>> Mon avis sur la BD du même nom.
dimanche 23 décembre 2012
Poulet aux prunes.
>> Mon avis sur la BD du même nom.
jeudi 20 décembre 2012
A.B.C. contre Poirot - Agatha Christie.
Du même auteur :
Emprunt médiathèque.
- Vous venez de me faire une très jolie compilation de la quasi-totalité des romans policiers écrits à ce jour.
lundi 17 décembre 2012
Les chansons du Séraphin (T.2) L'épreuve de l'ange - Anne Rice.
Après lecture de ce second tome, je peux confirmer que Les chansons du Séraphin est une saga que j'aime beaucoup, et je n'attends qu'une chose : qu’Anne Rice écrive au plus vite un troisième tome, car je serai au rendez-vous et qu’avec un cliffhanger pareil, ce serait tout simplement cruel de nous laisser en haleine, comme ça !
Après les événements du premier tome, Toby renoue avec son passé en retrouvant une personne qui lui est chère, avant d’être envoyé par Malchiah dans la Renaissance italienne pour venir en aide à un jeune médecin juif, accusé d’empoisonnement, accusation renforcée par la population qui révèle que la maison de ce médecin est hantée. J’ai beaucoup aimé les retrouvailles entre Toby et la personne de son passé, ce qui nous humanise davantage Toby et nous offre des moments tendres et touchants [spoiler] même si je trouve un peu exagéré qu'un gamin de 10 ans possède un téléphone portable dernier cri à son âge ou que sa mère lui fasse goûter en cachette son vin [/spoiler]
Alors que le tome 1 nous avait embarqué dans l’Angleterre du XIIIe siècle, Anne Rice nous emmène ici dans la Renaissance, à Rome, ville éternelle, ville de Michel-Ange et de l'Inquisition, dans laquelle s'affrontent les Médicis et des Papes avides de pouvoir. Toby doit venir en aide à Vitae, un jeune médecin juif dans la disgrâce, où il jouera un rôle plus propre à sa personne : en tant que joueur de luth ; son passé de tueur à gage l'aidera également dans sa recherche du véritable empoisonneur qui en veut à Vitae, et dans sa récolte d'information sur la famille proche de Vitae...
J’ai mieux retrouvé Anne Rice dans ce second tome en retrouvant des thèmes chers à son cœur : prise de conscience du narrateur après un drame, la plongée dans la Renaissance italienne, la place de la religion, les magnifiques descriptions artistiques et architecturales. Si la plongée dans cette époque est moins spectaculaire que dans Vittorio le vampire, Le sang et l'or ou Armand le vampire, je suis restée charmée par ce voyage dans le temps et Anne Rice ne perd jamais une occasion de nous parler de l’art de la Renaissance italienne, l’architecture, les Médicis, etc. J’ai particulièrement aimé les descriptions sur les fêtes, les repas avec les nobles, des danseurs, de la musique, la nourriture de cette époque, les animations durant ces repas avec l'abus de nourriture, le vin coulant à flot, etc.
Avis aux athées ou aux allergiques de la religion, la religion tient une place encore plus présente dans ce second tome ! Il est question de repentir, de questions existentielles, de foi... Toby a définitivement tourné la page : il n'est plus Lucky le Renard, prie pour que personne ne découvre son ancienne identité, et s'est bel et bien tourné vers Dieu, à un point où Toby le prie et s’adresse souvent à lui.. à un point où c'était parfois gênant, même pour moi qui suis pourtant croyante. Néanmoins, j’essaye de faire avec car, en dehors de cet aspect, c’est vraiment une saga que j’affectionne énormément.
À mon grand plaisir, les anges sont un peu plus exploités (toujours pas assez à mon goût mais plus que dans le premier tome c’est certain) dans ce tome. Toby se pose de plus en plus sur les anges, il veut en apprendre plus sur eux, essaye de les déchiffrer, même si Malchiah reste bien énigmatique face à son protégé mais quel bonheur ce fut de le revoir, plus présent dans ce tome, et que j’aime ses interactions avec Toby. On y fait également la connaissance d’un autre ange et pas des moindres car il s’agit de Shemariah, l’ange gardien de Toby (eh oui, les quatrièmes de couvertures françaises nous mentent ! Malchiah n'est pas l'ange gardien de Toby). Shemariah est plus discret que Malchiah, mais son inquiétude et son attachement pour son protégé est palpable, d’autant qu’il n’est pas toujours en accord avec Malchiah concernant Toby, sans doute à cause des dangers que peut encourir Toby au cours de ses missions, d’autant que dans ce tome, il fait face à un fantôme perdu mais surtout à Ankanoc, un démon qui va essayer, sous une fausse identité, de le tenter, d’instiller le doute e, lui et de le détourner de sa mission.
Si Toby sait faire face à ces épreuves, il s'aperçoit que le chemin de la rédemption n'est pas aussi facile qu'il ne l’avait espéré, et qu'il aura bien de la peine à se détacher de son sombre passé. Je m'attache de plus en plus à Toby qui est très humain dans ses doutes, ses sentiments, son incompréhension qu'il ressent parfois vis-à-vis des anges et de Malchiah même s'il sait ses bonnes intentions à son égard ; les personnages sont ici plus intéressants, plus émouvants.
