmes comme Cendrillon ou Blanche-Neige ont régné il y a environ 200 ans, on retrouve toujours d'une façon ou d'une autre un clin d’œil vers ces contes, vers les héroïnes de ces contes. Les décors sont un régal pour les yeux, très bien imaginés, beaux, intéressants, on aimerait bien les visiter : Kissingtown (la ville où tout le monde est amoureux), la mine des nains, les châteaux, le village des bergers... Rien à redire au niveau des personnages non plus, j'avoue avoir été subjuguée par la Reine et par Wolf. J'ai bien aimé le jeu des acteurs, les effets spéciaux sont réussi, pas d'extrême à ce niveau-là, juste ce qu'il faut, de belles images, ainsi que la musique ('Wishing on a star', la musique de l'opening, aaah), des scènes mémorables (Le tombeau de Blanche-Neige et son inscription ou la prison avec les souris qui parlent allemand, etc)

Sans doute l'un de mes films préférés, on y plonge facilement, on se laisse entraîner dans un univers entre rêve et réalité, dans ce monde magique et envoûtant, c'est sublime. J'ai remarqué la présence de morales, c'est assez rare à voir dans un film, c'était une agréable  surprise, mais puisque ce film s'inspire des contes de Grimm/Perrault, les producteurs ont décidé d'insérer un peu de morale ?

Enfin bref, bref, bref, j'ai assez blablaté sur ce film, je pense que vous auriez compris que Le 10e Royaume reste pour moi un véritable coup de cœur.



Wolf (Scott Cohen) et Virginia (Kimberly Williams)

Extrait/Citation :

VIRGINIA : Ne vous approchez pas de moi !
WOLF : Calmez-vous, je ne suis plus du tout la même personne, je viens de finir une thérapie où j'ai réalisé que, pour moi, la nourriture était un substitut d'amour. J'ai les livres pour vous le prouver : 'Briser le cercle vicieux', 'Comment soigner son mal en à peine sept jours', 'Arrêtez de culpabiliser par pitié' et 'Conseil pour les incontinents' que j'ai pris par erreur mais sinon tous les autres sont bons !
VIRGINIA : Si vous vous approchez encore, je vous promet de vous arracher les cheveux !
WOLF : Oh ! Il me semble bien que l'on appelle cela une menace... *petit bruit de loup* Ne le prenez pas mal surtout, mais j'ai le sentiment que vous n'avez pas totalement confiance en moi.
VIRGINIA : Je n'ai pas du tout confiance en vous ! Vous avez essayé de manger ma grand-mère !
WOLF : Oh non... c'était pour plaisanter, les loup-garous adorent faire semblant d'être capables des pires atrocités... Enfin bon, je n'aurais jamais mangé votre grand-mère, à l'âge qu'elle a, sa chair est bien trop ferme ! Même pas avec une petite sauce ! Sa peau est singulièrement trop épaisse ! ... Bon, si j'avais vraiment rien d'autre sous la dent, je la mangerai, mais il faudrait vraiment que j'ai faim !

vendredi 28 mars 2014

La plume du Quetzalcoalt - Julien Pinson.

Quatrième de couverture :

Après sept années passées au Nouveau Monde, le Pacifieur Impérial Arthorius revient à Rome avec, dans ses bagages, un colis bien embarrassant : une plume étrange qui jette le discrédit sur une des figures majeures de l'Empire Romain Millénaire : La Déesse Athéna, elle même. Arthorius se trouve alors plongé, malgré lui, au centre des intrigues olympiennes dans une enquête qui le conduira jusqu'à la Frontière, au cœur des Montagnes Rocheuses. Au fil de son voyage rien ne lui sera épargné, ni les courses poursuites avec les gangs de Néo Rhodes, ni les fusillades avec les tribus indiennes, pas même la compagnie de Dom, un faune vétéran de la légion, adepte du sarcasme à outrance.


Emprunt médiathèque.




Mon avis :

Je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard, à la médiathèque, je errais à la recherche d'un livre qui pourrait me plaire quand j'ai été attirée par la couverture du livre, placé en évidence sur une étagère. La couverture est en effet très jolie, d'autant plus que la figure d'une statue d'Athéna et la mention du nom d'une divinité aztèque sur la couverture a fini de me convaincre. Je l'ai donc emporté avec moi et l'ai terminé il y a peu. Alors, verdict ?

