jeudi 15 juin 2023

Souvenirs de Marnie - Joan G. Robinson.


Envoyée sur la côte est de l’Angleterre pour profiter du climat, Anna va rencontrer la fantasque Marnie. 

D’une écriture délicate et pudique, construit autour d’une relation aussi intemporelle que mystérieuse, ce roman empreint de poésie et de douceur est une évocation de la jeunesse où le besoin d’être et d’être accepté semble si vital qu’il en devient douloureux. 

Souvenirs de Marnie est une œuvre captivante et intime, le récit d’une amitié inébranlable.



De Souvenirs de Marnie, je ne connaissais que l’adaptation des studios Ghibli (que je recommande chaudement), le challenge estival me paraissait être une bonne occasion pour découvrir le roman d’origine.



Anna est orpheline. Elle vit avec les Preston, un couple aimant qui l’élève comme leur propre fille. Cependant, Anna reste une jeune fille introvertie, elle n’aime pas sortir avec les enfants de son âge, elle veut juste qu’on la laisse seule dans son coin, à lire ou à rêver. Cela tracasse de plus en plus Mme Preston qui décide de l’envoyer chez un couple d’amis, les Pegg, vivant au bord de mer. Si Anna a le sentiment qu’on se débarrasse d’elle en l’envoyant au loin, elle découvre avec surprise un nouvel environnement qui la charme instantanément et qu’elle peut explorer à sa guise, les Pegg la laissant occuper ses journées comme elle l’entend. Goûtant à cette nouvelle liberté, Anna explore les environs et découvre une vieille bâtisse qui la fascine ainsi qu’une jeune fille peu commune, Marnie, qui la fascine tout autant.



Je dois avouer que le début ne m’a pas marqué outre mesure, mais l’histoire se fait de plus en plus prenante par la suite. C’est un joli récit doux-amer dans lequel il règne une atmosphère paisible, emprunt de mélancolie et de douceur, ainsi qu’un aura de mystère autour du personnage de Marnie qu’Anna ne parvient entièrement qu’à cerner à la toute fin.



J’ai beaucoup aimé le personnage d’Anna en qui je me suis retrouvée. Ses pensées sonnent avec une telle justesse et en écho avec les miennes. C’est une jeune fille discrète, que tout le monde trouve trop sage et coincée, mais dotée d’une sensibilité très touchante. C’est une enfant qui a déjà été marquée par les épreuves de la vie, et qui préfère rester à l’écart du monde, pour ne pas être blessée. Marquée par les drames qu’elle a vécu, elle se sent abandonnée et incomprise par ceux qui lui sont proches et elle se retranche dans son monde, érigeant des barrières entre le monde et elle. Elle a été si marquée qu’elle vient à remettre en question la sincérité et l’amour qu’on lui porte. Ainsi, c’est une jeune fille solitaire qui se retire volontiers des interactions sociales et elle s’est forgée un masque de neutralité émotionnelle. Si sa famille d’adoption a raison de s’inquiéter pour elle, et essaye de faire des efforts, les Pegg laissent Anna agir à sa guise, ne la brusquent pas, tout en étant disponibles et bienveillants. Après tout, l’envie d’être seule, plutôt que mal accompagnée, n’est pas une tare.



Affiche et images provenant du film.

Sa rencontre avec Marnie va basculer son quotidien. Une amitié naît entre elles, à l’abri des regards et le roman se fait plus joyeux au fur et à mesure qu’Anna sort de sa coquille. Au gré de leurs rencontres secrètes, Anna se révèle à Marnie, confie ses peines, sa colère et ses doutes, en même temps qu’elle apprend à connaître Marnie, aussi solitaire qu’elle, qui a aussi son lot de malheurs alors qu’elle semble avoir tout pour être heureuse. Marnie est une jeune fille très sympathique, un peu girouette et paraissant inaccessible et fantasque mais elle n’est pas dénuée de charme et elle a bon cœur. Ce sont deux personnalités différentes mais qui se complètent.



Connaissant déjà l’histoire à travers l’adaptation animée, la magie autour du mystère de Marnie et l’effet de surprise n’ont malheureusement pas opéré, mais nul doute que si je n’avais pas vu le film avant de lire le livre, l’autrice aurait réussi à me berner jusqu’au dernier moment éminent car rien ne laissait présager les révélations étonnantes autour de Marnie et ce qui la lie à Anna.



