dimanche 15 janvier 2023

Guardians of Childhood (T.1) Nicholas St. North and the Battle of the Nightmare King - William Joyce.


Before SANTA was SANTA, he was North, Nicholas St. North—a daredevil swordsman whose prowess with double scimitars was legendary. Like any swashbuckling young warrior, North seeks treasure and adventure, leading him to the fiercely guarded village of Santoff Claussen, said to be home to the greatest treasure in all the East, and to an even greater wizard, Ombric Shalazar. But when North arrives, legends of riches have given way to terrors of epic proportions! North must decide whether to seek his fortune…or save the village.

When our rebellious hero gets sucked into the chaos (literally), the fight becomes very personal. The Nightmare King and his evil Fearlings are ruling the night, owning the shadows, and sending waves of fear through all of Santoff Clausen. For North, this is a battle worth fighting...and, he’s not alone. There are five other Guardians out there. He only has to find them in time.


Sans le film d’animation de Dreamworks, Les Cinq Légendes, que j’affectionne beaucoup, jamais je n’aurais entendu parler de la série de romans jeunesse qui a inspiré le film, ni n’aurais poussé la curiosité à lire ce tome. Connaissant le film par cœur, j’étais vouée à le comparer au roman mais, outre quelques noms, les deux sont radicalement différents, ce qui n’empêche pas la qualité de l’un comme pour l’autre.



Comme d’autres romans avant et après lui, ce tome s’attache à nous faire connaître la figure du Père Noël avant qu’il ne devienne ce gros bonhomme joufflu qui offre des cadeaux. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ses origines sont pour le moins surprenantes ! Nicholas Saint North était alors un brigand des contrées russes, à la tête d’un groupe de bandits, mais au fond c’est un brigand au grand cœur qui n’hésite pas, le moment venu, à porter secours à des enfants qu’il ne connaît pas et à leur prêter main forte lorsque ces enfants et leur mentor, le sage mage Ombric, sont menacés par Pitch, le roi des cauchemars, et son armée de fearlings.



Le personnage en lui-même est plutôt sympathique, courageux et prompt à venir en aide aux enfants. Toutefois, rien n’indique que ce personnage est le futur Père Noël et rien ne laisse deviner qu’il le deviendra. Il pourrait s’agir de n’importe quel personnage. J’ai été plutôt déçue sur cet aspect, je m’attendais vraiment à découvrir les prémisses du Père Noël. Je ne demandais pas forcément à le voir devenir Père Noël, mais au moins les débuts, quelques indices pour nous laisser voir ce qu’il deviendra, mais il n’en est rien. Ajoutons à cela que la quatrième de couverture laisse supposer une rencontre entre North et les autres gardiens (le lapin de Pâques, le marchand de sable, etc) … mais nada, silence radio, pas de son et pas d’image ! Quelle déception.



Concernant les autres personnages. Ombric remplit son rôle de sorcier farfelu mais sage, puissant et protecteur. Katherine est la jeune enfant au cœur pur et courageuse. J’avoue avoir été davantage intriguée par Pitch, le roi des cauchemars, ce qu’il était auparavant et comment il est devenu ce qu’il est et qui constitue la tragédie de sa vie, ainsi que l’étendue de ses pouvoirs. C’est un antagoniste intéressant et mystérieux que je souhaite revoir. J’ai également beaucoup aimé la figure de Nightlight, ce mystérieux garçon spectral et lumineux qui ne semble pas parler et qui utilise les rayons de lune.



On retrouve de nombreux codes de la littérature jeunesse. Le mage sage et bienveillant, un groupe d’enfants courageux, des méchants tout droit sortis de nos cauchemars, une quête, la mise en avant du courage, de la loyauté et de l’amitié. Rien de bien inédit et si ça ne contribue pas à rendre le roman mémorable pour l’adulte que je suis, l’histoire est toutefois restée divertissante. Je retiendrais surtout certains personnages ainsi que la mythologie autour de l’univers qui semble bien prometteur, notamment avec les figures mystérieuses de Nightlight et de l’Homme sur la lune qui ne demandent qu’à être dévoilées davantage. J’espère revoir Pitch et je suis curieuse de découvrir l’histoire des autres gardiens.



En résumé, ça reste un livre jeunesse des plus classiques, qui reprend pas mal de codes de la littérature jeunesse et qui ne présente rien d’inédit, à part la mythologie autour des gardiens de l’enfance que promet la saga ainsi que des personnages mystérieux qui ne demandent qu’à être étoffés. C’est d’ailleurs ces deux points qui vont me pousser à tenter la lecture du second tome. Je déplore toutefois que la figure du Père Noël, que le personnage principal est supposé incarner, n’est même pas évoqué. Il pourrait être un personnage comme les autres sans que ça change quoique ce soit. Quel dommage… 


When children have nightmares, they struggle to awaken, knowing that comfort lies just beyond their tightly shut eyes. But for Katherine, the nightmare was all around her, and so sleep was her escape. She spent the night drifting in and out of dreams. But hers were no ordinary ones.

There’s a rare kind of dream that children have, a dream that unfolds like a storybook, but a story in which the dreamer does not take part. They watch, instead, the adventures of someone dear to them in a sort of movie of the mind. And the dream Katherine was having starred Nicholas St. North. North was a hero of a thousand adventures. He was not a wizard, a thief, or a warrior, but a powerful figure of unending mirth, mystery, and magic, who lived in a city surrounded by snow.

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