samedi 23 octobre 2010

Les malheurs de Sophie - La comtesse de Ségur.






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Quatrième de couverture : 


Qu'est-ce qui amuse le plus la petite Sophie ? Désobéir à sa maman ! Les bêtises sont si tentantes : mettre au soleil sa belle poupée de cire qui a froid, manger le pot de crème fraîche qui lui fait tant envie avant le dîner, se mouiller les cheveux pour les faire friser... Hélas, même avec les meilleures intentions du monde, les bêtises finissent mal, et sont toujours découvertes !

 


Mon avis :

Je viens de me rendre compte que parmi les livres de la comtesse de Ségur que j'ai publié sur ce blog, aucun d'entre eux ne parlait des Malheurs de Sophie, ou encore des Petites Filles Modèles, franchement, c'est une honte de ma part, surtout quand les livres et le dessin animé, c'est toute mon enfance en plus des Disney ! J'ai donc décidé de remédier à ça.

Sophie est une petite fille qui a tout pour être heureuse : elle vit dans un grand château, elle a des amies aimantes comme Camille et Madeleine, un cousin nommé Paul qui la défend toujours, une bonne qui est aux petits soins pour elle, des parents qui l'aiment et qui ne veulent que son bonheur tout en lui donnant une éducation digne de ce nom... on aurait pû croire que Sophie est la petite fille modèle dont tous les parents rêvent. Mais voilà, la petite Sophie n'est pas parfaite, elle n'en fait qu'à sa tête et, qu'elle le veuille ou non, elle accumule les bêtises au grand desespoir de son entourage. Qu'elle veuille bien faire ou pas, ses brillantes idées finissent souvent en catastrophe, et il est souvent difficile pour elle de camoufler ses défauts tels que la gourmandise, la paresse ou le mensonge. Mais sa mère ne l'entend pas de cette oreille ! Désireuse d'inculquer à sa fille une éducation parfaite, elle doit souvent sévir avec sa petite fille, et ce n'est pas toujours facile pour Sophie que d'assumer la conséquence de ses actes et de tirer une leçon de ses erreurs, tout en essayant de s'y retrouver sur le chemin de la vertu...

Qui ne connaît pas les Malheurs de Sophie, franchement ? Les diverses péripéties de cette petite fille qui accumule les bêtises, dont les idées se terminent mal (comme le thé qu'elle a voulu préparer), ses disputes avec son cousin Paul et j'en passe. Ces histoires sont indémodables ! Pour moi, ce n'est pas un "livre gnangan et moraliste essayant de faire croire aux enfants que les vilains deviennent bons en grandissant" comme certains disent, c'est vrai qu'il y a une morale, qui ne ferait pas de mal à certain même. Ce livre, c'est toute mon enfance, c'est les souvenirs, c'est la nostalgie, c'est le récit d'une enfance, des histoires que l'on lit avec plaisir, cette petite fille qu'on aime retrouver comme une vieille amie. Des livres jeunesses que même les plus vieux peuvent dévorer. Sophie est certes ecervelée, faisant des bêtises parfois incroyables ou tout simplement stupides, et elle n'est pas gâtée avec les défauts qu'elle a : paresseuse, menteuse, gourmande, colérique, mais d'une certaine façon, elle reste attachante, on voit bien qu'elle n'est pas mauvaise dans le fond, elle finit par se repentir, et on voit qu'elle aime sa famille et sa bonne, elle a un bon fond.

C'est frais, divertissant, un classique qui se dévore. Le texte est espacé, ça ressemble un peu à une pièce de théâtre vu comme c'est organisé, car il y a surtout du dialogue et pas beaucoup de description, comme beaucoup de livres de la comtesse, d'ailleurs. Mais ça ne me gêne pas, je suis habituée à lire les livres de la comtesse depuis toute petite. C'est simple, avec plein de rebondissement, avec de bonnes valeurs, de belles morales toujours d'actualité aujourd'hui.

Que dire de plus, à part que c'est un chef d'oeuvre, un classique à lire, lire et relire avec toujours autant de plaisir ? Et quel plaisir de retrouver Sophie, Paul, Mme de Fleurville, Camille et Madeleine, Lucie la bonne. On passe du rire aux larmes. C'est juste un livre inoubliable, quoi.
 


- Générique du dessin animé -


Extrait :


La poupée vécut très longtemps bien soignée, bien aimée ; mais petit à petit elle perdit ses charmes, voici comment.
Un jour, Sophie pensa qu'il était bon de laver les poupées, puisqu'on lavait les enfants ; elle prit de l'eau, une éponge, du savon, et se mit à débarbouiller sa poupée ; elle la débarbouilla si bien qu'elle lui enleva toutes ses couleurs : les joues et les lèvres devinrent pâles comme si elle était malade, et restèrent toujours sans couleur. Sophie pleura, mais la poupée resta pâle. [...]
Chapitre 1. La poupée de cire.

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