Pour aller plus loin :
Quatrième de couverture :
Deuxième moitié du XIXe siècle, à Londres, la brumeuse capitale de l'Angleterre victorienne... Cain est un jeune homme qui, à la mort de son père, devint l'héritier de la très noble famille des Hargreaves, et prit le titre de comte alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Peut-être pour apaiser sa solitude, Cain se fit collectionneur de "poisons" dangereux. A présent, il vit avec Maryweather, sa demi-sœur, née de l'union entre son père et une domestique ; Riff, le majordome, s'occupe également de lui depuis son plus jeune âge, et reçoit souvent la visite d'Oscar, le prétendant de Mary.
Mon avis :
Si je suis complètement emballée par mon roman du moment (c'est heureux, j'aurais du mal à avancer dans un roman de plus de mille pages si l'histoire ne me plairait pas), je me suis accordée une pause avec cette lecture "détente", depuis le moment que je n'avais plus relu God Child, j'ai consacré une heure pendant deux jours à relire les trois premiers tomes et j'ai ressenti comme un mini coup de cœur que je n'avais pas eu lors de ma première lecture ou était-ce seulement parce que j'avais oublié à quel point j'avais trouvé le manga intéressant et prenant ?
Comme au premier tome, l'histoire se déroule à Londres, dans l'Angleterre victorienne, et nous suivons le jeune comte Cain, âgé de 17 ans, héritier de la prestigieuse maison des Hargreaves, et qui s'est fait une réputation de comte des poisons du à son intérêt et ses connaissances sur les poisons. Par hasard ou non, il suit des enquêtes, accompagné de son fidèle majordome, Riff, et certaines de ces affaires ne sont pas si étrangères aux faits et gestes de Delilah, une sombre organisation criminelle aux desseins mystérieux et dont le chef n'est pas si étranger que ça à Cain... Dans le tome deux, dans l'affaire de L'os du Papillon, Cain et sa demi-sœur partent rendre visite à des parents éloignés, mais très vite, Cain découvre que leur fille est possédée par un esprit et fait la connaissance d'un étrange médium. Dans Bloodberry jam, Cain et Maryweather rendent visite à une vieille femme sénile qui s'appelle Madame Merle et qui croit reconnaître en Mary sa petite-fille Kitty, mais très vite un meurtre survient et c'est le chamboulement dans la maisonnée de Madame Merle et ses domestiques. Dans Lion Emblem, Cain rencontre une jeune femme nommée Élisa, en chemin ils rencontrent le frère ainsi que fiancé de la demoiselle, ce dernier retrouvé assassiné.
Dans le troisième tome, dans Zigeunerweisen, Cain reçoit la visite de son oncle Neil, celui-ci se fait d'ailleurs parvenir un colis dans lequel il trouve le bras d'un détective qu'il avait engagé ainsi qu'une carte de tarot... dans Mortician's daughter, d'étranges événements sévissent à Londres, en effet, des familles reçoivent un faire-part de décès concernant une personne de leur famille encore vivante... jusqu'à ce qu'un sinistre croque-mort apparaisse avec un cercueil avec la ferme intention d'enlever la personne indiquée sur le faire-part. Et enfin, dans The Stake, une personne du passé du majordome Riff fait une apparition plus qu'inattendue... Cette relecture des trois premiers tomes fut un vrai plaisir et j'ai redécouvert l'ambiance sombre et gothique du manga, dans le Londres brumeux de l'ère victorienne, empli de mystères sordides, sanguinaires mais envoûtants, d'une certaine façon, les enquêtes - sans que ce soit forcément du policier - sont toujours intéressantes. L'ambiance du manga est toujours aussi impressionnante, on se croirait vraiment dans le Londres victorien, ou du moins l'image qu'on s'en fait.
