L'auteur :
Sophie
Audouin-Mamikonian, née le 24 août 1961, est une auteur française, d'origine arménienne, de littérature jeunesse. Elle est devenue célèbre grâce à sa saga Tara Duncan, mais s'est aussi illustrée dans d'autres romans : La danse des obèses, La couleur de l'âme des anges, les sagas Indiana Teller et Clara Chocolat...
Quatrième de couverture :
La mère de Tara Duncan a été enlevée !
Tara et Manitou, son grand-père transformé en labrador, partent sur AutreMonde affronter dragons, Vampyrs et Sangraves. Mais bientôt le pouvoir trop puissant de Tara fait des envieux, et elle devient la cible de complots dont seuls son sens de l'humour et son courage pourront la sauver. Elle devra parvenir à délivrer sa mère, découvrir qui veut l'assassiner et pourquoi.
Mon avis :
J'ai entendu parler de Tara Duncan pour la première fois sur la toile, cette série jeunesse française est apparemment très appréciée mais je n'ai jamais tenté la lecture car j'étais sceptique sur cette série que l'on dit être le Harry Potter français ; fan inconditionnelle d'Harry Potter, j'ai refusé tout dérivé, tout livre pouvant trop ressembler à l'univers de JK Rowling, mais ce qu'en disait Matilda m'intéressait et j'aime beaucoup l'humour de l'auteur, sa façon de raconter des scènes mêmes les plus banales de sa vie, dans son blog. Alors en me renseignant sur la saga, je me décide de donner sa chance à la saga, histoire de ne pas mourir idiote et de satisfaire ma terrible curiosité qui ne me laisse jamais tranquille dans le domaine des livres !
Dans ce premier tome d'une série qui doit normalement (sauf en cas de changement) compter au moins 12 tomes, nous faisons connaissance avec Tara Duncan, une jeune orpheline de 12 ans, aux yeux bleu marine et aux cheveux blonds possédant une longue mèche blanche que Tara aime beaucoup mâchouiller Jeune fille normale, elle aimerait l'être car sa vie est parfois épicée de choses étranges dont elle est l'auteur, des choses qu'elle ne peut contrôler et dont elle a pris conscience depuis ses neuf ans. Et elle aimerait bien que sa grand-mère, qui est sa tutrice, se montre moins bornée et qu'elle lui fasse suffisamment confiance pour lui révéler la vérité ! Tara peut bien espérer, sa grand-mère sera muette comme une tombe ! Mais voilà qu'un soir, le manoir où elle vit est attaqué par de drôles d'individus tout de gris vêtus qui aimeraient bien kidnapper Tara. Leur échappant de peu, il a été convenu que pour sa sécurité, Tara devra loger temporairement sur AutreMonde, sous la protection d'un Haut Mage : Maître Chem, un dragon qui est sous sa forme humaine...
Bien-sûr, tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec Harry Potter pour certains éléments : l'histoire d'une jeune orpheline qui possède d'étranges pouvoirs et qui suit un apprentissage dans un monde peuplé de sorciers, dragons, elfes, géants, nains... Donc, oui, c'est une histoires d'apprentis sorciers, oui un professeur à l'allure sombre, au comportement douteux qui semble détester pour une raison qu'on ignore encore le personnage principal, oui ce fameux professeur semble être le coupable idéal de toutes les catastrophes donc logique que les héros l'accusent mais ce même professeur a la confiance absolue du grand Manitou, oui nous avons parmi les élèves quelqu'un avec un père haut placé dans la société qui adhère aux idées du grand méchant loup, et qui déteste le personnage principal dont il est jaloux, donc il va chercher à lui causer des torts, oui on a des non-sorciers qui sont nommés les Nonsos (ce qui nous fait un peu rappeller les Moldus de JKR) ... Mais malgré ces ressemblances flagrantes, Sophie-Audouin Mamikonian n'a pas plagié JK Rowling puisque le premier manuscrit de Tara Duncan a été envoyé pour la première fois aux éditeurs en 1991, année où Harry Potter n'était encore qu'une idée dans la tête créatrice de JK Rowling ; mais à l'époque, Tara Duncan a été refusée par les éditeurs, et l'auteur a choisi d'attendre jusqu'au jour où le moment serait le bon pour retenter et c'est justement au moment où Harry Potter rencontrait le succès que Sophie Audouin-Mamikonian a retenté sa chance et a réussit.
