jeudi 30 juillet 2009

Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry.

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L'auteur :

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Antoine de Saint-Exupéry, (29 juin 1900 - 31 juillet 1944), était un écrivain, poète et aviateur français. Son succès le plus populaire est sans aucun doute son oeuvre Le Petit Prince, qui s'est vendu à plus de 80 millions d'exemplaires dans le monde. Il écrivit aussi d'autres œuvres, certaines s'inspirant de sa vie de pilote aéropostal. C'est lors d'un retour d'une mission de reconnaissance qu'il a disparu en plein vol en 1944...



Quatrième de couverture :

« Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : ... »
Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince.

Mon avis :

Ce livre, c'est un petit havre de paix. Indispensable à mettre dans sa bibliothèque. Un roman plein de poésir, d'humanité, d'émotion, un vrai petit diamant à l'état pur. J'ai presque honte de ne l'avoir lu que cette année, j'avais essayé de le lire quand j'étais jeune mais ça ne m'avait pas interessé, et comme ce livre était un présent de mon père qui a été clairement touché par cette oeuvre, sa dernière volonté était que ma soeur et moi, à notre tour, nous découvrions ce livre.

Le narrateur, un aviateur, suite à une panne de moteur de son avion a dû se poser en catastrophe dans le désert du Sahara et tente désespérement de réparer, seul, son avion.
Mais voilà que le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande de lui dessiner un mouton. Cette petite voix est le Petit Prince qui, chaque jour, va raconter son histoire au narrateur : il vit sur une autre planète, l'astéroïde B812, il ramone les volcans, coupe des baobabs et aime contempler des couchers de soleil...


C'est vraiment un très beau livre, tout le monde est d'accord sur le sujet, ce livre a touché plus d'un. Un classique incontournable qui ravit les petits comme les grands. Rempli de philosophie, d'images, qui se rapportent à la réalité parfois difficile de notre monde. St Exupéry nous montre une façon d'apprendre aux enfants et à tous que le respect du monde et des autres est indispensable. Ce sera sans doute un livre que je raconterais à mes enfants...

Extrait : 

"Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait :
' - S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
- Hein !
- Dessine-moi un mouton... '
J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre."


Chapitre II.

Les ombres de l'empire - Steve Perry.

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 L'auteur :


Steve Perry est un auteur américain, né en 1947. Il dirige une rubrique littéraire Fantasy, SF et Horreur du journal The Oregonian. Il est aussi l'auteur de dizaines de nouvelles publiées, de scénarios, d'essais et d'articles. Il a également collaboré avec les créateurs de la première saison de la série Batman, a novélisé le film Men in Black et a écrit le best-seller Star Wars Les Ombres de l'Empire.




Quatrième de couverture : 

Dark Vador est toujours vivant. Et le Seigneur Noir des Sith va devoir affronter un adversaire aussi puissant et maléfique que lui : Xizor, le seigneur incontesté du Soleil Noir, une organisation criminelle dont les ramifications s'étendent jusqu'au fin fond de la galaxie. Son ambition ? Prouver que Dark Vador, bras droit de l'Empereur Palpatine, n'est plus digne de confiance. Pour ce faire, il concocte un plan machiavélique qui vise à discréditer Vador aux yeux de l'Empereur.

Mais, dans le même temps, le criminel doit participer aux côtés du Seigneur Noir, à une quête maléfique dont l'enjeu n'est autre que Luke Skywalker, le jeune héros de la Rébellion. Alors  que Vador et Xizor tendent les rets qui leur permettront de piéger Luke, la  princesse Leia met sur pied une expédition afin de libérer l'homme qu'elle aime : Han Solo est en effet toujours prisonnier de sa gangue de carbonite...



Mon avis :

Entre Star Wars et moi, c'est un peu le coup de foudre inattendu. Comme beaucoup, je connaissais les films de nom, en ayant une vague idée de l'histoire, et sans jamais avoir vu les films et en pensant de jamais les voir. Il a fallu que M, une fan et amie du collège, me persuade assez pour que je donne ma chance à cette saga de films. C'était justement l'année où la Revanche des Sith, dernier volet de la saga, sortait au cinéma et qu'une chaîne tv diffusait à l'occasion les films. J'ai donc fini par visionner les six films et j'ai eu le coup de foudre. Moralité, les enfants : on ne peut pas dire qu'on aime pas si on n'a jamais tenté.

Mon attachement aux films, et plus particulièrement la première trilogie, date donc du collège, et ces derniers temps, je suis retombée dans ma période Star Wars, j'ai donc revisionné les films et relu les livres qui reprenaient le scénario de la première trilogie, ce qui n'était visiblement pas suffisant puisque j'ai commandé ce livre d'un auteur qui a imaginé une aventure entre l'épisode V (L'empire contre-attaque) et l'épisode VI (Le retour du Jedi), et c'est l'une des raisons qui font pourquoi j'ai choisi ce livre, car après tous les événements de L'Empire contre-attaque et notamment la révélation de Vador, j'étais curieuse de savoir ce qu'il s'était passé, ce qui aurait pu se passer, entre l'épisode V et l'épisode VI (notamment avec le personnage de Luke Skywalker et du comment a-t-il géré la révélation, sachant qu'il l'a complètement accepté dans Le Retour du Jedi)