Si je ne me souviendrais pas de ce roman comme étant un roman extraordinaire, je retiendrais les personnages mais plus particulièrement l'univers peint par l'auteur dans lequel prend place le roman. Attention néanmoins, quand je dis que je n'ai pas trouvé ce roman extraordinaire, cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé. J'avoue ne pas avoir été emballée plus que ça (mettons ça sur le fait que j'ai lu ce roman de façon assez irrégulière en pleine période scolaire où j'étais prise par la fac), mais il n'empêche que j'ai passé un bon moment dans l'ensemble, que c'était une lecture divertissante et que j'ai été séduite par l'univers que nous offre l'auteur dans ce roman. 

En effet, dans cette histoire, nous sommes à des temps modernes (j'ignore l'année mais les trains sont, me semble-t-il, des trains à vapeur) où l'empire romain n'a pas chuté et est toujours au sommet de sa puissance. Bien que gardant quelques signes de sa glorieuse époque antique (tels que le Sénat, les tuniques, les divinités, les noms en -ius ou -us, etc.) a su avancer avec l'Histoire et se moderniser et notamment implanter des colonies dans le Nouveau-Monde, soit l'Amérique, comme la Nouvelle-Rhodes que nous visitons dans le roman. Ces deux univers - la Rome antique et la modernité - semblent à priori difficile à rapprocher mais l'auteur a su les mêler avec intelligence pour nous offrir un univers réaliste, vraisemblable, les technologies sont introduites avec bonne mesure et n'écrasent pas l'aspect plus antique que Rome a su conserver.


Représentation de Quetzalcoalt, 
sous sa forme animale.
L'idée de l'empire romain qui ne se soit pas effondré et qu'il ait continué après l'Antiquité est intéressante et m'a beaucoup plu, quel voyage étrange que celui d'un empire romain encore d'actualité, avec des éléments plus modernes comme le train ou les canons. S'ajoute à cela un aspect plus mythologique. Notre héros coutoie un satyre à la langue bien pendue et au sens du sarcasme acéré : Domini, nommé plus familièrement Dom, et que j'ai pris plaisir à suivre à cause de la touche d'humour qu'il apportait et pour sa loyauté envers Arthorius. Autre élément mythologique : la place des dieux de divers panthéons. Aucune mention au christianisme, le panthéon greco-romain est celui présent dans le roman, plus particulièrement sous leur appellation grecque et qui apparaissent à certains mortels lors d'un conseil, conseil auquel Arthorius va participer car il a découvert au Nouveau-Monde une plume qui n'a rien d'une plume ordinaire et qui aurait appartenu à Quetzalcoalt, la divinité aztèque qui revêt souvent une apparence de serpent à plume géant. Or, Athéna aurait détruit ce serpent des années de cela. Peu satisfaits d'être remis en question, les dieux ordonnent à Arthorius de mener l'enquête...

Arthorius est Pacifieur pour Rome, bien que sa mission l'engage à ne prendre parti pour aucun camp et d'agir comme un diplomate, sa mission est de maintenir une paix diplomatique entre Rome et les autres pays, de garder des relations politiques et diplomatiques pacifiques, il veille à cela. En tant que tel, Arthorius connaît de nombreuses langues, dont celles des Apaches dont on fait la connaissance. Arthorius est aussi un personnage intelligent, qui analyse ses interlocuteurs afin de les cerner, de voir à qui il a affaire et de quel tempérament est faite la personne en face de lui, de plus c'est un personnage plutôt débrouillard, bref plaisant à suivre (même si j'avoue que celui à m'avoir plus marqué est le satyre), j'ai aussi aimé le personnage du celte Scythe, assez sombre et inquiétant, bien que j'ai cru qu'il aurait joué un plus grand rôle dans l'histoire. J'aurais aussi aimé revoir Aponi et sa sœur après la résolution de l'affaire. Je me demande d'ailleurs si l'auteur envisage une suite, d'écrire une nouvelle intrigue avec les même personnages et le même univers ?

Outre les divinités grecques (peu présentes, souvent mentionnées), nous avons donc Quetzalcoalt, qui fait plus office ici de grand monstre mythologique que divinité aztèque car dans la mythologie aztèque, Quetzalcoalt est une divinité plutôt bienveillante malgré son apparence de gros serpent à plume (l'apparence humaine n'est pas plus séduisante, on préférera l'apparence animale, enfin passons), mais les divinités aztèques étant si peu exploitées dans le domaine de la fiction, je ne chipoterais pas sur ce coup-là. J'ai également apprécié les mentions à certaines divinités amérindiennes, comme Coyote. Mais toutes ces divinités, on en parle beaucoup, mais elles sont peu présentes, en revanche les créatures mythologiques sont bel et bien là : centaures, minotaures, satyre... et ce n'est pas l'action qui manque, il y a pas mal de rebondissements.

