L'auteur :
Jean-Baptiste
Poquelin, dit Molière, (15 janvier
1622 - 17 février 1673) était un dramaturge et
acteur de théâtre français. Considéré comme l'âme de la comédie
française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Son but ayant
toujours été de "faire rire les honnêtes gens", dont il fait la devise
"Castigat ridendo mores" (en riant, elle châtie les moeurs). Il est
considéré comme l'un des plus grands auteurs français, d'où la fameuse phrase
qui fait que le français est 'la langue de Molière'.
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Quatrième de couverture :
En 1671, Molière est au sommet de sa gloire d'auteur et d'acteur. Mais il est découragé, épuisé par les soucis, les cabales, la maladie. Il ne lui reste plus que deux années à vivre. Composées à la hâte comme un simple intermède, Les Fourberies de Scapin franchiront les siècles comme une de ses oeuvres les plus étourdissantes. Veut-il, avant de s'en aller, nous dire que la vie n'est qu'une farce et une tromperie ?
Mon avis
:
J'ai lu ce livre en cinquième, au collège, et
bien que je pensais que je trouverais ce livre ennuyeux, je me suis au contraire
bien amusée à lire cette pièce de théâtre.
En l'absence de leurs
parents respectifs partis en voyage, Octave et Hyacinte
se marient en secret, Hyacinte étant une jeune fille
pauvre au passé mystérieux, et Léandre est tombé amoureux
de Zerbinette, une Egyptienne. Mais voici que les pères,
Argante et Géronte, rentrent de voyage avec
des projets de mariages pour leurs fils qui, eux, ne savent plus à qui se
confier pour résoudre leur problème. Mais voilà que Scapin,
valet de Léandre, s'engage à tout arranger à l'aide de ses
mensonges et de ses manigances...
J'ai bien aimé Scapin, ses
tours, ses fourberies, c'était un agréable moment de divertissement. L'écriture
est simple, mais efficace, Molière a encore réussi le pari de
nous faire rire à coups de farces, de comique de situation, de jeux de mots, de
quiproquo. Certes, ce n'est pas toujours subtil, à chacun son humour, on peut en
rire ou rester de marbre, mais je trouve un certain réconfort et plaisir avec
celui de Molière. La pièce est courte, facile à lire, je n'ai
pas mis trop de temps à la terminer. C'est l'une des oeuvres de
Molière que j'aime le plus. Une belle comédie. Je ne me lasse
pas de la relire. Un classique qui fait rire, une comédie en trois actes, avec
plein de rebondissements. Peut-être pas la meilleure oeuvre de
Molière, mais une pièce de théâtre qui se laisse lire avec beaucoup de
divertissement.
- Molière dans le rôle de César dans La Mort de Pompée ;
d'après une peinture de Nicolas Mignard (1658) -
Extrait :
SILVESTRE
J'avoue
que tu es un grand homme et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent,
d'autre part, nous presse pour notre subsistance, et nous avons, de tous côtés,
des gens qui aboient après nous.SCAPIN
Laisse-moi faire, la machine est trouvée. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. Attends. Tiens-toi un peu. Enfonce ton bonnet en méchant garçon. Campe-toi sur un pied. Mets la main au côté. Fais les yeux furibonds. Marche un peu en roi de théâtre. Voilà qui est bien. Suis-moi. J'ai des secrets pour déguiser ton visage et ta voix.
SILVESTRE
Je te conjure au moins de ne m'aller
point brouiller avec la justice.
SCAPIN
Va, va, nous
partagerons les périls en frères ; et trois ans de galère de plus ou de moins ne
sont pas pour arrêter un noble coeur.
Acte I, scène V.
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