Ce livre se situe donc peu après le désastre de Bespin, où Luke Skywalker et la princesse Leia pensent encore à l'expérience traumatisante qu'ils ont vécu à la cité des nuages, où ils ont été piégés par leur ennemi mortel, Dark Vador - qui a vendu leur ami Han Solo au chasseur de prime Boba Fett - et où Luke a appris une terrible vérité qu'il cache à ses amis et à la Rébellion : Dark Vador serait son propre père. Luke et Leia ne doivent leur salut qu'à Lando Calrissian, ancien ami de Han Solo, qui a trahit Dark Vador et l'Empire pour les sauver. A présent, ce groupe met en place un stratagème visant à libérer Han, prisonnier dans de la carbonite et prêt à être livré à Jabba le Hutt. De son côté, Dark Vador qui souhaite continuer la traque de son fils, voit un rival se dresser sur son chemin : le prince Xizor, assoiffé de vengeance envers Vador. Souhaitant s'attirer les bonnes grâces de l'Empereur et cherchant à prouver que Vador n'est plus digne de confiance, il trouve en la personne du jeune Rebelle Luke Skywalker la meilleure cible qui soit pour mieux atteindre Vador...

Pour mon premier livre Star Wars lu, ce fut une bonne découverte. Un bon livre Star Wars qu'on savoure comme on savoure les films. L'auteur a su rester le plus fidèle possible à l'histoire, intégrant même des éléments allant dans la continuité de l'épisode V et qui anticipent les événements de l'épisode VI. Il parvient à faire vivre une aventure intéressante, qui tient la route et colle à l'univers crée par George Lucas et à garder les personnages aussi fidèles que possible, même les plus compliqués à dépeindre. Ce fut un réel plaisir de suivre la complexité des relations qu’entretiennent Vador avec son maître, l'Empereur, à la fois obéissant et préparant sa chute ; ou encore la relation entre Vador et son fils, Luke avec un Dark Vador qui souhaite retrouver et détenir son fils pour le convertir au côté Obscur de la Force, avoir un égal à ses côtés et pour mieux utiliser ses pouvoirs pour renverser l'Empereur, mais un Dark Vador qui est rempli de nostalgie en pensant à son fils qui fait resurgir en lui des souvenirs et sentiments qu'il croyait morts ou inexistants, et en s'inquiétant malgré lui pour Luke car ce que pourrait faire Xizor de lui pourrait être effrayant et pas beau à voir, tant la volonté de vengeance de Xizor est farouche. 

Tout ceci nous montrant, conformément aux dernières scènes de l'épisode VI, qu'Anakin Skywalker n'a pas totalement disparu et qu'il reste une part de lui en Vador. Ce qui donnerait alors à Luke, ici, des éléments lui montrant que son père n'est pas si perdu que ça et qu'il y a encore un espoir de faire resurgir ses bons côtés, et qui expliquerait donc pourquoi Luke a espoir de ramener son père à la raison, comme il en est persuadé dans l'épisode VI. Ça me paraît logique qu'entre les deux films, il a du se passer quelque chose pour convaincre Luke que Dark Vador peut être ramené à la raison... même si ce qui fait de Dark Vador une figure iconique, c'est le fait qu'il soit un grand méchant ^__^ Mais j'avoue que l'idée d'en faire le père du héros est séduisante, intéressante à exploiter et que cela donne un aspect intéressant dans la personnalité d'un personnage qui est supposé être le grand méchant !

Mais, en guise de grand méchant, l'auteur nous offre ici un vrai monstre de cruauté, froid et calculateur en la personne du prince Xizor. Un personnage complexe et retors qui entend bien devenir un maître en obtenant les faveurs de l’Empereur, au détriment de Dark Vador. Se joue alors un véritable duel politique (avec les manigances et les coups de couteau dans le dos derrière, s'il-vous-plaît) entre Xizor et Vador, soit une réjouissance de fourberies et de coup bas ! Bien-sûr, l'absence de Han Solo - personnage incontournable de la saga, véritable pirate de l'espace au grand cœur, au sarcasme piquant et qui n'a pas la langue (ou son arme) dans sa poche - se fait ressentir, lui qui offre à l'ancienne trilogie une bonne partie de son ambiance, mais pour combler le manque, l'auteur introduit le personnage de Dash Rendar, un contrebandier comme Han et qui, comme lui, sait manier l'humour et le sarcasme sans pour autant tourner à la farce. Un personnage sympathique à l'image de Han... un peu trop même. J'ai trouvé trop nombreuses les ressemblances avec Han (Han est unique ! Hors de question de le copier !) mais je peux comprendre le choix de l'auteur d'introduire ce personnage : pour combler l'absence de Han et donner un peu d'humour et d'ambiance au roman. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui manque, le roman est parfois franchement gorgé d'humour (comme les tentatives de Lando de cuisiner à Luke, Leia et Chewbacca... avec ces derniers qui, voyant l'état et l'odeur du plat, refusent tout bonnement d'y toucher !).

Bref, j'ai adoré l'histoire par son suspense, son intrigue - sans temps mort -, avec duels politiques, manigances, coups bas, combats au sabre-laser, humour, aventure. Le livre se dévore rapidement, est écrit dans un style clair, sans lourdeurs, et qui contribue à nous immerger pleinement dans cette aventure dans les étoiles avec ses planètes et différentes civilisations, dans un contexte de guerre galactique, avec des personnages humains et attachants. Un bon livre qui parvient à s'intercaler entre l'épisode V et VI !