Ces deux tomes sont, si possible, plus sombre que le précédent. Les thèmes de la souffrance et de la mort sont presque omniprésents, que ce soit dans les événements dans lesquels Cain se retrouve toujours confronté ou dans la propre vie du personnage. Cain n'a pas une vie facile et son enfance a été malheureuse. Loin de l'innocence, des plaisirs de l'enfance, Cain est le fruit incestueux de la relation entre son père, Alexis, et la sœur de ce dernier, Augusta. Déteste par son père qui le battait souvent, les domestiques avaient ordre de ne jamais lui adresser la parole... jusqu'à Riff, le compagnon le plus fidèle de Cain. Ces flash-back du passé de Cain sont plus présents ici d'autant plus que des fantômes du passé de Cain réapparaissent et qu'on en apprend plus sur son passé et sa famille via des flash-back de Cain ou via la présence de l'oncle Neil et c'est loin d'être tendre, car Kaori Yuki ose jusqu'aux thèmes les plus malsains sans pour autant choquer. Heureusement qu'il y a toujours, même si elle reste minime, une touche d'humour grâce à Maryweather et son fiancé toujours enthousiaste, Oscar !
Une touche de surnaturel s'ajoute aussi aux histoires, de sorte qu'on se demande si l'histoire reste rationnelle ou pas. L'histoire, elle, avance tandis que d'autres personnages font leur apparitions, qu'on en sait plus sur Cain et Riff (en même temps, je n'ai pas lu le manga Comte Cain qui retrace le passé de Cain jusqu'aux événements de God Child, comme les deux mangas se suivent mais qu'il est possible de lire God Child sans avoir lu Comte Cain sans difficulté de compréhension, cela dit il serait intéressant de lire Comte Cain), que l'histoire se tisse autour de l'énigmatique organisation Delilah aux motifs encore obscurs et dont fait parti le fameux docteur Jezabel Disraeli, déjà rencontré dans le tome un. En ce qui concerne le graphisme, l'auteur a un talent indéniable avec un trait fin, beau, précis et quelque peu "ancien", je suis sous le charme de son style presque gothique qui est envoûtant... Bref, tout ça pour dire que je suis conquise et que je lirais certainement la suite qui me paraît bien prometteuse !
Ces deux tomes sont, si possible, plus sombre que le précédent. Les thèmes de la souffrance et de la mort sont presque omniprésents, que ce soit dans les événements dans lesquels Cain se retrouve toujours confronté ou dans la propre vie du personnage. Cain n'a pas une vie facile et son enfance a été malheureuse. Loin de l'innocence, des plaisirs de l'enfance, Cain est le fruit incestueux de la relation entre son père, Alexis, et la sœur de ce dernier, Augusta. Déteste par son père qui le battait souvent, les domestiques avaient ordre de ne jamais lui adresser la parole... jusqu'à Riff, le compagnon le plus fidèle de Cain. Ces flash-back du passé de Cain sont plus présents ici d'autant plus que des fantômes du passé de Cain réapparaissent et qu'on en apprend plus sur son passé et sa famille via des flash-back de Cain ou via la présence de l'oncle Neil et c'est loin d'être tendre, car Kaori Yuki ose jusqu'aux thèmes les plus malsains sans pour autant choquer. Heureusement qu'il y a toujours, même si elle reste minime, une touche d'humour grâce à Maryweather et son fiancé toujours enthousiaste, Oscar !
Une touche de surnaturel s'ajoute aussi aux histoires, de sorte qu'on se demande si l'histoire reste rationnelle ou pas. L'histoire, elle, avance tandis que d'autres personnages font leur apparitions, qu'on en sait plus sur Cain et Riff (en même temps, je n'ai pas lu le manga Comte Cain qui retrace le passé de Cain jusqu'aux événements de God Child, comme les deux mangas se suivent mais qu'il est possible de lire God Child sans avoir lu Comte Cain sans difficulté de compréhension, cela dit il serait intéressant de lire Comte Cain), que l'histoire se tisse autour de l'énigmatique organisation Delilah aux motifs encore obscurs et dont fait parti le fameux docteur Jezabel Disraeli, déjà rencontré dans le tome un. En ce qui concerne le graphisme, l'auteur a un talent indéniable avec un trait fin, beau, précis et quelque peu "ancien", je suis sous le charme de son style presque gothique qui est envoûtant... Bref, tout ça pour dire que je suis conquise et que je lirais certainement la suite qui me paraît bien prometteuse !
bonjour Marion
RépondreSupprimerun poètique coucou en passant par ici
bises et A+ du troubadour Emmanuel
Coucou à toi-aussi :) j'espère que tu vas bien !
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