Souvenirs de Marnie, c’est aussi un roman d’ambiance. Il s’y dégage une atmosphère et un décor dans lequel on rêve de se plonger, celui d’un bord de mer quasi sauvage, de magnifiques paysages côtiers anglais, le cri des oiseaux marins, les marées, l’odeur de la lavande de mer et le goût du sel dans la bouche, le sable sous les pieds, le soleil d’une journée d’été. J’ai beaucoup aimé découvrir, à travers les yeux d’Anna, ce paysage enchanteur, et en tomber amoureuse tout comme elle.



Souvenirs de Marnie est un joli roman jeunesse, emprunt de poésie, de mélancolie. Un récit doux-amer sur l’enfance et l’adolescence, la solitude, l’amitié mais aussi sur les dégâts que peuvent provoquer les secrets et les non-dits chez les enfants. Malgré tout, cela reste un roman plein d’espoir et, si je n’en garderai finalement pas de souvenir mémorable, je suis heureuse de l’avoir découvert et cela me donne envie de me replonger dans le film d’animation.


« Elle avait déjà passé de nombreuses après-midi couchée dans le sable, à écouter le bruit du vent dans les herbes hautes, la clameur des goélands et le doux murmure de la mer. C’était un peu comme être à la bordure du monde. Parfois, les goélands se rapprochaient et se disputaient bruyamment un poisson, d’autres fois, ils poussaient des cris mélancoliques dans le lointain, ce qui aurait presque fait pleurer Anna aussi, pas réellement, mais en silence, à l’intérieur. Leur complainte était si triste, si belle et ancestrale, qu’elle lui évoquait une chose agréable qu’elle aurait connue un jour, puis perdue et jamais retrouvée.   »

jeudi 8 juin 2023

La fille venue de la mer - Molly Knox Ostertag.


Morgan, âgée de 15 ans, a un secret : elle souhaite quitter la petite île parfaite où elle vit. Elle a hâte de finir le secondaire pour s’éloigner de sa mère divorcée et triste, de son petit frère imprévisible et de son groupe d’amies, qui ne la comprennent pas du tout. Mais le plus gros secret de Morgan, c’est qu’elle aimerait bien embrasser une fille. 

Un soir, une fille mystérieuse nommée Keltie la sauve de la noyade. Les deux jeunes filles deviennent amies et soudainement, la vie sur l’île ne lui paraît plus si étouffante. Mais Keltie a aussi quelques secrets. 

Et alors qu’elles tombent amoureuses, tout ce que les deux amies tentent de cacher va remonter à la surface… que Morgan soit prête ou non.




L’adolescence est une période de la vie compliquée. C’est l’âge où l’on se cherche, où l’on se questionne. Morgan, notre héroïne, ne le sait que trop bien. Cette période délicate pour elle n’est pas facilité par les bouleversements provoqués par la séparation de ses parents et le départ de son père. Morgan compartimente sa vie. Celle qu’elle est en présence de sa famille n’est pas la même façade qu’elle présente à ses amies. Morgan a des difficultés à s’exprimer sur ce qui la tourmente. Sa rencontre avec Keltie va changer sa vie, d’une part parce que Keltie lui a littéralement sauvé la vie, in extremis de la noyade, mais aussi par le coup de foudre qui a résulté de cette rencontre. Seulement, il y a un hic. La jeune Keltie est une selkie…



Après avoir abordé sorciers, sorcières et métamorphes dans Le garçon sorcière, l’auteure se penche ici sur les selkies, créatures du folklore celtique. Des jeunes filles qui vivent sous une peau de phoque qu’elles peuvent retirer une fois à la surface pour devenir jeune fille. J’ai trouvé que cette bande-dessinée était une sympathique introduction sur ces créatures méconnues, et bien représentées sous la forme de Keltie, une jeune fille enjouée et passionnée, et qui ne comprend pas forcément les limites que se posent les humains.



La romance entre Morgan et Keltie va un peu trop vite à mon goût, même si elle est mignonne et sympathique. Je veux bien qu’il s’agisse d’un coup de foudre mais elle s’est mise en place trop rapidement pour que cela me semble crédible, même si nos deux protagonistes sont adorables. Avec Keltie, Morgan se relâche, elle se sent libre d’exprimer celle qu’elle est, de se comporter avec spontanéité. On sent pourtant que ce n’est pas toujours facile pour Morgan qui a du mal à concilier ses différents mondes. Sitôt ses amies la croisent avec Keltie, Morgan perd ses moyens. Il lui faudra faire du chemin avant de se dévoiler telle qu’elle est face à tous et affirmer sa relation avec Keltie.