Extrait : 

- Ça fait plaisir de te revoir, Luke. J'espère que tu nous mijotes quelque chose de bon parce que, pour nous, les affaires ont été plutôt calmes ces derniers temps.
- Si tu tiens à parler de choses qui mijotent, je te conseille de t'entretenir avec Lando...
- Je t'ai entendu, dit Lando dans son communicateur.
Luke adressa un sourire vers le Faucon qui volait sur sa gauche.
- Je plaisantais, Lando.
- Hé, Calrissian, ça fait une paye ! T'es pas en prison, toi ?
- Pas encore, Antilles. Pas encore.
- Suis-nous, Luke, dit Wedge. On a installé un campement sur une petite lune appelée Kile, elle est dans la zone d'ombre de Gall. Tu vas voir, on y est bien, on a de l'air, de l'eau, de la gravité. Tout le confort moderne.
- Montre-nous le chemin, dit Luke, on est juste derrière toi.


Chapitre 6.

vendredi 24 juillet 2009

Les chroniques des vampires (T.4) Le voleur de corps - Anne Rice.

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Du même auteur :
 




Quatrième de couverture :



Vampire impie, ne croyant ni en Dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été pendant des siècles un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts vivants. Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au coeur des jungles de néons de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille : redevenir mortel. Regarder le soleil en face. Regarder la mort en face. Impossible ? Peut-être pas... C'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans aux caraïbes.


Mon avis :


J'ai trouvé ce tome un peu par hasard, dans une grande surface, et si ce tome ne faisait pas parti de ceux que je recherchais ou voulais lire, j'ai sauté sur l'occasion, d'autant plus que je savais que Lestat et Louis y apparaissaient, et que ce tome s'inscrivait dans la continuité de La Reine des Damnés que j'avais beaucoup aimé.

Ce tome est quelque peu différent des autres : en effet, ici le grand Lestat, vampire et fier de l'être, commençe à se lasser de sa vie vampirique et se laisse emporter dans la nostalgie, en pensant à sa jeunesse de mortel. Après une tentative de suicide râtée, un mystérieux inconnu lui offre la possibilité de redevenir un homme mortel en échangeant son corps contre le sien, et ce, pendant 48 heures. Une proposition que Lestat, malgrè les risques et les désapprobations de son ami et enfant-vampire Louis, décide d'accepter. Mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu : après s'être émerveillé de se retrouver dans une enveloppe mortelle, Lestat fini par regretter son statut de vampire, et se fatigue bien vite de sa vie de mortel. Il souhaite retrouver son ancien corps, redevenir celui qu'il était, et voilà que ce mystérieux voleur de corps n'a pas l'intention de rendre à Lestat son enveloppe corporelle. Ses amis lui tournant le dos, Lestat ne peut que s'adresser au journaliste mortel, spécialisé dans le paranormal, David Talbot...

Ce tome est franchement différent des autres que j'ai pû lire même si globalement, ce ne fut pas une deception et que j'ai passé un bon moment. Enfin bon, après des perles telles que Entretien avec un vampire et La reine des damnés, je m'attendais à mieux, disons que ça parle un peu moins de vampires, ils sont toujours bien présents mais disons que ça m'a étonnée de voir le fier Lestat las de sa vie vampirique, lui qui aimait être vampire, et le voir fatigué de son être vampirique et regretter sa vie de mortel était surprenant, je n'aurais jamais cru cela de Lestat, c'est clair que c'est une autre facette de Lestat que nous découvrons. Lestat fait comme d'autres vampires avant lui et a du mal à supporter le poid du temps qui passe. Heureusement qu'il se rattrappe car un bon Lestat est un Lestat vampire (cela dit je n'ai pas lu le second tome consacré à la vie mortelle et vampirique de Lestat).

Mais sinon, si l'écriture a commençé à perdre de sa superbe, la plume d'Anne Rice reste toujours un délice à retrouver, on plonge au plus profond du psyché de Lestat, de ses démons intérieurs, à un point où l'on s'inquiète pour lui. A travers son regard de vampire, on redécouvre ce qu'est l'être humain. Ce livre est donc l'idéal pour les fans de Lestat, le Brat Prince en personne. Malgrè quelques longueurs, l'histoire peut s'avérer captivante, haletante, simple et rafraichissante même si c'est clair qu'on est loin de l'atmosphère des premiers tomes. On a quelques nouveaux personnages (secondaires), on fait mieux connaissance avec David Talbot, journaliste spécialisé dans le paranormal, et on retrouve les anciens personnages (aah Louis... dommage qu'on ne le voit pas souvent). L'idée de ramener Lestat à son état de mortel est originale, bien amenée, parfois comique (d'ailleurs, ce tome est sans aucun doute celui qui est le plus imprégné d'humour), même si j'aurais préféré que Lestat se calme un peu dans sa libido, je vais finir par le voir comme Armand : à chaque tome, il lui faut quelqu'un à aimer.

Sinon... ça parle beaucoup dans ce tome, l'ensemble a tendance à être un tout petit peu bavard, et on a tout à fait le droit d'être réfractaire aux débats théologiques, et la fin est quelque peu... convenue, mais émouvante. Donc si je m'attendais à mieux après les tomes un et trois et que ce tome est largement différent et bavard, ce ne fut pas vraiment une deception, j'ai quand même passé un bon moment.