J'aurais peut-être aimé voir les divinités plus présentes, quelques descriptions supplémentaires notamment au niveau de certaines inventions que j'ai eu du mal à me visualiser, et peut-être aussi le lexique de fin méritait quelques mots de vocabulaire supplémentaire tel que dictateur et hoplite. Etant étudiante en histoire, je connais la signification de ces mots mais beaucoup savent-ils qu'un hoplite est un soldat et qu'un dictateur chez les Romains n'est pas le genre de dictateur que notre esprit contemporain s'imagine ? Néanmoins, j'ai passé un bon moment avec ce roman, et ma foi, je ne dirais pas non à une suite !

Extrait :

L'euphorie de la fête, de l'alcool et du calumet quitta d'un coup le Pacifieur. Il prit une grande inspiration et tenta de se concentrer. L'homme masqué, quant à lui, ne le quittait pas du regard. Arthorius ne douta pas longtemps du motif de sa présence et il ne fut même pas étonné quand il vit que l'autre tenait un poignard.
- Vous ne devriez pas danser avec un truc pareil dans les mains. C'est un coup à se crever un œil.

III.

Ce billet est une participation au challenge :

vendredi 21 mars 2014

Les Lames du Cardinal (T.1) - Pierre Pevel.

Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l'une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne. L'espionnage, l'assassinat, la guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins... et même la sorcellerie, qui est l'œuvre des plus fourbes adversaires du royaume: les dragons !

Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d'Espagne est tombée entre leurs griffes... Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n'ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l'heure est venue de reformer l'élite secrète qu'il commandait jadis, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal !


Il était temps que j'écrive cette chronique, depuis le temps que j'ai terminé cette lecture, mais j'étais une fois de plus occupée par la fac et je n'avais aucune motivation pour venir ici écrire mes impressions, mais je suis lasse et honteuse de laisser ce laisser ce blog avec des mises-à-jours irrégulières d'autant plus que j'ai bien aimé cette lecture, ainsi je me dépêche d'écrire mes impressions avant d'avoir oublié les souvenirs de cette lecture, et pour que je puisse enfin rattraper mon retard sur ce blog ! hormis ce livre, j'ai un autre livre ainsi que deux films à chroniquer ici.



L'édition de poche avec Folio.
Je n'ai jamais eu la fièvre "Trois Mousquetaires" où j'étais avide de lire un roman d'aventure se situant dans la France de Louis XIII ou Louis XIV, avec une histoire de cape et d'épée, de trahison et complots en tout genre... je n'ai même jamais lu les fameux Trois Mousquetaires de Dumas (ce que j'espère faire un jour), et si Les Lames de Cardinal n'offrent aucun Mousquetaire, j'ai voulu tenter pour la première fois un roman de cape et d'épée. La particularité de celui-ci est qu'il offre une pincée de fantasy avec des dragons. Fantasy et histoire, le mélange a-t-il fonctionné ? Déjà, un petit mot sur la couverture que je trouve attirante et qui reflète bien l'image que l'on pourrait se faire de la France du XVIIe siècle, mais je dois dire que la couverture offerte par les éditions de poche est tout aussi jolie, présentant la figure familière du cardinal de Richelieu avec son petit dragon. Pour entrer dans le vif du sujet, commençons par présenter les Lames du Cardinal, ce petit groupe d'aventuriers, toujours prêts à tirer l'épée pour le bien-être de la France, qui se compose de messieurs et d'une dame, tous regroupés pour combattre un ennemi qui se fait de plus en plus puissant : la Griffe Noire, association composée de dragons, des créatures anciennes qui entendent prendre la tête de l'Europe. Déjà bien implantée en Espagne, elle s'est donnée pour but de conquérir la France... encore intacte grâce aux interventions des Lames, mais la Griffe Noire demeure et n'a pas dit son dernier mot. Devant l'urgence de la situation, Richelieu, premier ministre de Louis XIII, qui tire habillement les ficelles de la politique, décide de faire appel - après des années d'absence - à ses célèbres Lames, d'autant plus que l'ennemi est farouche et que les dragons peuvent prendre une apparence humaine...