Dans cette histoire, il est donc question d’orientation sexuelle, de recherche et affirmation de soi, de premier amour, d’estime de soi, de coming out. Mais l’auteure aborde également des thématiques comme les difficultés de l’adolescence, les amitiés, la famille et elle sait aborder et développer ces thèmes avec justesse, et nous donner un ensemble cohérent. Un point qui m’a beaucoup plu est que rien ici n’est manichéen ou cliché. Prenons l’exemple des amies de Morgan. Elles m’ont semblé bien superficielles au départ mais elles se révèlent surprenantes, une en particulier, une occasion pour l’auteure et pour Morgan de montrer que Morgan n’est pas la seule à rencontrer des problèmes personnels auxquels l’entourage n’a pas conscience au départ.



La fille de la mer mêle également avec brio le fantastique (à travers les selkies) avec des enjeux écologiques. En effet, Keltie ne remonte pas uniquement à la surface pour les beaux yeux de Morgan mais également pour un projet bien précis. Keltie et sa colonie de phoques sont menacées par le projet touristique de paquebot mené par le magnat local, dont une amie de Morgan est la fille. Afin d’empêcher un désastre écologique et la disparition de la faune, Keltie met tout en œuvre pour mettre un terme à la première traversée du paquebot, une problématique encore et malheureusement toujours d’actualité, quand nous voyons ces monstres de paquebots sillonner les mers, et fragiliser les côtes et des villes telles que Venise.



La fille de la mer est un sympathique roman graphique qui mêle ainsi folklore, premier amour, problématiques d’adolescence et protection des animaux marins, le tout dans un cadre marin. C’est une histoire bienveillante avec des traits doux et ronds. Sympathique, mais elle ne me laissera pas un souvenir mémorable, et je lui préfère de loin Le garçon sorcière, et la romance s’est installée trop rapidement à mon goût. Cela dit, ça reste une petite lecture sympathique pour l’été.

jeudi 1 juin 2023

Ice Cream Summer Challenge, édition 2023.



Vous sentez cette chaleur dans l'atmosphère, cette odeur de sel marin, et l'effluve délicieuse des barbecues ? Vous entendez le doux chant du camion de glace, les cigales qui chantent et le cri des mouettes ? Pas de doute, l'été arrive ! Quelle meilleure façon de commencer l'été qu'avec un challenge saisonnier. Le Ice Cream Summer challenge reprend du service pour sa seconde édition, et c'est avec joie que j'y participe !

Organisé par Kevin, il se déroule du 1er juin au 31 août 2023. Les règles restent les mêmes que celles de l'an dernier et le schéma est le même que celui des précédents challenges saisonniers. Vous trouverez plus d'informations sur la vidéo ci-dessous :



Voici la PAL que je me suis préparée pour cet été :






- Elles ont conquis le monde : Les grandes aventurières 1850-1950, de Alexandra Lapierre et Christel Mouchard.

Les grandes aventurières ne sont plus seulement des courtisanes : ce sont des conquérantes d'un type nouveau apparu dans la première moitié du XIXe siècle. Des femmes qui voulaient être des géographes, des botanistes, des ethnologues - bref des exploratrices à part entière ! Et elles ont conquis le monde, d'est en ouest et du nord au sud, le collet bien monté, pour que leur vertu ne soit en rien suspectée, leur corset étroitement lacé. Mais sous leur armure vibraient des émotions violentes, des sentiments brûlants. Et beaucoup ont vécu des amours qui, pour être secrètes, n'en furent pas moins passionnées.




- Nick et Charlie, de Alice Oseman.

L’absence rend le cœur plus affectueux, pas vrai ?

Tout le monde sait que Nick et Charlie forment le couple parfait – qu’ils sont inséparables. Mais Nick s’apprête désormais à partir pour l’université, et Charlie restera au lycée. Alors que l’heure des au revoir approche, Nick et Charlie se demandent si leur amour est suffisamment fort pour surmonter la distance ?

Après tout, les premières amours durent rarement toujours ...