Extrait :


Chaque inspiration me faisait mal, je clignotais au milieu des flocons de neige qui me volaient dans les yeux et j'étais prisonnier de ce corps inconnu rembourré de poids de plomb et de toile à matelas, et l'air glacé me mordait le visage et les mains.
'Bonté divine, Mojo, soufflai-je dans son oreille rose et douce. Bonté divine, ça y est. Je suis un mortel.'


Chapitre 10.

jeudi 23 juillet 2009

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Annie Barrows et Mary Ann Shaffer.

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Les auteurs :
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Mary Ann Shaffer, (1934 - 2008), était une libraire, bibliothécaire et écrivain américaine. Annie Barrows est sa nièce et une auteur de livres pour enfants, elle a co-écrit ce livre.



Quatrième de couverture :
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant.

Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey , découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey.


Mon avis :
Livre dévoré en peu de temps, malgrè le nombre de pages, j'avoue que je n'ai jamais lu de livre aussi vite que ça ! (mis à part les tomes HP, les livres d'Anne Rice et le Dracula de Bram Stoker) Je cherchais un livre qui me fasse vibrer, un livre qui me fait accrocher à lui dès les premières pages, un bon livre quoi ! J'en avais marre des livres où mon avis se résumait à "bien mais sans plus", on peut dire que ce livre m'a comblé !

L'histoire : alors que Londres se remet doucement de la Seconde Guerre Mondiale, Juliet Ashton est une écrivaine en mal d'inspiration, à la recherche d'idées pour un prochain roman. Un jour, elle reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey : un certain Dawsey Adams, qui a retrouvé son adrese dans un ouvrage de Charles Lamb, un auteur que les deux protagonistes appréçient. S'enchaîne alors une correspondance entre les deux personnes, mais aussi entre Juliet et son entourage, correspondance où Juliet découvrira l'existence d'un cercle littéraire des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates, crée grâce à la rapidité d'esprit d'une habitante de Guernesey, durant l'Occupation. Au fil des lettres, Juliet se lie d'amitié avec les différents habitants de l'île, et...

Sincèrement, je ne regrette vraiment pas cet achat ! Les personnages sont extrêmement attachants, surtout Juliet avec laquelle je m'identifie surtout par son amour des livres, j'aurais voulu rencontrer de tels personnages (et pas des idiots qui me demandent pourquoi je lis et où est l'interêt...), toute cette communauté si attachante. Ce livre est une hymne à la lecture, ce doit-être pour ça qu'il m'a envoûté dès les premières pages. Un livre comme ça, on le savoure comme une bonne part de tarte et on regretterait presque qu'on ai fini de manger ! Mais ce que j'ai surtout appréçié, outre l'histoire et l'omniprésence des livres, ce sont les personnages ! On a une vague de personnages qui ont chacun leurs particularités, et qui dédramatisent l'histoire car c'est en 1946 qu'elle commençe, donc il y a toujours cette atmosphère d'après-guerre, et les Londoniens et habitants de Guernesey n'ont pas repris leur vie d'avant la guerre, mais les personnages ont assez de ressources et de malice pour ne pas s'effondrer et nous abattre avec eux. Et puis, cette touche oh so british, cet humour anglais si cher à mon coeur, que j'aime retrouver, l'histoire qui se met tranquillement en place, assez pour qu'on connaisse mieux les personnage, qu'on entre dans cet univers, pour mieux appréçier toute la beauté du livre, de l'écriture. Juste ce qu'il faut. Pas d'atmosphère déprimante, froide et grise de fin de guerre, mais pas non plus de "Don't worry, be happy" ou "La vie est belle !". Un peu d'optimisme et de réalisme dans ce monde d'après-guerre.

La plume des deux auteurs est un délice, elles sont vraiment habiles dans l'écriture, c'était vraiment une lecture très agréable bien que je ne pense pas me remettre de l'anecdote avec Oscar Wilde ! Mais on est vite emportée, ce livre est un bijou qui nous tient en haleine jusqu'au bout, un livre qu'on a du mal à lâcher. Ah oui ! Par contre, je LE savais pour Juliet et Dawsey Adams, dès le début ^.^

Extrait : 

"Tu te souviens de notre premier emploi à Londres à ta soeur et à moi ? Chez Mr. Hawke, ce bouquiniste grincheux ? Je l'adorais. Il ouvrait un carton de livres, nous en tendait un ou deux, et disait : "Pas de cendre de cigarette, mains propres et, pour l'amour de Dieu, Juliet, épargnez-nous vos notes dans les marges ! Sophie, très chère, ne la laissez pas boire de café quand elle lit." Et nous disparaissions avec nos nouvelles lectures."

jeudi 16 juillet 2009

Les chroniques des vampires (T.3) La reine des damnés - Anne Rice.

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Quatrième de couverture :
 

Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité. Mais, avec sa "musique à réveiller les morts", Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et se sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.


 

Mon avis :

Je poursuis ma découverte des romans d'Anne Rice, même si ce n'est toujours pas dans le bon ordre, malheureusement. Mais je tenais absolument à découvrir ce titre qui était dans ma PAL. J'ai aimé retrouver les vampires d'Anne Rice, sa plume est vraiment un plaisir à redécouvrir.

