L'auteur :
Né en 1974 dans l'Aveyron, Sire Cédric a fait des études d'anglais entre Toulouse et les Etats-Unis, pour travailler ensuite quelques années dans le milieu de l'édition, du journalisme et de la traduction, tout en publiant dans des magazines des nouvelles de policier et fantastique, inspiré par des auteurs tels que Stephen King, Edgar Allan Poe ou encore Clive Baker. C'est depuis l'année 2005 qu'il se consacre pleinement à son métier d'écrivain, publiant des romans policiers/thriller, souvent teintés de surnaturel.
Emprunt médiathèque.
Quatrième de couverture :
Lorsque sa collègue Aurore l'appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d'une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d'un hôpital. Mais qui est à l'origine de cette épidémie meurtrière ? Est-ce un homme ou un démon ? Le journaliste, qui n'a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de l'enfant des cimetières, jusqu'aux confins de l'inimaginable...
Mon avis :
A l'instar du vampire aigri, je me suis permise de faire un peu de découpage concernant la quatrième de couverture, un peu trop révélatrice à mon goût. Heureusement que je n'avais pas pensé à lire la quatrième de couverture avant de me mettre à la lecture du roman. A vrai dire, je ne savais même pas de quoi le roman parlait dans sa globalité avant de l'emprunter, toujours est-il que cela faisait un moment que je voulais découvrir Sire Cédric, auteur francophone dont la popularité grimpe sur la blogosphère, et bien que j'aurais voulu, à l'origine, tomber sur De fièvre et de sang, je n'ai pas été déçue d'avoir lu L'enfant des cimetières en premier, j'ai même adoré cette lecture !
Finalement, il aura été difficile pour moi d'éviter de passer à côté de Sire Cédric dont le nom se fait de plus en plus connaître dans la blogosphère (ou l'est-il déjà ?) de par ses romans qui semblent rencontrer bien du succès, ou même ses longs cheveux noirs... ;p Je ne lis pas souvent de thrillers, pour ainsi dire... rarement (pas parce que je ne pense pas que ce genre soit ma tasse de thé, mais parce que j'ai plus tendance à me procurer des livres dans les genres que je préfère et comme je ne connais pas assez les thrillers pour savoir si j'aime ou pas...), mais je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce roman, j'ai même adoré. Moi qui avait du mal, depuis cet été, à me vraiment me mettre dans un livre, j'ai été emballée et n'ai pas pu lâcher ce livre avant de l'avoir terminé ! Donc je dois dire que je pense que le charme a bien opéré chez moi, pas au point de mettre Sire Cédric au palmarès de mes auteurs préférés, je ne peux pas me faire un avis avec un seul livre, mais j'ai aimé son roman et son écriture et je serais même prête à tenter un nouveau roman de l'auteur dès que l'occasion (ainsi que mon humeur à lire des thrillers) se présente ! Car j'ai aimé ses mots, sa façon de raconter une histoire à la fois policière et surnaturelle, avec un don pour mélanger le rationnel et le surnaturel avec brio et de façon logique, sans se casser la figure, j'ai aimé ses personnages (comme beaucoup, j'ai craqué sur le commissaire Vauvert et j'ai été plus que ravie d'apprendre qu'il était le héros d'autres romans de l'auteur), il a réussi à me transporter, me faire angoisser pour les personnages, un peu comme ça :
(celui qui me trouve d'où provient cet extrait aura droit à un cookie. Non mais, sérieusement, ça provient de quel film/quelle série tv ? Je suis curieuse de savoir !) |
Mais en fait, L'enfant des cimetières, de quoi ça parle ? Aurore Dumas, journaliste, et David, son collègue photographe, se rendent près du lieu d'une maison où a eu lieu un crime atroce : un fossoyeur vivant près du cimetière aurait, pris d'une soudaine folie hallucinatoire, tué sa famille avant de se suicider lui-même. Là où dans cette ville (l'auteur ne la cite pas dans le roman, mais il révèle dans une interview qu'il s'agit de Toulouse) ne se passe jamais rien d'intéressant, selon Aurore Dumas, les deux tiennent là un scoop ! Mais David a un mauvais pressentiment en photographiant la maison et en passant près du cimetière. Le lendemain, c'est un jeune adolescent qui déboule dans un hôpital pour y semer la panique, avec la même folie que le fossoyeur. C'est le début d'une série de meurtres - ou de suicides, la police l'ignore encore - et le point de départ d'une folie meurtrière qui semble être contagieuse... et qui pousse ses victimes à faire l'irréparable. Bouleversé par ces récents événements dont il devient involontairement impliqué, David enquête sur cette série de morts, influencée dit-on par la légende de l'enfant des cimetière, cet étrange enfant qui fait semer la mort si on a le malheur de croiser son regard...
