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Quatrième de couverture
:
Chacun sait que lorsque Sir Arthur Conan Doyle voulut faire mourir
son héros, le désarroi et la colère de ses admirateurs furent tels qu'il dut
s'arranger pour le ressusciter... Qu'on se rassure : le dernier coup d'archet
que donne ici le plus célèbre violoniste de la littérature policière - également
opiomane, botaniste, criminologue... - le laisse en parfaite condition pour de
nouvelles enquêtes.
Dans les huit nouvelles de ce volume, son extraordinaire aptitude à la décision imprévisible et raisonnée lui permet de faire la lumière - entre autres - sur les menées d'un dictateur sud-américains en fuite ou les agissements de la mafia napolitaine à New York, aussi bien que de donner un sérieux coup de main, à la veille de la Première Guerre mondiale, au contre-espionnage britannique.
Comme il se doit, la brume londonienne enveloppe ces affaires ténébreuses, contées par l'indispensable Dr Watson avec l'art de la mise en scène et le sens du suspense qui ont fait du Signe des Quatre ou du Chien des Baskerville des classiques de la littérature mondiale.
Mon avis :
Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas parlé de Sherlock Holmes dans ce blog, maintenant c'est chose faite.
Ces nouvelles doivent faire partie des dernières publiées par Doyle, car on apprend dans la dernière nouvelle que Holmes se retire de sa carrière de détective, et d'ailleurs, ce récit se situe la veille de la première guerre mondiale, autant dire qu'on est loin des premières aventures du détective, ils ont vieillis et prennent leur "retraite". Non pas que cela gâche les nouvelles, j'aime toujours autant retrouver Sherlock Holmes et le docteur Watson dans de nouvelles aventures, de nouvelles enquêtes tout aussi bien les unes que les autres. Ce n'est pas la même atmosphère qu'un roman holmesien, mais qu'importe, quel agréable moment de lecture !
Dans les huit nouvelles de ce volume, son extraordinaire aptitude à la décision imprévisible et raisonnée lui permet de faire la lumière - entre autres - sur les menées d'un dictateur sud-américains en fuite ou les agissements de la mafia napolitaine à New York, aussi bien que de donner un sérieux coup de main, à la veille de la Première Guerre mondiale, au contre-espionnage britannique.
Comme il se doit, la brume londonienne enveloppe ces affaires ténébreuses, contées par l'indispensable Dr Watson avec l'art de la mise en scène et le sens du suspense qui ont fait du Signe des Quatre ou du Chien des Baskerville des classiques de la littérature mondiale.
Mon avis :
Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas parlé de Sherlock Holmes dans ce blog, maintenant c'est chose faite.
Ces nouvelles doivent faire partie des dernières publiées par Doyle, car on apprend dans la dernière nouvelle que Holmes se retire de sa carrière de détective, et d'ailleurs, ce récit se situe la veille de la première guerre mondiale, autant dire qu'on est loin des premières aventures du détective, ils ont vieillis et prennent leur "retraite". Non pas que cela gâche les nouvelles, j'aime toujours autant retrouver Sherlock Holmes et le docteur Watson dans de nouvelles aventures, de nouvelles enquêtes tout aussi bien les unes que les autres. Ce n'est pas la même atmosphère qu'un roman holmesien, mais qu'importe, quel agréable moment de lecture !
Nous commençons avec L'aventure de Wisteria Lodge où Sherlock Holmes reçoit la visite d'un gentleman assez perturbé, John Scott Eccles, qui souhaite lui parler de quelque chose de "grotesque". Pas plus tard après son arrivée chez le détective que les inspecteurs Baynes et Gregson débarquent, souhaitant la déposition de Eccles au sujet d'un meurtre datant de la nuit dernière. En effet, une note trouvée dans la poche de la personne assassinée annonçait la venue d'Eccles dans le foyer de la victime la nuit dernière. Il est vrai qu'Eccles a passé la nuit chez la victime à Wisteria Lodge, mais à son réveil, il s'était retrouvé seul dans la maison. Le propriétaire et ses domestiques, partis... Dans La boîte en carton, Miss Susan Cushing est troublée après avoir reçu, un jour, une boîte cartonnée contenant deux oreilles humaines. L'inspecteur Lestrade croit à une mauvaise plaisanterie de la part d'étudiants dans la médecine, mais Holmes pense différement. ces oreilles proviennent peut-être d'une personne de l'entourage de Miss Susan. C'est pourquoi Holmes s'en va questionner la soeur de Susan...