Dans ce troisième tome de la saga, Lestat de Lioncourt, vampire, est devenu une star du rock et raconte son passé et sa vie de vampire dans ses chansons, ce qui est loin de plaire à tout le monde, notament des vampires furieux de découvrir leur secret dévoilé dans les chansons de Lestat, mais tel est bien le cadet de leur soucis puisque la musique de Lestat a sû faire réveiller de son sommeil comateux la plus terrible et puissante des vampires : la reine Akasha, souveraine des non-morts. Enlevant Lestat, elle projette de le séduire et entend accomplir son projet de dominer le monde, aussi bien celui des vampires que celui des mortels. Des proches de Lestat : sa mère Gabrielle, son enfant-vampirique Louis, son mentor Marius et son ancien disciple Armand, ainsi que le mortel Daniel, s'inquiètent sérieusement...

Ce tome entraîne ses lecteurs jusqu'aux sources même de l'Histoire, afin d'y découvrir les origines de la race des vampires, leurs agissements dans l'Histoire, l'espèce en général, un côté intéressant du roman. Déjà que Lestat, vampire libertin et provocateur qu'il est, s'improvisant dans le Rock'n Roll, a décidé de surprendre tout le monde et en particulier ses congénaires en montant sur scène et en dévoilant dans ses chansons de rock quelques petits secrets concernant les vampires, secrets bien entendu interdits de révéler. Mais cela ne stoppe pas Lestat, pas même les envies de meurtres des autres vampires, bien décidés à traquer et tuer Lestat pour avoir osé franchir l'interdit. Mais pire que tout, sa musique qu'on a décrite comme étant capable de réveiller les morts... a bel et bien réveillé les morts, et en particulier une personne : la reine des vampires, Akasha... l'une des plus vieilles vampires existant sur Terre, très secouée par la chanson et par le chanteur lui-même !

Anne Rice nous décrit une histoire prenante avec des mots très bien choisis, comme toujours. Avec un style harmonieux, quoiqu'un peu lourd par moments, mais le tout, les mots, sont bien choisis, assez pour bien rendre compte de le violence ou du romantismes des créatures de la nuits que sont les vampires, elle developpe bien les pensées de ses personnages, alternant les points de vue. Les personnages sont détaillés, avec une profusion des détails. Tout est bien maîtrisé, entre souvenirs des personnages, rappels, scènes d'amour et d'actions. Religion, voyage dans l'Egypte Ancienne, origines des vampires, scènes de combats, scènes d'amour... plus ou moins platoniques, concerts de rock... l'auteur nous décrit tout cela à merveille. Le plus intéressant était les révélations sur les origines des vampires dans l'Histoire, chose à peine effleurée dans Entretien avec un vampire.

Mais le style, si beau soit-il, je déconseillerais ce livre pour découvrir un premier Anne Rice, car le style pourrait alors paraître lourd, lassant, spécial. C'est un texte parfois complexe et développé, un peu plus que les autres romans de l'auteur. Pour ceux qui ont déjà lu les deux premiers tomes, on est habitué, et c'est alors un plaisir que de retrouver les personnages, et de découvrir des nouveaux. Si j'ai eu moins le loisir de retrouver Louis, mon préféré, j'ai savouré les scènes avec lui, notament lorsqu'il se retrouve seul avec Marius à parler de Lestat, ou les scènes entre lui et Lestat, surtout la fin, c'était formidable. Sinon, l'auteur nous fait mieux découvrir Daniel, le journaliste ayant interviewé Louis dans le premier tome, on lit alors ce qui est advenu de lui, ce journaliste mortel coutoyant les vampires et en particulier un Armand fasciné et curieux sur la technologie de la seconde moitié du XXe siècle [ au point de réveiller Daniel pour tester le téléphone x) ] j'ai donc aimé le choix d'Anne Rice d'alterner les points de vue, on découvre plein de personnages intéressants, bien que Lestat soit au coeur de l'histoire, nous avons une panoplie de vampires puis quelques mortels. Dans cette histoire, on voit des millénaires d'histoire sous les yeux des personnages. Ce tome doit être l'un des sommets des oeuvres de l'auteur : conciles vampiriques, noirceaur ambiante, meurtres par milliers, scènes d'amour à la façon vampire... l'auteur verse dans la démesure, dans ce fameux baroque qui lui sied si bien. Aussi maléfique que touchant, le personnage d'Akasha sert avant tout de révélateur des autres vampires, qui paraissent sous un autre jour dans leur contradiction...

C'est sans doute l'un des romans les plus réussis d'Anne Rice, l'un de mes préférés vraiment. Je n'en dirais pas autant de l'adaptation cinématographique qui est une véritable deception, beaucoup d'infidélités au roman, contrairement à l'adaptation du tome un...


Extrait :



- Lestat !
- Louis ! fis-je en le singeant.
Je me levai et le hissai sur ses pieds, non pas parce qu'il avait besoin qu'on l'aide, mais parce qu'il restait là, à me résister et à se creuser les méninges pour savoir comment me contrer, ce qui constituait une perte de temps totale.
- Lestat, Marius sera furieux si tu fais ça ! me menaça-t-il, les traits tendus, les pommettes plus saillantes que jamais, ses yeux verts pénétrants, la physionomie brillant d'un feu admirable. La règle fondamentale est...
- Là, tu me mets l'eau à la bouche, Louis
.

