L'auteur :
Eric-Emmanuel Schmitt, né le 28 mars 1960, est un dramaturge, noveliste, romancier et réalisateur (pour le théâtre) franco-belge.
Quatrième de couverture
:
Voici les lettres adressées à
Dieu par un enfant de dix ans.
Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la "dame rose" qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.
Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la "dame rose" qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.
Mon avis :
Très beau livre ! Je l'ai emprunté il y a peu à la
médiathèque, j'ai toujours voulu découvrir Eric-Emmanuel
Schmitt, même si ce n'est pas l'ouvrage de lui que je cherchais, j'ai
entendu énormément de bien de celui-ci, et je comprends pourquoi. Il faut savoir
qu'Oscar est un enfant malade, un cancer qui peut lui être
fatal, et c'est cela qui lui donne une certaine maturité, il sait le prendre
plutôt bien, conscient qu'il va peut-être mourir, et il accepte. La seule chose
qui le rende triste est de ne plus revoir Mamie Rose, ses
copains de l'hôpital (Peggy Blue,
Einstein, Pop-Corn,
Bacon...), et il se trouve que je suis plutôt familière avec
cet univers. Un enfant malade d'un cancer, des journées passées à l'hôpital...
j'ai connu ça quand j'étais jeune, même si je n'étais pas concernée, ou plutôt
si mais indirectement. C'était quelqu'un de très proche de moi qui était
gravement malade (et qui a heureusement survécu mais avec des
séquelles).
Oscar est un petit garçon. Il a dix ans et il est malade, gravement malade. Il sait qu'il peut peut-être mourir, mais il ne désespère pas. Même quand ses parents manquent de courage quand ils viennent le voir. Mais il y a Mamie-Rose. Cette grand-mère qui fut, autrefois, catcheuse professionnelle se nommant l'Étrangleuse du Languedoc. Elle vient toujours apporter à Oscar un peu d'espoir, de rayon de soleil... et d'histoires. Car ce n'est pas rien que d'avoir été une catcheuse ! Elle propose à Oscar d'écrire à Dieu tous les jours, et de lui demander un vœux. Le garçon s’exécute même s'il ne croit pas en Dieu, et il le fait bien savoir dans ses lettres. C'est que, c'est pas pratique d'écrire à quelqu'un d'invisible et dont on ne connaît pas l'adresse !! Nous sommes le 19 Décembre et Mamie-Rose lui propose que, durant les douze derniers jours de l'année, il devra observer chaque jour, tout en se disant qu'une journée équivaut à dix ans. Douze jours durant lesquels, Oscar se convaincra qu'il grandira. Dix ans... Vingt ans... Trente ans... il vit sa vie entière comme cela doit être. Avec une amoureuse, un mariage mais attention, sans s'embrasser : sinon, on a des bébés ! ... et ainsi de suite jusqu'à ses cents ans, cent-dix ans...
C'est un petit bijou, ce livre, c'est une histoire courte, je l'ai fini à la fac hier, j'aurais sans doute pleuré s'il n'y avait pas eu plusieurs personnes à côté de moi. Parce que c'est beau, c'es triste, c'est émouvant. Sans sombrer dans le pathos, dans les plaintes ou dans le mélodrame C'est une belle histoire. Oscar est terriblement attachant, ses lettres à Dieu sont drôles et touchantes, il livre son quotidien, ses préoccupations d'enfants. Il joue le jeu de grandir 10 ans en un jour, donc il vit son adolescence (l'expérience des filles), la vingtaine (il "sort" la nuit), la trentaine (il se "marie"), la quarantaine (crise de la quarantaine), mais toujours avec un esprit d'enfant, par exemple, il ne veut pas embrasser son amoureuse pour pas avoir d'enfant, il prend les infirmières qui donnent des piqûres aux enfants le soir quand ils dorment pour des fantômes, et en même temps, il se montre si mature, et ainsi de suite jusqu'à ce que s'écoulent les douze jours, et au fil de la lecture, on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il va se produire après ces 12 jours. Ce qu'il va se produire pour Oscar, notamment...
Mamie Rose est drôle et adorable, grand mère catcheuse qui raconte ses combats de catch à Oscar, elle croit en Dieu et elle aide Oscar à y voir plus clair sur sa vie, à cerner l'essentiel, à vivre le meilleur et elle ne peut s'empêcher de s'attacher à ce petit garçon sincère et lucide. C'est un beau message d'espoir que nous envoie l'auteur : apprendre, oser vivre sa vie, accepter la maladie, la mort. Beaucoup d'humanité, de tendresse, de simplicité, de drôlerie (Oscar sait aussi être une "terreur"), de vie dans ce court récit. Et la fin m'a surprise pour Mamie-Rose, qui l'eût cru ?
Ce récit m'incite maintenant à en découvrir d'autres de l'auteur dont on me dit tellement de bien. Sincèrement, même si vous ne croyez pas en Dieu, lisez ce livre, il en vaut vraiment le détours !