"Cette brume de la mer me caressait comme un bonheur" : Chroniques méditerranéennes, de Guy de Maupassant.

Entre 1880 et 1887, Maupassant voyage sur les rivages de la Méditerranée – Côte d’Azur, Corse, Italie, Afrique du Nord… – et adresse aux gazettes parisiennes le récit de ses pérégrinations. Ces chroniques, ici choisies et commentées par Henri Mitterand, composent un journal de bord passionnant, où Maupassant décrit avec la précision du journaliste et raconte avec le talent de l’écrivain. Depuis plus d’un siècle, tant de choses ont changé, et pourtant… La force d’évocation de Maupassant est telle qu’il nous fait respirer le parfum des roses, naviguer dans la brise du soir, chevaucher dans le désert, dormir à la belle étoile… Lire ses chroniques, c’est découvrir en sa compagnie des terres étrangères, écrasées de soleil, qui conservent tout leur mystère et leur beauté. la lettre et la plume, une collection qui marie littérature et histoire au travers d’ écrits intimes (mémoires, correspondances, journaux, chroniques...) d’une grande qualité littéraire.





Contes des royaumes oubliés, tome 3 : La sirène aux écailles d'or, de Isabelle Lesteplume.

Il était une fois une tempête, un naufrage et un jeune homme retrouvé sur le rivage.
Il était une fois un prince sirène prêt à tout pour devenir humain.
Il était une fois un magicien au cœur brisé.

Embarqués par un coup du sort dans une chasse au trésor, ils sont loin de se douter de la menace qui plane. Mais quels liens pourraient avoir une cité engloutie, une perle ensorcelée, une bande d’insaisissables pirates et une arme légendaire ?

Au-delà des mensonges, Caleb, Erël et Abysse devront trouver toutes les réponses avant qu’il ne soit trop tard...

Car toutes les histoires possèdent un fond de vérité. Et certains mystères ne devraient jamais être dévoilés.


 
Souvenirs de Marnie, de Joan G. Robinson.

Envoyée sur la côte est de l’Angleterre pour profiter du climat, Anna va rencontrer la fantasque Marnie. 

D’une écriture délicate et pudique, construit autour d’une relation aussi intemporelle que mystérieuse, ce roman empreint de poésie et de douceur est une évocation de la jeunesse où le besoin d’être et d’être accepté semble si vital qu’il en devient douloureux. 

Souvenirs de Marnie est une œuvre captivante et intime, le récit d’une amitié inébranlable.


- Sixtine (T.1), de Caroline Vermalle.

Égypte, aujourd'hui. Le monde entier s'émerveille et les égyptologues jubilent car Nefertiti vient de livrer un nouveau secret. Simultanément, la grande pyramide de Khéops est le lieu d'une découverte macabre. Une jeune femme de 22 ans est retrouvée, presque morte, dans une chambre dont les scientifiques ignoraient jusqu'à l’existence. A son côté repose la dépouille de son mari. Or, rien ne permet de penser que le tombeau royal a pu être ouvert depuis la pose de la dernière pierre il y a... 4000 ans. Rien, hormis une petite fente à peine assez large pour laisser passer un souffle d'air. Le cadavre de la pyramide est celui de Seth Pryce, un milliardaire américain. Quelques semaines plus tôt, il avait épousé à grands frais une jeune femme de toute beauté. Mais la rescapée de Khéops n’a plus rien en commun avec la créature de rêve dont les tabloïds firent alors leur une : ses cheveux ont viré au gris, ses yeux à un vert inhumain, et son corps ferait pâlir d'envie un squelette. Un tatouage en croix orne le bas de son ventre, dont Jessica Desroches-Pryce ne se rappelle pas l'origine. En fait, Jessica Desroches-Pryce ne se souvient de rien, si ce n'est de son prénom : Sixtine.





Edmond, de 
Léonard Chemineau.

Paris, décembre 1897, Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Après l’échec de La princesse lointaine, avec Sarah Bernhardt, ruiné, endetté, Edmond tente de convaincre le grand acteur en vogue, Constant Coquelin de jouer dans sa future pièce, une comédie héroïque, en vers. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit mais qui deviendra la pièce préférée des français, la plus jouée du répertoire jusqu’à ce jour.


- La fille venue de la mer, de Molly Knox Ostertag.