Donc oui, les ressemblances avec Harry Potter sont flagrantes, mais pas nombreuses. Et nous retrouvons souvent le schéma classique du personnage principal qui est orphelin, parfois malheureux, qui se découvre des pouvoirs magiques et part faire son apprentissage dans un monde magique, dans la littérature jeunesse ; et comme le disait Oscar Wilde, il n'y a aucune idée qui ne s'appartienne pleinement, chaque livre s'est, d'une façon ou d'une autre, inconsciemment ou pas, inspiré d'une oeuvre antérieure. Les pégases, sirènes, cyclopes et géants, par exemple, viennent de la mythologie grecque dont s'est inspiré Homère pour l'Iliade et l'Odyssée. Donc d'une certaine façon, nous tenons presque tous nos idées depuis toujours et d'autres auteurs, de toute façon, il n'y avait pas de copyright pour les mythologies donc Homère pouvait s'en inspirer à souhait ! Ce n'est pas du plagiat, et même les architectes de monuments historiques se sont inspirés de monuments antérieurs, et vont inspirer des monuments futurs. Bon allez, j'arrête mon blabla et je reviens au livre !
Cela dit, ce qui fonctionne chez Harry Potter fonctionne moins bien chez Tara Duncan. Enfin, c'est mon opinion, j'ai grandi avec Harry Potter, j'ai été nourrie avec l'univers de JK Rowling qui m'a enchanté et qui m'enchante encore. Mais si Maître Chem et Maître Dragosh ont moins de charisme que les professeurs Rogue et Dumbledore, et que je préfère Harry à Tara, cela ne veut pas dire que le livre est mauvais. Juste que pour ce premier tome, certains éléments et certains personnages me paraissaient termes, moins intéressants que ceux d'Harry Potter dès L'Ecole des Sorciers. La formule fonctionne chez Tara Duncan mais... moins bien par rapport à Harry Potter. Bon, après ce n'est que le premier tome et Tara Duncan aura 12 tomes en tout, les personnages auront tout le temps d'évoluer et de s'approfondir.
Pour parler de l'intrigue, elle n'est... pas mauvaise, mais disons que j'ai eu du mal à trouver un fil conducteur. Il se passe trop de choses, et même si je suis ravie que l'auteur ait réalisé son rêve en publiant Tara Duncan, faisant rêver par la même occasion ses lecteurs, je suis d'accord avec une des critiques des éditeurs qui avaient refusé son manuscrit en 1991 : c'est trop touffu. Il se passe beaucoup de choses dans ce premier tome, certes on a pas le temps de s'ennuyer, c'est dynamique mais il se passe trop de choses. Il peut y avoir un problème que rencontrent les personnages, ce n'est pas grave, ce sera résolu d'ici quelques pages, il se passe vraiment trop de choses pour un seul tome : oh Machin est enlevé, Bidule est mourant il faut aller dans tel endroit pour l'antidote, beaucoup trop de problèmes... qui sont vite résolus et on passe à autre chose comme s'il ne s'était rien passé où que l'énorme soucis soit de l'histoire ancienne, comme s'il n'avait pas été si grave que ça. Les problèmes se règlent trop rapidement, c'est un peu ce que je reproche au roman, l'auteur pourrait mettre moins de problèmes/péripéties et ne pas les résoudre en quelques pages ! On finit par partir dans tous les sens !
