mardi 10 août 2010

Sherlock Holmes and the Titanic tragedy - William Seil.

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'The sun is sleeping quietly
Once upon a century
Wistful oceans calm and red'

- Sleeping sun, Nightwish -


L'auteur :
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William Seil (né en ?) est un auteur britannique.
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Quatrième de couverture : 

The world of Sherlock Holmes and the great Titanic are closely linked in this exciting Sherlock Holmes adventure by William Seil, a life-long devotee of the great detective. In 1912, Holmes and Watson board the Titanic en route to America, where Holmes is to carry out a top secret government mission.

Disguised as a Naval Commodore, Holmes is given the added task of looking after Christine Norton, a young and attractive secret agent, as she transports highly important submarine plans to the US navy. Soon after departure, tragedy strikes and the plans are stolen and concealed somewhere on board the huge luxury liner. The list of suspects is narrowed down to a most curious collection of passengers including a beautiful widow with an undiguised interest in Dr Watson. Most notable of them all is Colonel James Moriarty, brother of the legendary late Professor Moriarty.

As the investigation continues and the plot thickens the Titanic moves swiftly across the Atlantic towards New York. But out in the distance there is a place where the sky is dark and the water is bitterly cold. A gigantic iceberg waits, ready to take on and master mankind's latest challenge to the power of nature.


Mon avis : 

Ce livre dormait dans ma bibliothèque depuis un bon moment quand je l'ai ressorti, avec l'envie soudaine de lire quelque chose sur le Titanic après avoir lu un long article sur le net (Titanic : maledictions et prémonitions), et étant toujours dans ma 'période holmesienne', je l'ai lu assez rapidement, bien que j'étais plutôt hésitante lorsque je l'ai ouvert, peur que l'auteur ne dénature complètement l'univers Holmesien.

L'histoire commençe avec Mycroft Holmes qui décide de tirer son frère, Sherlock, de sa retraite et de ses abeilles, et le docteur Watson de ses patients afin de leur confier une mission de la part du Premier Lord de l'Amirauté, un certain sir Winston Churchill qui est : veiller à la bonne arrivée des plans en toute sécurité en Amérique pour le ministère de la marine, des plans ultra-secrets du dernier modèle sous-marin britannique portés par miss Christine Norton, fille d'Irène Adler/Norton qui voyagera et transportera ces plans sur le R.M.S Titanic, dernier paquebot conçu par la White Star Line qui partira de Southampton pour arriver à New York. Le voyage se déroule dans le calme et la quiétude jusqu'au vol des plans, l'assassinat de deux personnes et un couple d'allemands qui reçoivent des menaçes... et si tout finira par rentrer dans l'ordre à la dernière minute, un 'petit' imprévu va bouleverser à tout jamais le voyage du Titanic, géant des mers et des océans...

Donc, mon avis... plutôt positif dans l'ensemble. Je m'attendais à pire, mais au final, je dirais que l'auteur s'en est bien tiré dans l'ensemble. Bien-sûr, j'ai noté quelques trucs négatifs par-ci par-là, mais dans l'ensemble, c'était plutôt bon. Même si bon, utiliser les noms Titanic, Moriarty, fille de Irene Adler, Sherlock Holmes... c'était aussi pour attirer du public. On aura décidement mêlé Sherlock Holmes à toutes les affaires associées à son époque : Jack l'Eventreur, le Titanic, le fantôme de l'Opéra... peut-être même l'affaire Dreyfus... Si l'on suit le canon, les livres de Doyle, ce n'est pas correct : le Titanic coula en 1912. Or, si on a lu Son dernier coup d'archet, qui a lieu en 1914, à l'aube de la première guerre mondiale, Watson retrouve Holmes après plusieurs années, ils se sont vus rarement, et le travail d'infiltration de Holmes dans la nouvelle a pris aussi longtemps, donc Titanic... 1912... ça ne colle pas. Juste un moyen de coller Sherlock Holmes et Titanic, mais je n'ai pas trop rechigné là-dessus car le sujet donnait envie, l'idée que Sherlock Holmes ait pû embarquer dans ce célèbre paquebot au destin tragique, et que je rêvais de lire une telle aventure. Après tout, Conan Doyle avait bien dit quelques mots sur le Titanic, après son naufrage (lu sur je-sais-plus-quel-site).