Concernant l’intrigue, l’écriture est rythmée et les choses s’enchaînent assez rapidement, peut-être même un peu trop. Toby ne tarde pas à comprendre de quoi il en retourne vraiment lors de sa mission, et d’ailleurs ça reste assez évident. L’enjeu ne se trouve pourtant pas dans la résolution du mystère mais dans les choix de Toby sur comment et à quel moment révéler la vérité. Je ne peux toutefois pas m’empêcher d’être frustrée. J’avais l’impression qu’il s’était passé que peu de temps entre l’arrivée de Toby à Rome et la résolution du mystère, assister à une sorte de policier historique ! Mais je dois me rendre à l’évidence, le polar n’est pas le fort d’Anne Rice. Ma frustration est d’autant plus grande que le roman est encore plus court que le précédent.
La force du roman demeure dans la psychologie et les relations entre les personnages ainsi que l’atmosphère du roman avec la Renaissance italienne. J’ai aimé retrouver Toby, voir son évolution, voir Malchiah plus présent et plus chaleureux avec son protéger, faire la connaissance de Shemariah et même également le démon Ankanoc, j’ai aimé les échanges entre Toby et ses anges, et j’ai aimé ce voyage dans le temps.
À l’instar du premier tome, celui-ci se referme sur une révélation dont on ne connaîtra les conséquences qu’en lisant le troisième tome et j'espère qu'Anne Rice l'écrira/le publiera très bientôt car cette fin m'a frustrée et m'a donné envie de lire la suite (et aussi pour savoir dans quelle époque Malchiah va envoyer Toby), en attendant, je me pose des tonnes de questions !
Même si les points négatifs du premier tome subsistent, j’ai beaucoup aimé ce tome. Le récit est plus fluide, nos personnages s’affirment et se dévoilent un peu plus, la mission se présente sous la forme d’une enquête bien menée même si elle reste prévisible, et la confrontation à un démon rend l’intrigue plus intéressante.
Les formes avaient disparu. Les couleurs s'étaient séparées d'elles, et la lumière elle-même coulait comme une douce fumée.Un couloir apparut et j'eus la nette impression de le traverser. Et au bout de ce long couloir se dressait la haute silhouette de Malchiah.Je vis ses cheveux noirs, l'ovale de son visage. Je vis son costume noir et simple à la coupe étroite.Je vis son regard affectueux, puis son lent et fluide sourire. Je le vis tendre les bras vers moi.- Bien aimé, chuchota-t-il. J'ai à nouveau besoin de toi. J'aurais besoin de toi d'innombrables fois. J'aurais besoin de toi jusqu'à la fin des temps.[...] Je voulais l'étreindre. Je voulais le supplier de me laisser rester encore un peu avec lui. Qu'il m'emmène à nouveau dans le royaume des lumières célestes.
1.
dimanche 16 décembre 2012
Les Cinq Légendes.
Synopsis :
Outre ce remodelage des légendes de notre enfance à la sauce contemporaine, j'ai beaucoup aimé le décors, le design, comme ça ne loupe jamais avec les films d'animation DreamWorks : l'interprétation de l'antre du Lapin de Pâques, la demeure du Père Noël au Pôle Nord (et je peux comprendre pourquoi Jack Frost avait souvent essayé, par le passé, de s'y incruster !), celle de la fée des Dents, sans oublier les beaux paysages d'hiver. Le design des personnages est original, comme je l'ai déjà expliqué un peu plus haut (rien que pour la fée des dents), l'animation tout au long du film comme les rêves produits par le sable du Marchant de Sable, les dons de Jack lorsqu'il provoque l'hiver, les ombres et les cauchemars causés par Pitch, le Croquemitaine... un beau travail de DreamWorks à qui je tire mon chapeau !
de l'enfance, et quelques elfes du Père Noël -
vendredi 7 décembre 2012
Mercy Thompson : Retour aux sources - Patricia Briggs, David Lawrence et Amelia Woo.
jeudi 6 décembre 2012
Meurtres à Versailles - Anne-Laure Morata.
Henriette-Anne, fille du roi Charles Ier décapité sur ordre des parlementaires, a fui l'Angleterre avec sa mère, au moment de la guerre civile. Réfugiée au Louvre, la petite exilée se lie d'amitié avec un mystérieux garçon, Providence, qui devient son confident secret avant de disparaître. Vingt ans plus tard, elle épouse Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, avec lequel elle est en conflit permanent. Par bravade, Henriette-Anne met un point d'honneur à briller à la Cour où elle s'impose face à la reine et aux favorites, enhardie par le retour de Providence dans son existence.
Mais bientôt un vent d'effroi souffle sur Versailles : des cadavres mutilés marqués d'un chiffre à l'épaule sont retrouvés dans les jardins. Le roi s'efforce d'étouffer l'affaire cependant les crimes continuent... La Reynie, lieutenant général de police, charge alors Malo de Rohan Montauban, son jeune commissaire, de confondre le coupable.
Entre complots politiques, mensonges et trahison, Malo devra, pour démasquer le meurtrier, affronter les fantômes du passé d'Henriette-Anne mais également les siens.
L'effervescence mondaine prenait possession des lieux et durant quelques jours, Versailles allait résonner des rires, bons mots, musique et divertissements variés de l'aristocratie, sous l'oeil du roi et de ses proches. Les dames rivalisaient de beauté dans leurs plus belles toilettes, même à la chasse où le gibier abondant en cette période faisait le bonheur des gentilshommes et du suzerain. Les cancans étaient bien évidemment toujours de mise, perpétuels bruissements dans le sillage de Louis XIV.
7. Versailles, fin décembre 1669.