Cinquième partie.

Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll.

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L'auteur :

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Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, (27 janvier 1832 - 14 janvier 1898), était un écrivain, photographe et mathématicien britannique. Il a surtout connu la célébrité grâce à ses oeuvres mettant en scène une petite fille nommée Alice, perdue dans le monde des merveilles...



Lecture en ligne du roman.


Quatrième de couverture :

Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie.

Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Coeur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez des fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.


Mon avis :

Lu juste après Peter Pan, parce que j'étais nostalgique des histoires qui ont berçé mon enfance, pas inquiète du fait que ma mère me demandait si je n'étais pas retombée en enfance, lol. Il n'y a pas d'âge pour relire de vieux contes.


Un jour, Alice s'ennuyait, fatiguée d'être assise à ne rien faire, ne s'interessant pas au livre que lisait sa soeur car il ne comportait ni images ni dialogues. Dans son ennui, elle est stupéfaite de remarquer un lapin blanc avec une montre à gousset, s'écriant qu'il était en retard. Un lapin blanc qui parle, qui porte des habits et qui se dit en retard pour quelque chose, cela suffit pour une Alice dévorée par la curiosité de suivre le lapin blanc jusque dans le vaste terrier où il disparaît et qui mène dans le plus incroyable des mondes... un monde qui ne cesse de changer, un monde pour le moins étrange, un monde aux habitants bizarres et originaux... le pays des Merveilles !



C'est un très grand classique que l'on doit lire au moins une fois dans sa vie, ça peut se lire à tout âge, je pense que le monde étrange et enchanteur de Lewis Carroll saura enchanter petits et grands. En plus, le livre et les chapitres sont courts et bref, donc ça passe très bien pour la lecture, le style de l'auteur est abordable pour tous, rempli d'humour et de 'private jokes' entre lui et les enfants/lecteurs. C'est un conte agréable à lire, une histoire terriblement originale, avec des reflexions drôles et même absurbes, avec des jeux de mots (plus visibles dans la VO, parait-il), avec des élèments franchement drôles et originaux. Un conte qui nous remettent en question, mais pour savoir de quoi, je vous laisse lire le roman. C'est un univers dense libre à de nombreuses interprétations.

Une fabuleuse façon de retomber en enfance, un conte drôle et moqueur sur la société anglaise de l'époque, un monde loufoque et fascinant, de même pour les personnages, des personnages plutôt effrayants pour certains, égoïstes ou avec un petit quelque chose d'angoissant, c'est d'ailleurs un monde angoissant, gouverné par l'illogisme, l'incompréhension et le 'désordre', mais un monde pourtant intéressant, fascinant. Pour Alice... bon, j'avoue que parfois, elle peut- être agaçante, mais je l'aime bien quand même, et ouis, avouons-le : on aurait réagis comme elle à sa place. En tout cas, c'était une histoire joliment racontée, et on dit "bravo" à Lewis Carroll pour son imagination, l'originalité de son monde loufoque !


[Edit 02/10] Je l'étudie en ce moment en Littérature de Jeunesse, et je dois avouer que c'est vraiment intéressant. Une histoire écrite pour une enfant en particulier, Alice Lidell, pour son anniversaire par un homme qui préférait la compagnie des enfants à celle des adultes qu'il craignait.

Extrait :

Cela n'avait rien de si extraordinaire ; Alice ne trouva pas non plus si étrange de l'entendre (le lapin) parler tout seul : "Oh ! la la ! Oh ! la la ! je vais être en retard !" (lorsqu'elle y repensa, après coup, elle se dit qu'elle aurait dû s'en étonner, mais sur le moment, cela lui paru tout à fait naturel) ; mais quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond, car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie."

Chapitre I. Dans le terrier du Lapin.

mardi 14 juillet 2009

Peter Pan - James Barrie.

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 L'auteur :


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Sir James Matthew Barrie, (09 mai 1890 - 19 juin 1937), était un écrivain et dramaturge écossais notamment connu pour être l'auteur de Peter Pan. Il était également un ami de sir Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes.






Quatrième de couverture : 

Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ? « Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée. » Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'île merveilleuse, au pays de l'Imaginaire...


Mon avis : 


J'ai le livre dans ma bibliothèque depuis longtemps, et pourtant je l'ai lu il y a pas longtemps, honte sur moi ! Alors que Peter Pan est l'une des histoires qui a bercé mon enfance, l'une de mes histoires préférées, un conte qui m'aura marqué. Comment ne pas aimer ce monde plein de magie, de pirates, fées, indiens, des enfants qui ne grandissent pas ?

Les Darling ainsi que leur trois enfants : Wendy, John et Michael, et leur nurse : une chienne terre-neuve nommée Nana, vivent à Londres au XXéme siècle. C'était une famille tout ce qu'il y avait de normal et calme jusqu'à l'arrivée d'un petit garçon qui ne veut pas grandir : Peter Pan, dont les enfants parlent si souvent. Les parents refusent d'y croire jusqu'à ce que Nana n’attrape une ombre... une ombre que Peter Pan vient récupérer une nuit, profitant de l'absence des parents et du fait que Nana soit attachée à l'extérieur. En essayant de recoller son ombre, il réveille la jeune Wendy... Peter n'hésite pas à attirer Wendy jusqu'au Pays Imaginaire, ainsi que John et Michael. Le Pays Imaginaire où se trouvent les Garçons Perdus, les indiens, les fées, les sirènes, le crocodile qui a avalé un réveil, et surtout le capitaine Crochet et ses pirates !