D'abord déconcertée par le prologue, j'ai été vite emportée dans le roman et quelques chapitres à peine ont suffi pour me faire accrocher à l'histoire, en me donnant l'envie de me ruer sur la suite, dévorant chapitre par chapitre. Déjà, j'ai beaucoup aimé cet univers oscillant entre le réel et le surnaturel et je pense que ce n'est pas donné à tout le monde de réussir avec brio à construire un thriller fantastique, une histoire logique et rythmée entre des événements surnaturels et des méthodes de police d'enquête classiques, modernes, comme on en retrouve dans les romans ou séries policières. Sire Cédric parvient à bien mener son jeu, au niveau de l'intrigue, de ne pas tout donner, tout révéler rapidement car même si un coupable se présente dès les premiers chapitres, l'auteur et les événements de l'intrigue nous montrent que tout n'est pas aussi simple que ça et qu'il reste encore un certain nombre de points mystérieux à éclaircir. L'auteur amène ici les révélations et indices avec logique, avec une progression logique et tout est justifié, même les éléments surnaturels qui progressent dans un monde rationnel, ou les personnes agissent et réagissent de façon rationnelle. Bref, tout est cartésien malgré le caractère fantastique de certains éléments.
Concernant le texte, il y a une certaine beauté dans la narration, malgré le caractère cru de certaines scènes, on a parfois des descriptions quelques peu ragoûtantes, terrifiantes, horribles. L'écriture est brillante, nerveuse, rythmée, on peut sentir la tension que ressentent les personnages ou la tension que l'on peut deviner grimper peu à peu dans certaines scènes ou chapitres (comme les chapitres où David et Aurore visitent en plein cœur de la nuit la maison où a eu lieu le premier massacre, et où David sent que quelque chose ne tourne pas rond et qu'il faut s'en aller tout de suite car il lui semble deviner que quelque chose... ou quelqu'un les suit, va les trouver), bref, l'écriture est rythmée et emporte tout sur son passage. Dans le texte, la narration alterne avec des articles de journaux, des extraits de livres ésotériques, on suit plusieurs personnages ce qui fait qu'on suit l'histoire à travers les yeux de différents personnages, de façon différente (avec, par exemple, d'un côté le meurtrier qui fait ses manigances, la police qui mène son enquête et essaye tant bien que mal de la faire avancer sous cette avalanche soudaine de meurtres, David et Aurore qui mènent l'enquête de leur côté tout en devant faire face à des soucis et des drames imprévus, on suit aussi la trace de personnes mêlées à l'enquête), et j'ai bien eu du mal à me détacher de l'enquête ! Impossible, il fallait que je sache à tout prix ce qu'il allait se passer ! Surtout depuis les événements qui ont eu lieu la nuit où David et Aurore sont entrés dans la maison du premier crime.
Petite précision tout de même à ceux qui seraient emballés à l'idée de lire ce roman : l'histoire n'est pas déplaisante, mais c'est noir, très noir, et il faut parfois avoir le cœur bien accrocher pour supporter certaines scènes gores ou angoissantes. Je suis déjà quelqu'un de sensible à l'origine, j'ai pu supporter sans peine ces scènes, avec néanmoins quelques grimaces, mais je laisse juste un avertissement pour les personnes ayant le cœur moins accroché. C'est angoissant et, dans la vie réelle, j'aurais hurlé encore plus fort que certains des personnages. Heureusement, on a des scènes légères, drôles parfois avec l'impayable commissaire Vauvert, ou grâce à Kristel, la petite-amie de David, qui illumine sans peine le roman, elle est à la fois belle, étrange et mystique, un peu dans son monde à elle mais elle saura être d'une grande aide à David et j'ai été touchée par le lien unissant les deux.
J'en avais parlé avant, je le redis : de tous les personnages de ce roman, le commissaire Vauvert fait parti de ceux à m'avoir vraiment marqué ! Impayable, imperturbable, inimitable, un véritable colosse à la fois terrible mais dépassé par les événements et qui saura s'en sortir avec sa compréhension des choses et son incroyable ouverture d'esprit, un véritable homme de droiture qui cherche à savoir la vérité et ne rechigne pas à sortir des terrains battus pour résoudre cette sombre enquête. J'ai aussi beaucoup aimé David. D'abord photographe journaliste, il se retrouve bien malgré lui propulsé au devant de la scène et a du faire face à des drames, et devient de façon imprévisible une sorte de héros, très touchant dans sa quête de savoir le fin mot de tout cela, risquant sa vie pour cela. J'ai été touchée par son incroyable force d'âme, sa résistance face "au mal", au meurtrier et face à toutes ces horreurs alors que tout semble perdu. Aurore, la collège et journaliste curieuse, fouineuse et affamée de tout ce qui sort du banal, m'a paru bien sympathique aussi, j'aurais juste aimé savoir ce qu'il est advenu d'elle à la fin, fin qui se concentre surtout sur Vauvert et David.