Loin d'avoir été tenue en haleine, je dois cependant avouer que Pierre Pevel a la maîtrise du suspens et des révélations dans ce tome, il y a certaines scènes ou révélations que l'on ne s'attend pas à voir venir, c'est le cas pour certains personnages comme le fameux Saint-Lucq. On découvre ainsi avec surprise qu'untel était en fait à la solde des "méchants", qu'un autre jouait un double-jeu, qu'un autre n'est pas celui qu'on croyait... sans pour autant avoir toutes les réponses à nos questions qui seront - je le pense - dans les tomes suivants, à savoir : les liens entre Richelieu et la Griffe Noire, pourquoi la Griffe Noire veut-elle s'emparer de la France et l'Europe ? qu'espère-t-elle en tirer... bref, les questions ne manquent pas et c'est tant mieux car ça donne envie de savoir la suite, surtout après l'énorme révélation de fin de tome et j'espère encore que c'est de la comédie de la part d'un certain personnage.

J'ai aussi aimé le contexte de l'histoire : Paris et ses environ, de l'an de grâce 1633, découvrir la capitale du XVIIe siècle avec ses petites rues pavées, ses faubourgs, les complots autour de la cour du roi et du cardinal, on sent qu'il y a eu un travail de recherche, notamment sur Paris et l'histoire de la construction de ses différents quartiers, ce qui montre bien que l'auteur a voulu reconstituer le plus fidèlement possible le Paris du XVIIe siècle et son ambiance, même au niveau du vocabulaire où l'on retrouve quelques mots de l'époque et j'ai apprécié cette initiative. J'ai également apprécié la beauté des descriptions, la plume de l'auteur est agréable et les descriptions bien menées. L'ouvrage se lit bien, d'autant plus que les chapitres sont courts et se lisent très bien. Les personnages, pour la plupart, sont plaisants à suivre et les dénouements imprévisibles donnent envie de continuer et on ne suit jamais le même personnage mais cette alternance des personnages ne m'a pas facilité la tâche pour bien les découvrir et m'y attacher.

Cependant, chacun a ses secrets et un passé qui a fait du personnage celui qu'il est, sans toutefois parvenir à cerner les personnalités de chacun, chacun peut encore nous surprendre... pour le meilleur et pour le pire. Nous avons une panoplie de personnages, cependant je n'ai eu aucun mal à tous les reconnaître et deux ont paru sortir du lot pour moi car plus intéressants : je parle de La Fargue des Lames, et Saint-Lucq, le sang-mêlé, quoique j'ai aimé suivre Leprat également et que je me demande comment Agnès, la seule femme des Lames, pourrait évoluer. Va-t-elle s'ouvrir plus ou demeurer mystérieuse et inaccessible (ce qu'elle m'a paru être) ? et puis savoir : mais bon sang, il prévoit QUOI Richelieu ? Il nage vers quel courant ??

J'aurais aimé en savoir plus sur la mythologie installée par l'auteur, à savoir les dragons, leur place dans l'Histoire et comment ils se sont mélangés aux humains et ont finis par revêtir une apparence humaine. Ce premier tome ne nous a révélé que peu de choses sur eux, à savoir : qu'ils existent depuis très longtemps, qu'ils ont fini par se mélanger à la population humaine, qu'ils sont attirés par l'or, qu'ils peuvent revêtir une apparence humaine, que les vrais dragons (s'entend les purs) n'existent presque plus, ne restent plus que les sangs-mêlés comme Saint-Lucq, ceux issus de l'union d'un humain et d'un dragon, qu'une grave maladie causée par les dragons peut infecter les humains qui peuvent en mourir, et que des petits dragonnets faisant office de pigeons voyageurs font fureur chez les nobles en Europe. 

Cependant, l'histoire était plaisante dans l'ensemble, même si ce ne fut pas un coup de cœur, j'aime assez pour vouloir découvrir la suite mais pas avec impatience. cela dit, l'étudiante en histoire que je suis a aimé ce roman et je trouve que l'auteur a su très bien allier la fantasy et l'histoire. Il n'y a pas trop de fantasy qui pourrait rendre l'histoire et l'Histoire irréaliste, et cette histoire de cape et d'épée a son charme, je dois l'admettre, c'est un bon roman jeunesse, je ne crache jamais sur une bonne histoire avec de la fantasy, de l'Histoire, des complots et des combats à l'épée !

mardi 18 mars 2014

Top Ten Tuesday : Le début des 10 derniers livres lus.


