Les auteurs : Stéphane Betbeder, né en 1971, est un scénariste de bande-dessinée français. Darko Perovic, né en 1965, est un auteur dessinateur de bande-dessinée serbe
Emprunt médiathèque.
Quatrième de couverture :
En 1891, Sherlock Holmes disparaît dans les chutes de Reichenbach, poussé dans le vide par son ennemi juré, le professeur Moriarty. Son corps ne sera jamais retrouvé. Fidèle collaborateur du détective, le docteur Watson est persuadé que son ami est encore vivant, retenu prisonnier par Moriarty quelque part dans Londres. Il n’a aucune piste, aucune preuve, mais il s’accroche à ce fol espoir, au grand dam de ses proches qui le voient sombrer peu à peu dans un délire paranoïaque. Pourtant, la machination autour de la disparition de Holmes n’est pas le fruit de son esprit dérangé, elle est bien réelle...
Mon avis :
Il existe de nombreux pastiches (romans comme bandes-dessinées) sur Sherlock Holmes, il en existe beaucoup moins dans lesquels Watson est le personnage principal. Ainsi lorsque j'ai vu cette bande-dessinée, me suis jetée dessus et l'ai lu avec avidité, d'autant plus qu'elle présente une couverture jolie avec un docteur Watson badass et des extraits de journaux parlant de Sherlock Holmes. Au final, ce premier tome m'aura laissé une impression... mitigée.
Dans ce premier tome, nous découvrons un Watson en mauvaise posture : affaibli, maigre, malade, au fond d'un puits rempli d'ossements. Tout de suite, on s'interroge : où est ce bon docteur, que lui est-il arrivé, pourquoi est-il dans un état ? Pendant ce tome, on alterne entre Watson affaibli et prisonnier et entre un Watson rongé par le chagrin, mais en bonne santé. Alors, ces scènes sont-elle des flash-back où Watson se remémore comment il est arrivé jusque là ? On tourne donc les pages avec curiosité pour tenter d'y voir un peu plus clair ! Seulement voilà, en refermant ce tome je n'étais pas plus avancée qu'avant, et des questions subsistent...
L'histoire paraît pourtant prometteuse : Watson pendant le Grand Hiatus. Watson, rongé par le chagrin depuis la disparition de son ami, brisé, morose, qui vit dans le déni. En effet, persuadé que Holmes est toujours vivant (faute de corps), il décide de mener l'enquête en suivant les méthodes du détective. Voilà qui est prometteur ! Voir Watson à l'action pendant le Hiatus, tenter d'enquêter pour trouver le moindre indice qui pourrait confirmer ses doutes : que Sherlock Holmes est toujours en vie. Seulement, c'est un Watson instable et perturbé que l'on découvre, ce qui m'a surprise et quelque peu déçue. Malgré tout mon attachement pour le détective, mon préféré dans ces histoires a toujours été Watson. Dans cette bande-dessinée, j'ai découvert un Watson brisé, instable, pour ne pas dire fou. On est bien loin du personnage raisonnable et fiable que l'on connait dans le canon. Certains pourrait argumenter que Watson est rongé par le deuil et le chagrin, mais je n'ai pas été convaincue par le portrait fait par les auteurs du bon docteur, et il ne correspond pas à l'image que je me fais de Watson.
On observe Watson sombrer peu à peu, tandis que sa femme et ses amis sont impuissants. Peut-être y-a-t-il une raison au comportement de Watson, car il y a un autre aspect de l'histoire qui pourrait être la cause et qui m'a dérouté : la présence du surnaturel. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup, mais que je n'associe pas à l'univers rationnel de Sherlock Holmes. Sinon, si on passe outre de la folie de Watson et de la présence du surnaturel, l'histoire reste intéressante et j'ai beaucoup aimé les scènes où Watson utilisait la science de la déduction, notamment pour soigner ses patients. Comme quoi, la science de la déduction, ça peut être contagieux !
Pour résumer sur ce tome : ce premier tome n'est ni bon, ni mauvais, mais curieux. La confusion a régné dans mon esprit tout au long de ma lecture, cela dit ma curiosité a été éveillée, et je pense lire la suite pour que les détails soient éclairés et que j'y voie un peu plus clair dans mon esprit.
Dans ce premier tome, nous découvrons un Watson en mauvaise posture : affaibli, maigre, malade, au fond d'un puits rempli d'ossements. Tout de suite, on s'interroge : où est ce bon docteur, que lui est-il arrivé, pourquoi est-il dans un état ? Pendant ce tome, on alterne entre Watson affaibli et prisonnier et entre un Watson rongé par le chagrin, mais en bonne santé. Alors, ces scènes sont-elle des flash-back où Watson se remémore comment il est arrivé jusque là ? On tourne donc les pages avec curiosité pour tenter d'y voir un peu plus clair ! Seulement voilà, en refermant ce tome je n'étais pas plus avancée qu'avant, et des questions subsistent...
L'histoire paraît pourtant prometteuse : Watson pendant le Grand Hiatus. Watson, rongé par le chagrin depuis la disparition de son ami, brisé, morose, qui vit dans le déni. En effet, persuadé que Holmes est toujours vivant (faute de corps), il décide de mener l'enquête en suivant les méthodes du détective. Voilà qui est prometteur ! Voir Watson à l'action pendant le Hiatus, tenter d'enquêter pour trouver le moindre indice qui pourrait confirmer ses doutes : que Sherlock Holmes est toujours en vie. Seulement, c'est un Watson instable et perturbé que l'on découvre, ce qui m'a surprise et quelque peu déçue. Malgré tout mon attachement pour le détective, mon préféré dans ces histoires a toujours été Watson. Dans cette bande-dessinée, j'ai découvert un Watson brisé, instable, pour ne pas dire fou. On est bien loin du personnage raisonnable et fiable que l'on connait dans le canon. Certains pourrait argumenter que Watson est rongé par le deuil et le chagrin, mais je n'ai pas été convaincue par le portrait fait par les auteurs du bon docteur, et il ne correspond pas à l'image que je me fais de Watson.
On observe Watson sombrer peu à peu, tandis que sa femme et ses amis sont impuissants. Peut-être y-a-t-il une raison au comportement de Watson, car il y a un autre aspect de l'histoire qui pourrait être la cause et qui m'a dérouté : la présence du surnaturel. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup, mais que je n'associe pas à l'univers rationnel de Sherlock Holmes. Sinon, si on passe outre de la folie de Watson et de la présence du surnaturel, l'histoire reste intéressante et j'ai beaucoup aimé les scènes où Watson utilisait la science de la déduction, notamment pour soigner ses patients. Comme quoi, la science de la déduction, ça peut être contagieux !
Pour résumer sur ce tome : ce premier tome n'est ni bon, ni mauvais, mais curieux. La confusion a régné dans mon esprit tout au long de ma lecture, cela dit ma curiosité a été éveillée, et je pense lire la suite pour que les détails soient éclairés et que j'y voie un peu plus clair dans mon esprit.
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