Autre chose touffue : l'univers. Pas que ça me gêne qu'on en sache beaucoup sur l'univers, au contraire, celui de Tara Duncan est très riche et intéressant. AutreMonde est intéressant, a ses contrées (Omois, Lancovit...), ses différents peuples (nains qui détestent la magie, géants très susceptibles et qui aiment tout casser, des sorciers qui sont nommés sortceliers, des vampyrs, des elfes, des dragons...), ses créatures magiques... ce qui m'a fait un peu penser au 10e Royaume qui est un monde que l'on traverse par des miroirs magiques et qui se compose de neuf royaumes, chacun habitant des ogres, nains, sorciers, gens normaux, créatures enchantées. L'univers est très riche (l'auteur a eu le temps d'y réfléchir depuis 1991 et c'est l'univers qu'elle a travaillé en tout premier), a ses pays, des monarques, une Histoire qui lui est propre avec des guerres, des coutumes... Alors oui, des fois, selon certains livres, on peut se plaindre de ne pas avoir assez d'informations, ici on est gâtés... un peu trop même. Oui, c'est fort intéressant, on se régale de ces informations, on est fasciné mais on s'y perd un peu avec ce trop plein d'information, on est noyé sous toutes ces informations alors que l'on est qu'au premier tome. L'auteur aurait pu, je pense, révéler certaines choses ici, juste pour intéresser ses lecteurs, leur mettre l'eau à la bouche, et révéler le reste dans les tomes suivants, qu'on ait juste ce qu'il faut dans chaque tome. Du coup, ça me fait peur : et si on continuait à avoir un trop plein d'informations dans les tomes suivants ?
Malgré cet océan d'informations, l'univers est accrocheur ! de toute façon, un livre de fantasy/fantastique rempli de créatures magiques et dont les sorciers sont les vedettes, et qui suivent un apprentissage, ça ne peut que me plaire. Surtout que les descriptions des deux palais où se retrouvent les personnages me plaisent : les palais sont comme des personnages eux-mêmes car vivants et changeants. Les noms de certains personnages sont eux-aussi originaux, comme par exemple : Maître Chemnashaovirodaintrachivu, même si c'est un nom à coucher dehors, pas facile à retenir, on préférera Maître Chem. Autre chose : j’apprécie la présence d'un lexique qui explique davantage les créatures et autres de l'univers, ainsi qu'une carte, mais je dois avouer que c'est un peu gonflant de devoir toujours interrompre ma lecture pour aller voir en fin de livre alors que sans lexique et avec une définition simple et concrète, on comprend très bien, donc ça manque un peu de fluidité.
Dans ce premier tome d'une série qui doit normalement (sauf en cas de changement) compter au moins 12 tomes, nous faisons connaissance avec Tara Duncan, une jeune orpheline de 12 ans, aux yeux bleu marine et aux cheveux blonds possédant une longue mèche blanche que Tara aime beaucoup mâchouiller Jeune fille normale, elle aimerait l'être car sa vie est parfois épicée de choses étranges dont elle est l'auteur, des choses qu'elle ne peut contrôler et dont elle a pris conscience depuis ses neuf ans. Et elle aimerait bien que sa grand-mère, qui est sa tutrice, se montre moins bornée et qu'elle lui fasse suffisamment confiance pour lui révéler la vérité ! Tara peut bien espérer, sa grand-mère sera muette comme une tombe ! Mais voilà qu'un soir, le manoir où elle vit est attaqué par de drôles d'individus tout de gris vêtus qui aimeraient bien kidnapper Tara. Leur échappant de peu, il a été convenu que pour sa sécurité, Tara devra loger temporairement sur AutreMonde, sous la protection d'un Haut Mage : Maître Chem, un dragon qui est sous sa forme humaine...