Dans L'aventure du cercle rouge, Mrs Warren, une logeuse, consulte Sherlock Holmes car elle doute de celui qu'elle loge : un jeune homme étranger mais parlant anglais qui lui offre le double pour le loyer ; ce mystérieux individu sort souvent, rares sont ceux qui le croisent. Ses requêtes sont envoyées sur papier, il mange peu, et reçoit peu de visiteurs ! Puis, dans Les plans du Bruce-Partington, la monotonie de Londres est chamboulée par la soudaine visite de Mycroft, le frère aîné de Sherlock Holmes, qui vient voir son cadet et Watson au sujet de plans secrets : sept pages sur dix manquent, et elles ont été retrouvées avec un cadavre, celui d'Arthur Cadogan West, un jeune clerg du gouvernement... Dans L'aventure du détective agonisant, nous avons une Mrs Hudson très inquiète au sujet de monsieur Holmes qui n'a rien mangé et bu depuis trois jours, apparement souffrant d'une rare maladie asiatique. Elle fait donc appel au docteur Watson, choqué de n'avoir rien sû de la grave maladie dont est victime son ami. Celui-ci a un drôle de comportement, il refuse que Watson ne l'approche, et lui fait de drôles de demandes...
On continue avec La disparition de Lady Frances Carfax où Holmes envoit Watson en Lausanne pour enquêter sur la disparition de Lady Carfax, femme célibataire, non mariée, Holmes étant étant trop occupé à Londres. Cette femme n'a jamais pû avoir accès à son héritage, à cause de son sexe, mais elle posséde beaucoup de bijoux. Son ancienne gouvernante, Miss Dobney, avait l'habitude de recevoir du courrier d'elle chaque semaine, or, plus une lettre n'a été envoyée depuis cinq semaines... Dans L'aventure du pied du diable, le docteur Watson emmène son ami pour un séjour aux Cornouailles, afin qu'il puisse changer d'air et se reposer, mais leurs vacances sont interrompues par un événement insolite : deux personnes du coin racontent l'étrange cas de deux frères devenus fous et de leur soeur décédée le temps de quelques heures. Melodrame, un gentleman nommé Tregennis déclare que c'est là, l'oeuvre du Diable. On termine avec Son dernier coup d'archet qui se situe à l'aube de la première guerre mondiale, un agent allemand s'apprête à quitter l'Angleterre, sa femme et son domestique étant déjà partis, il reste seul avec son logeur et sa collection de "secrets militaires britanniques", attendant un chauffeur pour le conduire à Berlin...
De bonnes nouvelles, pas de déception, comme toujours. On retrouve Mycroft Holmes, grand frère du célèbre détective, que je regrette de ne pas retrouver souvent car c'est un personnage intéressant, et puis les inspecteurs : Gregson, Lestrade... et aussi le cher docteur Watson qui apporte une touche chaleureuse et humaine dans le récit (pas tous, le dernier est à la troisième personne).
Mes nouvelles préférées doivent être Son dernier coup d'archet et L'aventure du pied du diable, dans celle-ci, l'enquête est la plus intéressante et il y a un moment d'amitié entre Holmes et Watson lorsque l'enquête les met en danger, cela rattrappe un peu l'attitude de Holmes envers Watson dans Le détective agonisant qui m'a fâché, j'aurais aimé que Watson soit un peu plus fâché, mais il n'a pas un caractère rancunier, je pense qu'il doit comprendre que Holmes se s'arrête à rien lorsqu'il enquête et que dans ce cas-là, il est comme une machine froide mais efficace. Et puis, j'ai particulièrement aimé Le pied du diable, je trouve que c'est là qu'on découvre la force mentale de Watson et la profondeur de son affection pour Holmes. En gros, un recueil de nouvelles Sherlock Holmes qui se laisse lire avec plaisir...
Extrait :
Madame Hudson, la logeuse de
Sherlock Holmes, était une femme durement éprouvée. Non seulement l'appartement
de son premier étage était envahi à toute heure par des cohortes de personnages
singuliers et souvent indésirables, mais son remarquable occupant faisait preuve
d'une excentricité et d'une irrégularité de vie qui avait sans doute mis sa
patience à rude épreuve. Son incroyable désordre, son penchant pour la musique
aux heures les plus étranges, sa pratique occasionnelle du revolver en chambre,
ses expériences scientifiques bizarres et souvent malodorantes, et l'atmosphère
de violence et de danger qui l'entourait en faisait de loin le pire locataire de
Londres. D'un autre côté, il payait rubis sur l'ongle. Je ne doute pas que la
maison aurait pu être achetée pour le prix que Holmes paya pour ses pièces
pendant les années que j'ai passées avec
lui.
L'aventure du détective
agonisant.
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