Morgan, âgée de 15 ans, a un secret : elle souhaite quitter la petite île parfaite où elle vit. Elle a hâte de finir le secondaire pour s’éloigner de sa mère divorcée et triste, de son petit frère imprévisible et de son groupe d’amies, qui ne la comprennent pas du tout. Mais le plus gros secret de Morgan, c’est qu’elle aimerait bien embrasser une fille. Un soir, une fille mystérieuse nommée Keltie la sauve de la noyade. Les deux jeunes filles deviennent amies et soudainement, la vie sur l’île ne lui paraît plus si étouffante. Mais Keltie a aussi quelques secrets. Et alors qu’elles tombent amoureuses, tout ce que les deux amies tentent de cacher va remonter à la surface… que Morgan soit prête ou non.





Rebecca, de 
Daphné du Maurier.

Sur Manderley, superbe demeure de l'ouest de l'Angleterre, aux atours victoriens, planent l'angoisse, le doute : la nouvelle épouse de Maximilien de Winter, frêle et innocente jeune femme, réussira-t-elle à se substituer à l'ancienne madame de Winter, morte noyée quelque temps auparavant ? Daphné du Maurier plonge chaque page de son roman - popularisé par le film d'Hitchcock, tourné en 1940, avec Laurence Olivier et Joan Fontaine - dans une ambiance insoutenable, filigranée par un suspense admirablement distillé, touche après touche, comme pour mieux conserver à chaque nouvelle scène son rythme haletant, pour ne pas dire sa cadence infernale. Un récit d'une étrange rivalité entre une vivante - la nouvelle madame de Winter - et le fantôme d'une défunte, qui hante Maximilien, exerçant sur lui une psychose, dont un analyste aurait bien du mal à dessiner les contours avec certitude.






Le Roman de la Momie, de Théophile Gautier.

Pharaon aime Tahoser qui aime Poëri. C'est à son retour d'Éthiopie que Pharaon porte un regard chargé de volupté sur la fille du grand prêtre. Lui qui rentre couvert de gloire, lui qui n'a plus rien à désirer du monde, roi, presque Dieu, se sent soudain esclave de la jeune Égyptienne. Mais Tahoser, merveille de beauté et de grâce, se languit d'un jeune homme aux prunelles sombres qu'elle a entrevu sur la terrasse luxuriante d'une maison. Aussi n'hésite-t-elle pas à se dépouiller de toute sa splendeur pour conquérir le cœur de Poëri l'exilé, l'Hébreu... Fastueuse histoire d'amour qu'un jeune lord anglais découvre dans le papyrus d'une tombe inviolée de la vallée des Rois. Ci-gît, avec encore toute l'apparence de la vie, une jeune femme morte depuis plus de trente siècle.



Sous le soleil : 12 mystères à emporter dans sa valise, de Agatha Christie.

Même les plus aguerris des enquêteurs ont besoin d’un peu de répit de temps à autre et, que leurs faveurs aillent à la beauté d’un temple grec ou à la douceur d’une croisière sur le Nil, la saison chaude a de quoi séduire tous les caractères. Mais le crime, lui, ne prend pas de vacances, et nos fins limiers devraient se méfier : cet été, il se pourrait bien qu’ils aient à redouter davantage que des coups de soleil…

Sous le soleil rassemble dans toute leur diversité les plus grands enquêteurs de la reine du crime : d’Hercule Poirot à Miss Marple, sans oublier les plus atypiques, tels que le futé Parker Pyne ou le mystérieux Harley Quinn. Un recueil incontournable pour tous les amateurs de cosy mystery.



Toutes les princesses meurent après minuit, de Quentin Zuttion.

31 août 1997 au matin, dans un pavillon de banlieue, une mère de famille repasse le linge quand la télévision lui apprend la nouvelle : Lady Di est morte cette nuit. Au même moment dans la salle de bain, Lulu, son fils de 8 ans, se tartine la bouche de rouge à lèvre et s'imagine embrasser son petit voisin. De son côté, Cam, en pleine adolescence, cache son petit copain dans sa chambre sous le refrain de la musique du moment. Quant au père, il rentre seulement à la maison, lui n'a pas dormi ici. De l'éveil du désir aux passions fanées, le portrait amoureux de cette famille s'esquisse à travers cette journée ensoleillée qui va changer leur vie...





C'est tout pour la PAL.

Un bon challenge à toutes et à tous !