Le livre est tout simplement magnifique, joliment raconté, parfois moqueur (mais pas trop) sur la société anglaise du XXeme siècle, surtout en la personne de Mr Darling qui est très à cheval sur ses comptes et son argent. C'est une hymne à l'enfance, une histoire qui fascine et enchante, on a aucun de mal à s'y plonger. C'est une belle histoire sortie tout droit de l'étonnante plume de James Barrie, un grand ami de Conan Doyle. Parfois triste et dramatique surtout à la fin du roman, où du personnage de Peter en lui-même. On plonge dans cet univers, dans Le Monde Imaginaire, on y croit, comme si on était retombé en enfance. C'est amusant, aussi loufoque qu'Alice de Lewis Carroll, mais beaucoup plus dans le genre du fantastique. Un peu adulte (il y a beaucoup de combats où l'un trucide l'autre par exemple)


A noter que même si j'ai été enchantée de ce roman, j'ai été étonnée à certains points (notamment les combats réguliers, le caractère arrogant de Peter) c'est vraiment pas la version de Disney ! Mais personnellement, ça ne m'a pas plus gênée que ça car ce livre reste l'un des plus beaux que j'aie jamais lu ! Encore mieux que Alice au pays des merveilles. A lire !

A voir pour les amoureux de Peter Pan :




Les films : Hook (ou La revanche du capitaine Crochet), Neverland et Peter Pan (film de 2003). Trois beaux films sur l'oeuvre de James Barrie qui valent la peine d'être vus !

- Hook exploite l'idée d'un Peter Pan qui a choisi d'abandonner le Pays Imaginaire et son enfance pour Mohera, la petite fille de Wendy, qu'il a épousé et devient père de deux enfants : Jack et Maggie. Devenu trop sérieux et beaucoup trop occupé par son travail, il néglige sa famille, ses enfants et a tout oublié de sa vie au Pays Imaginaire. Mais le capitaine Crochet n'a pas dit son dernier mot et enlève les enfants de Peter pour l'obliger à revenir au pays Imaginaire pour l'affronter. Mais Peter a oublié l'essentiel : comment voler, comment se battre, comment retrouver son âme d'enfant...

- Neverland/Finding Neverland se centre sur l'auteur, James Barrie, en triste situation : auteur en manque d'inspiration, son mariage bat de l'aile et sa dernière oeuvre littéraire est un désastre. Mais un jour, alors qu'il se promène dans un parc, il fait la connaissance d'une veuve et de ses quatre enfants avec qui il se lie d'amitié. Une amitié très forte qui signera la naissance du chef d'oeuvre de Barrie : Peter Pan...

- Peter Pan, le film de 2003, est une très bonne adaptation du roman de l'auteur, un film enchanteur, magique, avec une magnifique soundtrack, qui nous fait retomber en enfance !





Extrait : 

Tous les enfants, hormis un seul, grandissent. Ils savent très tôt qu'ils doivent grandir. Voici comment Wendy l'apprit à son tour : elle avait deux ans et cueillait des fleurs dans un jardin ; elle en cueillit une autre encore et courut l'offrir à sa mère. Elle devait être bien adorable en cet instant, car Mme Darling, portant la main à son coeur, s'écria : "Si tu pouvais rester toujours ainsi !" Elle n'en dit pas plus long, mais dorénavant Wendy sut qu'il lui faudrait grandir. Dès qu'on a deux ans, on n'y échappe pas, on sait. Deux est le commençement de la fin.

Chapitre 1. Peter débarque.

jeudi 2 juillet 2009

Les chroniques des vampires (T.7) Merrick - Anne Rice.

 
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Du même auteur :

 






Quatrième de couverture :
 
Parente pauvre du clan des Mayfair, inssue d'une branche afro-américaine de la famille, descendante des sorcières blanches qu'elle connaissait à peine, Merrick était venue voir, vingt ans plus tôt, le Talamasca, s'aventurant dans la maison mère de Louisiane pour dire : 'J'ai entendu parler de vous et j'ai besoin de votre aide. Je vois des choses. Je sais parler avec les morts.' Or justement, aujourd'hui, quelqu'un a désespérément besoin de ce talent particulier : Louis de Pointe du Lac, qui sombre peu à peu dans la folie et la détresse, a appris que le fantôme de sa 'fille', la petite Claudia, ne parvient pas à trouver le repos. Etrangement, la rencontre entre le vampire et la sorcière d'une exceptionnelle beauté prend l'allure d'un coup de foudre. mais leur attirance mutuelle ne risque-t-elle pas de les amener à un dénouement tragique ?


Mon avis : 


Je l'avais dit, je l'ai fait ! J'ai tenu ma promesse d'attendre la fin du BAC pour me relancer dans la saga des Chronique des vampires après avoir eu un véritable coup de foudre pour le premier tome, Entretien avec un vampire. J'ai totalement été enchantée par l'histoire, les personnages, l'écriture envoûtante... seul soucis ? les oeuvres d'Anne Rice ne sont pas si faciles à trouver car elles sont souvent en rupture de stock. Mais j'ai pû emprunter ce tome-là qui est en jonction avec une autre saga de l'auteur : Les sorcières Mayfair. Aimant les histoires de sorcellerie et (depuis peu) les histoires de vampires, j'espérais que je tome m'enchanterais tout autant que le premier car je me suis décidée à mieux découvrir Anne Rice et ses livres.