J'ai trouvé les descriptions du Titanic précises et fidèles, je n'ai rien eu à redire là-dessus, l'ambiance de la traversée aussi, j'ai retrouvé des personnages que la vie réelle a connu : le capitaine Smith, Bruce Ismay, Sir Andrew, l'écrivain Frutelle aussi. J'avoue que j'attendais surtout le naufrage, je voulais voir comment l'auteur allait nous le présenter, ainsi que la collision fatale avec l'iceberg, comment allait-il nous décrire le Titanic sombrant lentement dans l'océan atlantique, la tension et la peur des passagers, la course affolante pour sauver sa propre vie, cette ambiance tendue alors que le paquebot coulait. Comme j'ai été déçue, si la traversée traîne un peu en longueur (il suffit de voir les titres des chapitres : The early morning of..., the late morning of..., the evening of... plus la date. On va du 9 au 15 avril. Puis on fait un bond jusqu'au 21).

J'ai été déçue, je m'attendais à mieux pour la description du naufrage, tout s'est passé si vite, c'était presque si insignifiant que s'il n'y avait pas avec précision les descriptions du R.M.S Titanic, on aurait cru que Holmes et Watson se seraient retrouvés sur n'importe quel paquebot qui était en train de faire naufrage (et ça ne manquait pas les paquebots à l'époque). C'est un peu comme Miss Norton, fille d'Irène Adler/Norton et du colonel James Moriarty, ils n'ont pas fait grand chose, ils ne me rappellaient pas les professeurs Moriarty et de Irène Adler, d'une façon ou d'une autre, si ce n'est les noms. A mes yeux, ils auraient pû être n'importe quelle personne avec un nom différent que ça n'aurait rien changé, qu'il n'y aurait eu aucune différence. Je n'ai rien contre Miss Norton, elle était plutôt sympathique, même si je trouve qu'elle n'a pas fait grand chose. Une autre personne, même un homme, au nom inconnu aurait pu faire son travail qu'il n'y aurait eu aucun changement, c'était juste une occasion pour l'auteur de glisser le nom d'Irène dans le roman, encore heureux qu'il n'ait pas laissé entendre une romance entre elle et Holmes parce qu'elle est la fille de LA Femme (je ne vois pas comment, elle a entre 20 et 30 ans et Holmes est un vieillard). Je n'ai pas vu, aussi, l'intérêt de Miss Holly Storm-Fleming qui collait un peu trop Watson à mon goût, mais Watson n'a pas montré d'intérêt romantique (Ouf !), plutôt du style 'no sex, please, we are british !', par contre, j'ai bien aimé le neveu de la dame qui s'est montré en vrai fan des aventures de Holmes et qui voulait une dédicasse de Watson sur son exemplaire du Chien des Baskerville, en lui demandant s'il croyait que Holmes voudrait de lui en tant qu'irrégulier.

Sinon... Holmes est déguisé en Commodore, mais pour un commodore, il passe bien beaucoup trop de temps avec Watson, mais ça m'a fait plaisir de les voir ensemble, surtout qu'on voit bien l'ampleur de leur amitié, combien ils sont attachés à l'autre, surtout Watson, lors du naufrage, [ qui voulait rejoindre Holmes, parti combattre Moriarty tout seul après avoir laissé une lettre d'adieu à Watson (petit parallèle à Le Dernier Problème, et un autre pour La Maison Vide lorsque Watson retrouve Holmes sain et sauf, le croyant mort dans le naufrage. Et Holmes qui ne trouve rien de mieux à dire 'Greetings, Watson !' alors que Watson le croyait noyé !) ]

J'ai été surprise de voir un Watson comme je les aime : pas idiot, pas un faire-valloir de Holmes, qui se montre utile, qui enquête aussi de son côté. Un bon Watson en fait. Un bon Holmes aussi, même s'il n'enquête pas assez à mon goût (ou est-ce du au fait que c'est Watson qui est sur le devant de la scène ?) et qu'il [ a été découvert à travers son déguisement deux fois. Pas professionnel du tout, Sherlock ! C'est l'âge qui vous fait ça ? ]
En gros, malgrè quelques points négatifs à droite à gauche, c'était plutôt bon, et c'était agréable de voir Holmes mais surtout Watson sur le devant de la scène. J'ai eu (un peu) peur pour rien, ou presque rien. J'espère avoir compris au moins 70 % de l'histoire, comme il n'existe pas de version française, mais je n'ai pas eu trop de difficultés à lire.

Extrait :


Mycroft started, then peered into the distance as if lost in thought.
'It is a dangerous world, Watson. A very dangerous world. But my brother has encoutered danger many times in th past. I am confident that he'll make it though this ordeal. Meanwhile, you have a train to catch. I will not detain you any longer. Tell Sherlock that I will dine with him at the Diogenes Club when he returns.'
We shook hands and I walked quickly into the station (...)


2. The Morning of Wednesday 10 April 1912.

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