Donc, on accroche facilement à l'histoire, on a des personnages intéressants pour certains (Vauvert que j'ai été ravie d'apprendre qu'il apparaissait dans d'autres romans de l'auteur), l'auteur a un style d'écriture simple, efficace, rythmée, qui parvient à nous arracher des frissons et à nous faire accrocher à l'histoire. De plus, le fait que l'histoire se déroule en France fut agréable ! Pour une fois qu'une histoire aussi prenante prenne lieu dans notre mère patrie, ça change des auteurs français qui font dérouler les événements de leur roman en Amérique ou ailleurs. C'est quelque chose devenu si cliché que de lire un roman dont les événements se déroulent dans notre pays est un changement agréable ! Sinon, pour une première lecture et découverte de Sire Cédric, ce fut très satisfaisant et je retenterai l'expérience prochainement et avec plaisir, sans doute avec De fièvre et de sang...
Concernant le texte, il y a une certaine beauté dans la narration, malgré le caractère cru de certaines scènes, on a parfois des descriptions quelques peu ragoûtantes, terrifiantes, horribles. L'écriture est brillante, nerveuse, rythmée, on peut sentir la tension que ressentent les personnages ou la tension que l'on peut deviner grimper peu à peu dans certaines scènes ou chapitres (comme les chapitres où David et Aurore visitent en plein cœur de la nuit la maison où a eu lieu le premier massacre, et où David sent que quelque chose ne tourne pas rond et qu'il faut s'en aller tout de suite car il lui semble deviner que quelque chose... ou quelqu'un les suit, va les trouver), bref, l'écriture est rythmée et emporte tout sur son passage. Dans le texte, la narration alterne avec des articles de journaux, des extraits de livres ésotériques, on suit plusieurs personnages ce qui fait qu'on suit l'histoire à travers les yeux de différents personnages, de façon différente (avec, par exemple, d'un côté le meurtrier qui fait ses manigances, la police qui mène son enquête et essaye tant bien que mal de la faire avancer sous cette avalanche soudaine de meurtres, David et Aurore qui mènent l'enquête de leur côté tout en devant faire face à des soucis et des drames imprévus, on suit aussi la trace de personnes mêlées à l'enquête), et j'ai bien eu du mal à me détacher de l'enquête ! Impossible, il fallait que je sache à tout prix ce qu'il allait se passer ! Surtout depuis les événements qui ont eu lieu la nuit où David et Aurore sont entrés dans la maison du premier crime.
Sire Cédric. |
J'en avais parlé avant, je le redis : de tous les personnages de ce roman, le commissaire Vauvert fait parti de ceux à m'avoir vraiment marqué ! Impayable, imperturbable, inimitable, un véritable colosse à la fois terrible mais dépassé par les événements et qui saura s'en sortir avec sa compréhension des choses et son incroyable ouverture d'esprit, un véritable homme de droiture qui cherche à savoir la vérité et ne rechigne pas à sortir des terrains battus pour résoudre cette sombre enquête. J'ai aussi beaucoup aimé David. D'abord photographe journaliste, il se retrouve bien malgré lui propulsé au devant de la scène et a du faire face à des drames, et devient de façon imprévisible une sorte de héros, très touchant dans sa quête de savoir le fin mot de tout cela, risquant sa vie pour cela. J'ai été touchée par son incroyable force d'âme, sa résistance face "au mal", au meurtrier et face à toutes ces horreurs alors que tout semble perdu. Aurore, la collège et journaliste curieuse, fouineuse et affamée de tout ce qui sort du banal, m'a paru bien sympathique aussi, j'aurais juste aimé savoir ce qu'il est advenu d'elle à la fin, fin qui se concentre surtout sur Vauvert et David.
Donc, on accroche facilement à l'histoire, on a des personnages intéressants pour certains (Vauvert que j'ai été ravie d'apprendre qu'il apparaissait dans d'autres romans de l'auteur), l'auteur a un style d'écriture simple, efficace, rythmée, qui parvient à nous arracher des frissons et à nous faire accrocher à l'histoire. De plus, le fait que l'histoire se déroule en France fut agréable ! Pour une fois qu'une histoire aussi prenante prenne lieu dans notre mère patrie, ça change des auteurs français qui font dérouler les événements de leur roman en Amérique ou ailleurs. C'est quelque chose devenu si cliché que de lire un roman dont les événements se déroulent dans notre pays est un changement agréable ! Sinon, pour une première lecture et découverte de Sire Cédric, ce fut très satisfaisant et je retenterai l'expérience prochainement et avec plaisir, sans doute avec De fièvre et de sang...