Alors, alors, dans ce tome, nous avons un personnage nommé David Talbot, jeune vampire, qui, pour aider son 'frère de sang' Louis de Pointe du Lac, rencontre la sorcière Merrick du clan des Mayfair qu'il avait déjà connu de sa vie de mortel. Sa requête est la suivante : faire appel au fantôme de Claudia, la petite fille vampire qui fut pendant soixante ans la 'fille' de Louis et Lestat de Lioncourt, maître vampire de Louis et David. En effet, Louis est rongé par le passé et par le souvenir de la petite Claudia. Mais cette demande pourrait risquer d'avoir de fâcheuses conséquences, car faire appel aux morts, qui plus est à un vampire mort, n'est pas sans danger...

Bon, j'avoue que commençer dans le désordre les livres d'Anne Rice n'est pas forçément une bonne idée pour bien comprendre l'histoire des divers personnages ainsi que l'oeuvre en entier ! Néanmoins, j'avais déjà lu le tome un et je savais en gros ce qui se passait dans les tomes précédents le septième, je m'étais en effet renseignée afin de ne pas être trop perdue. Certes, avec le tome 4 dans la PAL j'aurais pû attendre de me procurer les autres tomes avant de me lançer dans le septième mais l'ennui est que je ne voulais pas attendre et que les livres d'Anne Rice ne sont pas si faciles à dénicher car elles sont souvent en rupture de stock, et sur le net ils sont affichés à des prix exorbitants. Heureusement pour moi, je n'étais pas trop perdue pendant ma lecture, et si ce ne fut pas un coup de coeur comme pour Entretien avec un vampire, je ne regrette pas cette lecture et j'ai aimé ce tome mélangeant vampires, sorcières et fantômes :) J'ai retrouvé l'écriture de l'auteur si belle, envoûtante, riche, sans vocabulaire complexe. Sa plume est belle, les descriptions sont presque magiques, magnifiques, surtout lorsqu'elle décrit la Nouvelle-Orléans, elle donne à ce lieu une atmosphère particulière et attirante.

J'aime vraiment le style de l'auteur qui m'a transporté tout au long du roman, bien que l'intrigue mette du temps à se mettre en place, le vrai point du roman arrive assez tard dans le récit, l'histoire met du temps à décoller, je dois dire que c'est vraiment les derniers chapitres qui accrochent : la rencontre entre Louis et Merrick, la communication avec les fantômes, l'éveil de Lestat, les états d'âme de Louis, ainsi que d'autres scènes que je ne dévoilerais pas afin de ne pas spoiler.

Mais ce fut un véritable bonheur de retrouver les personnages du tome un comme Louis mon préféré, qu'on voit moins souvent (une fan avait lançé la théorie selon laquelle c'est Lestat qui faisait en sorte de ne pas trop évoquer Louis dans les livres et qu'il demandait la même chose à quiconque racontait l'histoire, car Lestat ne veut pas 'partager' Louis avec les autres et que Louis lui-même préfére sa discretion et sa solitude... théorie intéressante !) mais il est bien là, ainsi que le trio Lestat/Louis/Claudia [ bien que Lestat soit affreusement absent et ne revient qu'à la fin et que Claudia soit revenue en fantôme, ou plutôt une version cruelle d'un esprit ressemblant à Claudia ] mais on suit surtout David et Merrick qui sont aussi intéressants bien que je sois mitigée sur Merrick : elle est belle, sensuelle, attirante, rebelle, puissante, fascinante même bien que certaines de ses actions me déplaisent [ comme manipuler Louis et/ou David, hypnotiser Louis pour être changée en vampire, jouer avec les sentiments de Louis puis préférer David ], mais je ne me fais guère d'opinion sur elle, elle ne m'a pas spécialement marquée mais je dois avouer que le mélange de l'univers des Sorcières Mayfair et des Chroniques des vampires était réussi, cette présence de magie, de surnaturel, d'appel au fantôme, ce voyage dans l'univers des vampires dans la Nouvelle-Orléans... mais je dois dire que ce qui fut le plus intéressant à découvrir était [ la métamorphose de Louis. En buvant le sang de trois vampires dont celui de Lestat qui est vieux et puissant, Louis devient un vampire plus fort, plus puissant et c'est une nouvelle évolution dont on ne sait rien à part que Louis perdra peut-être une partie de son humanité. Mais ce moment-là, l'auteur nous laisse l'imaginer, tout comme les retrouvailles de Louis et Lestat, dommage, dommage... ] Mais ce fut une lecture franchement très sympathique !



Extrait : 
 
Je pensai à l'immense amour que j'éprouvais pour Louis depuis que j'étais devenu le novice de Lestat. Je me sentais profondément dépendant de sa présence, j'étais prêt à tout pour lui. Par moments, Lestat et Armand eux-mêmes avaient été handicapés par les sentiments qu'il leur inspirait. Louis n'avait nul besoin de prendre conscience de sa propre beauté, de son charme évident, tellement naturel.

Chapitre 10.