Bien-sûr, tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec Harry Potter pour certains éléments : l'histoire d'une jeune orpheline qui possède d'étranges pouvoirs et qui suit un apprentissage dans un monde peuplé de sorciers, dragons, elfes, géants, nains... Donc, oui, c'est une histoires d'apprentis sorciers, oui un professeur à l'allure sombre, au comportement douteux qui semble détester pour une raison qu'on ignore encore le personnage principal, oui ce fameux professeur semble être le coupable idéal de toutes les catastrophes donc logique que les héros l'accusent mais ce même professeur a la confiance absolue du grand Manitou, oui nous avons parmi les élèves quelqu'un avec un père haut placé dans la société qui adhère aux idées du grand méchant loup, et qui déteste le personnage principal dont il est jaloux, donc il va chercher à lui causer des torts, oui on a des non-sorciers qui sont nommés les Nonsos (ce qui nous fait un peu rappeller les Moldus de JKR) ... Mais malgré ces ressemblances flagrantes, Sophie-Audouin Mamikonian n'a pas plagié JK Rowling puisque le premier manuscrit de Tara Duncan a été envoyé pour la première fois aux éditeurs en 1991, année où Harry Potter n'était encore qu'une idée dans la tête créatrice de JK Rowling ; mais à l'époque, Tara Duncan a été refusée par les éditeurs, et l'auteur a choisi d'attendre jusqu'au jour où le moment serait le bon pour retenter et c'est justement au moment où Harry Potter rencontrait le succès que Sophie Audouin-Mamikonian a retenté sa chance et a réussit.
Sophie Audouin-Mamikonian. |
Cela dit, ce qui fonctionne chez Harry Potter fonctionne moins bien chez Tara Duncan. Enfin, c'est mon opinion, j'ai grandi avec Harry Potter, j'ai été nourrie avec l'univers de JK Rowling qui m'a enchanté et qui m'enchante encore. Mais si Maître Chem et Maître Dragosh ont moins de charisme que les professeurs Rogue et Dumbledore, et que je préfère Harry à Tara, cela ne veut pas dire que le livre est mauvais. Juste que pour ce premier tome, certains éléments et certains personnages me paraissaient termes, moins intéressants que ceux d'Harry Potter dès L'Ecole des Sorciers. La formule fonctionne chez Tara Duncan mais... moins bien par rapport à Harry Potter. Bon, après ce n'est que le premier tome et Tara Duncan aura 12 tomes en tout, les personnages auront tout le temps d'évoluer et de s'approfondir.
Pour parler de l'intrigue, elle n'est... pas mauvaise, mais disons que j'ai eu du mal à trouver un fil conducteur. Il se passe trop de choses, et même si je suis ravie que l'auteur ait réalisé son rêve en publiant Tara Duncan, faisant rêver par la même occasion ses lecteurs, je suis d'accord avec une des critiques des éditeurs qui avaient refusé son manuscrit en 1991 : c'est trop touffu. Il se passe beaucoup de choses dans ce premier tome, certes on a pas le temps de s'ennuyer, c'est dynamique mais il se passe trop de choses. Il peut y avoir un problème que rencontrent les personnages, ce n'est pas grave, ce sera résolu d'ici quelques pages, il se passe vraiment trop de choses pour un seul tome : oh Machin est enlevé, Bidule est mourant il faut aller dans tel endroit pour l'antidote, beaucoup trop de problèmes... qui sont vite résolus et on passe à autre chose comme s'il ne s'était rien passé où que l'énorme soucis soit de l'histoire ancienne, comme s'il n'avait pas été si grave que ça. Les problèmes se règlent trop rapidement, c'est un peu ce que je reproche au roman, l'auteur pourrait mettre moins de problèmes/péripéties et ne pas les résoudre en quelques pages ! On finit par partir dans tous les sens !