Extrait :
- Tiens. C’est l’heure du petit déjeuner.
Lucas Delorme le regarda d’un air dubitatif, se demandant s’il allait lui repasser les menottes. Ce n’était visiblement pas le cas. Il tendit la main pour saisir le croissant, et s’installa en position assise dans le lit.
- C’est le numéro du gentil flic, ce matin ?
- Me fais pas chier. J’ai réfléchi à ce que tu racontais hier soir.
Le garçon le regarda avec des yeux ronds, gonflés par le manque de sommeil, tout en mordant dans la viennoiserie.
- Cette histoire de fantôme, insista Vauvert. L’enfant des cimetières. On raconte que ceux qui le voient deviennent fous. C’est ça ?
Il hocha la tête.
- Oui. Vous ne me croyez pas, hein ?
- Non. Mais je suis flic. J’essaie de comprendre. Les gens paient des impôts pour ça.
Lucas Delorme eut un sourire malgré lui.
- Vous êtes plutôt bizarre, pour un flic.
- Il paraît. Alors, ce fantôme, tu penses l’avoir vu ?
- On l’a tous vu. Tous les trois.
- Raconte-moi. C’est maintenant ou jamais.
Le jeune garçon hésita un instant. Voyant que le policier avait l’air sincère, il soupira.
17. (Mardi)
(Pour information, le gif de ton article provient de The Big Bang Theory)
RépondreSupprimerMerci beaucoup :) la série m'est vaguement familière, c'est pour ça que je me demandais d'où provenait le gif, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part (sur tumblr :p)
SupprimerAhah, j'avais vu ta chronique depuis LivrAddict mais j'étais en mode larve ce week-end donc je ne me manifeste que maintenant.
RépondreSupprimerEt les maisons d'édition nous donnent du boulot supplémentaire avec leurs quatrièmes de couverture qui tiennent plus du résumé de 75% du livre x_X Je ne sais même plus combien de synopsis j'ai modifié, changé, supprimé...
M'enfin, ravie de voir que ce livre t'a plu également, c'est dur de juger sur une unique lecture sur une bibliographie déjà bien fournie mais je ne suis pas refroidie non plus ! D'autant plus que je ne savais pas que Vauvert apparaissait dans d'autres romans, ce qui me donne davantage envie de lire à nouveau du Sire Cédric ! (L'automne se fera bientôt sentir, ça sera le moment parfait~)
Surtout si il continue à maintenir ce parfait mélange entre thriller et fantastique, ce sera nicke pour moi. Je vais peut-être me laisser tenter aussi par De fièvre et de Sang, quoique le Jeu de l'Ombre me semble bien palpitant aussi !
En parlant de scènes traumatisantes, j'ai le coeur bien accroché et pourtant, j'ai encore en mémoire cette espèce de petite gamine morte-vivante qui pleure et fourre ses doigts dans sa bouche en faisant craquer ses os, la vache, j'imaginais le son du craquement !
Euh... Et pis d'abord, les cheveux longs chez les hommes, c'est le bien ! xD
(Et si il reste des cookies, je confirme la source d'Ollie, c'est de la série The Big Bang Theory, une sorte de sitcom très sympathique quand on a l'âme d'un geek avec toutes les références à Star Wars, Game of Thrones, RPG, etc. qu'il y a dans la série)
Ça m'est déjà arrivé aussi..., heureusement que je n'avais pas pensé à lire le synopsis de ce roman, c'est rare que je ne lise pas le résumé mais ça arrive. Encore heureux pour ce roman, ça m'aurait gâché la surprise pour certains éléments de l'histoire !
SupprimerJe ne peux pas, comme toi, juger sur un seul roman mais ce roman m'a fait une forte impression, donc je suis loin d'être refroidie et j'espère lire plus de l'auteur (enfin un auteur francophone MODERNE dans mon palmarès de mes auteurs préférés ?), en tout cas ravie de t'apprendre que Vauvert figure dans d'autres romans, ce personnage a fait une forte impression sur moi. Pour le côté colosse impayable, sarcastique et terrible, il me fait un peu penser à un inspecteur Javert moderne. Je surveillerai encore plus ton blog si tu comptes lire un roman de Sire Cédric et le chroniquer sur ton blog :) j'espère aussi qu'il parvient à garder ce parfait mélange entre thriller et fantastique dans ses autres romans.
"Euh... Et pis d'abord, les cheveux longs chez les hommes, c'est le bien ! xD"
Amen à ça, sister :D ! Il n'y a rien d'aussi séduisant chez un homme que d'avoir les cheveux longs tout en restant parfaitement masculin :3
(tu es très convaincante quand tu me parles de The Big Bang Theory dis donc :p je me laisserai peut-être tenter)