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire qui prend lieu chaque mardi, et qui a été initié par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani. Chaque semaine est lancé un thème en rapport avec la lecture et le but est de répondre au thème en faisant une liste de 10 réponses.

Le thème choisi est celui du 19 novembre 2013. Il ne s'agit cependant pas ici forcément des 10 derniers livres lus car la plupart des derniers livres que j'ai lu étaient des emprunts et que je ne peux pas récupérer ces livres pour recopier le début. Parmi ces livres, je compte aussi les relectures que j'ai faites récemment. Certains titres listés ne sont pas encore chroniqués sur ce blog, mais ça devrait venir.

Le début des 10 derniers livres lus.

1.

 « Je suis un Français libre

Je crois en Dieu et en l'avenir de ma patrie
Je ne suis l'homme de personne
J'ai une mission et je n'en ai qu'une : celle de poursuivre la lutte pour la libération de mon pays […] »


Traits d'esprit de Charles de Gaulle, choisis par Marcel Jullian.

2. 

« Creusée dans le sol au cœur d'un immense pentacle gravé à même les dalles nues et froides, la cuve occupait le centre de la crypte, sous une voûte soutenue par des colonnes massives. »


Les Lames du Cardinal (T.1), de Pierre Pevel.

3. 

« Il y a bien longtemps, dans une très lointaine galaxie...L'Ancienne République était une République de légende, plus grande que l'espace ou le temps. Inutile de dire où elle se situait ni d'où elle venait. Il suffisait de savoir que... c'était la République. »


La Guerre des Étoiles (T.1), de George Lucas.

4. 

« On n'a que quelques heures, alors écoute bien.Si tu entends cette histoire, ça veut dire que tu es déjà en danger. Sadie et moi sommes peut-être ta seule chance. File à l'école. Trouve le casier. Je ne précise pas quelle école ni quel casier. Si tu es la personne que je crois, tu sauras. »


La Pyramide Rouge, de Rick Riordan.

5. 

« Si un invité meurt inopinément chez vous, ne prévenez surtout pas la police. Appelez un taxi et dites-lui de vous conduire à l'hôpital avec cet ami qui a un malaise. Le décès sera constaté en arrivant aux urgences et vous pourrez assurer, témoin à l'appui, que l'individu a trépassé en chemin. Moyennement quoi, on vous fichera la paix. »


Le Fait du Prince, d'Amélie Nothomb.

6. 

« Il ressemble à un mort vivant, pensa Xizor. On dirait un cadavre momifié décédé depuis plus de mille ans. C'est étonnant qu'il soit toujours en vie mais ça l'est bien moins que le fait qu'il soit l'homme le plus puissant de toute la galaxie. Il n'est même pas si âgé que cela ; c'est un peu comme si quelque chose le rongeait de l'intérieur, inexorablement. »

Les Ombres de l'Empire, de Steve Perry.

7. 

« La feuille était posée sur le siège en cuivre de la limousine blindée. La femme s'en saisit et la contempla quelques instants, relisant pour la centième fois les quatre noms inscrits dessus. Sa décision était prise : elle devait agir sans attendre.'Gouverner, c'est prévoir', avait dit un journaliste français du siècle dernier. »

Loup y es-tu ?, d'Henri Courtade.

8. 

« En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C'était un vieillard d'environ soixante-quinze ans ; il occupait le siège de Digne depuis 1806. »


Les Misérables, de Victor Hugo.

9. 

« A Berlin, 8 auguste 1736. Monsieur, quoique je n'aie pas la satisfaction de vous connaître personnellement, vous ne m'en êtes pas moins connu par vos ouvrages. Ce sont des trésors d'esprit, si l'on peut s'exprimer ainsi, et des pièces travaillées avec tant de goût, de délicatesse et d'art, que les beautés en paraissent nouvelles chaque fois qu'on les relit. »


Correspondance de Voltaire avec le roi de Prusse, par Édouard de Pompéry.

10. 

« Il était sept heures d'une soirée très chaude, sur les collines de Seeonee, quand père Loup s'éveilla de son somme journalier, se gratta, bâilla et détendit ses pattes l'une après l'autre pour dissiper la sensation de paresse qu'il sentait encore à leurs extrémités. »

Le Livre de la Jungle, de Rudyard Kipling.


A bientôt pour un prochain rendez-vous "Top Ten Tuesday" !