Autre chose touffue : l'univers. Pas que ça me gêne qu'on en sache beaucoup sur l'univers, au contraire, celui de Tara Duncan est très riche et intéressant. AutreMonde est intéressant, a ses contrées (Omois, Lancovit...), ses différents peuples (nains qui détestent la magie, géants très susceptibles et qui aiment tout casser, des sorciers qui sont nommés sortceliers, des vampyrs, des elfes, des dragons...), ses créatures magiques... ce qui m'a fait un peu penser au 10e Royaume qui est un monde que l'on traverse par des miroirs magiques et qui se compose de neuf royaumes, chacun habitant des ogres, nains, sorciers, gens normaux, créatures enchantées. L'univers est très riche (l'auteur a eu le temps d'y réfléchir depuis 1991 et c'est l'univers qu'elle a travaillé en tout premier), a ses pays, des monarques, une Histoire qui lui est propre avec des guerres, des coutumes... Alors oui, des fois, selon certains livres, on peut se plaindre de ne pas avoir assez d'informations, ici on est gâtés... un peu trop même. Oui, c'est fort intéressant, on se régale de ces informations, on est fasciné mais on s'y perd un peu avec ce trop plein d'information, on est noyé sous toutes ces informations alors que l'on est qu'au premier tome. L'auteur aurait pu, je pense, révéler certaines choses ici, juste pour intéresser ses lecteurs, leur mettre l'eau à la bouche, et révéler le reste dans les tomes suivants, qu'on ait juste ce qu'il faut dans chaque tome. Du coup, ça me fait peur : et si on continuait à avoir un trop plein d'informations dans les tomes suivants ?
Malgré cet océan d'informations, l'univers est accrocheur ! de toute façon, un livre de fantasy/fantastique rempli de créatures magiques et dont les sorciers sont les vedettes, et qui suivent un apprentissage, ça ne peut que me plaire. Surtout que les descriptions des deux palais où se retrouvent les personnages me plaisent : les palais sont comme des personnages eux-mêmes car vivants et changeants. Les noms de certains personnages sont eux-aussi originaux, comme par exemple : Maître Chemnashaovirodaintrachivu, même si c'est un nom à coucher dehors, pas facile à retenir, on préférera Maître Chem. Autre chose : j’apprécie la présence d'un lexique qui explique davantage les créatures et autres de l'univers, ainsi qu'une carte, mais je dois avouer que c'est un peu gonflant de devoir toujours interrompre ma lecture pour aller voir en fin de livre alors que sans lexique et avec une définition simple et concrète, on comprend très bien, donc ça manque un peu de fluidité.
Quant au style... il y a beaucoup d'humour, que ce soit dans la narration ou chez certains personnages (comme Cal :D), et c'est très appréciable c'est quelque chose que j'aime beaucoup retrouver dans la littérature. Il y a beaucoup d'humour, ce qui rend la lecture divertissante, amusante, bref, une lecture détente. Après ça, ça reste assez... fluide pour lire tout le roman, et même l'engloutir, sans se casser la tête mais ça reste un peu brouillon. Bon, il est simple et reste très jeunesse, mais là encore, Tara Duncan est une série jeunesse, et ce n'est que le premier tome, l'auteur peut toujours s'améliorer par la suite. Je ne parlerais pas de l'intrigue, je l'ai déjà fait, avec les actions qui s'enchaînent rapidement et les difficultés facilement et rapidement aplanies, ben oui, j'aurais aimé plus de difficultés qui durent pendant quelques chapitres, certaines situations auraient mérité d'être approfondies ! Beaucoup de choses arrivent en même temps et se finissent aussi rapidement qu'elles sont intervenues, c'est déconcertant. J'ai eu l'impression que l'auteur cherche pas de difficultés : [ Grand mère Duncan a donné sa parole, si Tara use sa magie, la grand-mère meurt PUIS on apprend que finalement Tara peut utiliser sa magie sans dommage, le personnage de Moineau bégaie puis ne le fait plus face à la puissante magie de Tara, pourquoi ? Ça énervait l'auteur, d'écrire les bégaiements de Moineau ? ] J'ai trouvé, en effet, que beaucoup de choses tournaient en faveur de Tara et ses amis, ce qui n'empêchait pas l'héroïne de se plaindre...