Oscar est un petit garçon. Il a dix ans et il est malade, gravement malade. Il sait qu'il peut peut-être mourir, mais il ne désespère pas. Même quand ses parents manquent de courage quand ils viennent le voir. Mais il y a Mamie-Rose. Cette grand-mère qui fut, autrefois, catcheuse professionnelle se nommant l'Étrangleuse du Languedoc. Elle vient toujours apporter à Oscar un peu d'espoir, de rayon de soleil... et d'histoires. Car ce n'est pas rien que d'avoir été une catcheuse ! Elle propose à Oscar d'écrire à Dieu tous les jours, et de lui demander un vœux. Le garçon s’exécute même s'il ne croit pas en Dieu, et il le fait bien savoir dans ses lettres. C'est que, c'est pas pratique d'écrire à quelqu'un d'invisible et dont on ne connaît pas l'adresse !! Nous sommes le 19 Décembre et Mamie-Rose lui propose que, durant les douze derniers jours de l'année, il devra observer chaque jour, tout en se disant qu'une journée équivaut à dix ans. Douze jours durant lesquels, Oscar se convaincra qu'il grandira. Dix ans... Vingt ans... Trente ans... il vit sa vie entière comme cela doit être. Avec une amoureuse, un mariage mais attention, sans s'embrasser : sinon, on a des bébés ! ... et ainsi de suite jusqu'à ses cents ans, cent-dix ans...
C'est un petit bijou, ce livre, c'est une histoire courte, je l'ai fini à la fac hier, j'aurais sans doute pleuré s'il n'y avait pas eu plusieurs personnes à côté de moi. Parce que c'est beau, c'es triste, c'est émouvant. Sans sombrer dans le pathos, dans les plaintes ou dans le mélodrame C'est une belle histoire. Oscar est terriblement attachant, ses lettres à Dieu sont drôles et touchantes, il livre son quotidien, ses préoccupations d'enfants. Il joue le jeu de grandir 10 ans en un jour, donc il vit son adolescence (l'expérience des filles), la vingtaine (il "sort" la nuit), la trentaine (il se "marie"), la quarantaine (crise de la quarantaine), mais toujours avec un esprit d'enfant, par exemple, il ne veut pas embrasser son amoureuse pour pas avoir d'enfant, il prend les infirmières qui donnent des piqûres aux enfants le soir quand ils dorment pour des fantômes, et en même temps, il se montre si mature, et ainsi de suite jusqu'à ce que s'écoulent les douze jours, et au fil de la lecture, on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il va se produire après ces 12 jours. Ce qu'il va se produire pour Oscar, notamment...
Mamie Rose est drôle et adorable, grand mère catcheuse qui raconte ses combats de catch à Oscar, elle croit en Dieu et elle aide Oscar à y voir plus clair sur sa vie, à cerner l'essentiel, à vivre le meilleur et elle ne peut s'empêcher de s'attacher à ce petit garçon sincère et lucide. C'est un beau message d'espoir que nous envoie l'auteur : apprendre, oser vivre sa vie, accepter la maladie, la mort. Beaucoup d'humanité, de tendresse, de simplicité, de drôlerie (Oscar sait aussi être une "terreur"), de vie dans ce court récit. Et la fin m'a surprise pour Mamie-Rose, qui l'eût cru ?
Ce récit m'incite maintenant à en découvrir d'autres de l'auteur dont on me dit tellement de bien. Sincèrement, même si vous ne croyez pas en Dieu, lisez ce livre, il en vaut vraiment le détours !
Un extrait
:
- Et puis, à Dieu, tu peux lui
demander une chose par jour. Attention ! Une seule.
- Il est nul, votre Dieu, Mamie-Rose, Aladin, il avait le droit à trois vœux avec le génie de la lampe.
- Un vœu par jour, c'est mieux que trois dans une vie, non ?
- O.K. Alors je peux tout lui commander ? Des jouets, des bonbons, une voiture...
- Non, Oscar. Dieu n'est pas le Père Noël. Tu ne peux lui demander que des choses de l'esprit.
- Il est nul, votre Dieu, Mamie-Rose, Aladin, il avait le droit à trois vœux avec le génie de la lampe.
- Un vœu par jour, c'est mieux que trois dans une vie, non ?
- O.K. Alors je peux tout lui commander ? Des jouets, des bonbons, une voiture...
- Non, Oscar. Dieu n'est pas le Père Noël. Tu ne peux lui demander que des choses de l'esprit.
Hey...
RépondreSupprimerJ'avais lu ce livre il y a quelques années, je l'avais emprunté dans la biblio' de mon club de yoga (oui on pouvait y prendre des livres^^) et j'avais adoré.
Y'a pas eu un film ou un court-métrage de fait à partir de ce livre? Je ne sais plus...
Oui, il y a eu un film qui s'est inspiré du livre ^__^ le tempérament de la dame rose est assez différent dans le film par rapport au livre mais je trouve le film réussi, attachant et touchant :)
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