Tiens justement, pour parler des personnages. Nous en avons une multitude, certains intéressants, d'autres moins. Les "Euuuhhh" des personnages (enfin de certains) m'ont agacés à plusieurs reprises, à la longue, ça devient lassant et fatiguant. L'héroïne, Tara Duncan, reste quelqu'un de bien sympathique, que je prends plaisir à suivre dans l'ensemble bien que je trouve exagéré qu'elle soit super-puissante à seulement 12 ans et en ayant rien appris de la magie, malgré ses antécédents familiaux. Alors, oui, elle n'a pas souhaité être une sortcelière super-puissante et se plaint souvent de sa magie, mais elle est trop puissante et résout trop facilement des choses qui font casser la tête aux adultes alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, ça fait un peu Mary-Sue. Je ne déteste pas Tara, au contraire, je l'aime bien, c'est une brave petite mais certains traits de son caractère ne me plaisent pas trop et me semble un peu trop parfaite pour être réelle (elle est belle, elle est célèbre, elle est maligne, elle sait toujours tout sur tout, elle a réponse à tout).
D'autres personnages comme Fabrice, Robin, la grand-mère Isabella, Maître Chem... sont sympathiques et peuvent être intéressants, mais ne sont guère développés. Tout ce qu'on sait de Fabrice, par exemple, est qu'il est l'ami d'enfance de Tara et très porté sur les charades. Mais comme on est qu'au premier tome, je réserve mon jugement par la suite. Ces personnages seront sans doute plus approfondis dans les tomes suivants, et ici, nous avons déjà eu l'univers bien approfondi ! Cela dit, des personnages comme Moineau (alias Gloria) et Cal m'ont paru bien intéressants et attachants, je serais ravie de les suivre. Cal me fait rire et son don de jeune Voleur farceur m'intéresse, ainsi que Moineau et son secret particulier. Je serais ravie d'en savoir plus aussi sur Maître Chem, la naine Fafnir, Maître Dragosh le vampyr ou encore Magister, le grand méchant de l'histoire. Il a un certain charisme et promet d'être bien intéressant ! [ même si... bon... Robin qui s'est déjà entiché de Tara et qui lui sort un "Je donnerai ma vie pour toi !", j'ai envie de dire "euh, attends coco, tu la connais depuis combien, euh... deux semaines ?" ]
N'allez pas croire que j'ai détesté ce livre pour autant ! J'ai bien aimé cette lecture, malgré les points noirs que j'ai pu relever, et j'aime suffisamment pour vouloir connaître la suite. Cette série jeunesse promet d'être fort sympathique, malgré tout, ce monde introduit par Sophie-Audouin Mamikonian est enchanteur, la façon dont la magie est vue, un palais vivant et changeant selon le grès de ses humeurs, les animaux fantastiques, certains personnages qui me plaisent... Bref, c'est un livre qui ne prend pas la tête, cultive l'humour et montre un univers intéressant de la magie. Malgré l'épaisseur du livre, ça se lit facilement et rapidement, le style est simple, il y a beaucoup d'humour et de fraîcheur, on est vite pris dans l'histoire, c'est franchement original pour certains éléments. L'auteur a vraiment beaucoup d'imagination, on voit qu'elle a beaucoup travaillé son univers qui reste très enchanteur. J'aurais peut-être plus apprécié si j'avais lu ce livre plus jeune car ici, mon avis est mitigé. Cela dit, j'ai quand même bien aimé dans l'ensemble, malgré mes critiques, j'ai envie de continuer la suite pour les points positifs et parce que je suis curieuse, et puis, la saga peut toujours s'améliorer par la suite, je suis confiante :)
Cal (Caliban Dal Salan), Moineau (Gloria Daavil) et Tara Duncan (Tara'tylanhnem Tal Barmi Ab Santa Ab Maru Tal Duncan, avec un nom pareil, ça doit pas être pratique pour remplir les fiches de la Sécu...). Image tirée du dessin-animé qui s'est inspiré de la saga à succès.
Extrait
:
« - Bon, reprenons au
commencement. Qu'est-ce qu'on avait dit au début du jeu ?
- Pas de lévitation, pas de télékinésie, rien du tout, récita Tara sagement.
- Ôte-moi d'un doute. Moi, flottant à trois mètres du sol, c'était quoi ? »
- Pas de lévitation, pas de télékinésie, rien du tout, récita Tara sagement.
- Ôte-moi d'un doute. Moi, flottant à trois mètres du sol, c'était quoi ? »
Chapitre un. Pouvoirs et
mensonges.
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