jeudi 30 janvier 2020

La Légende de Klaus.

Jesper, qui s'est distingué comme le pire élève de son école de facteurs, écope d'une mission sur une île enneigée, au nord du Cercle arctique. Là-bas, les habitants ne s'entendent pas et ne se parlent presque jamais. Autant dire qu'ils n'entretiennent pas non plus de correspondance ! 

Alors que Jesper est sur le point d'abandonner, il trouve une alliée en la personne d'Alva, l'institutrice de l'île, et fait la connaissance de Klaus, mystérieux menuisier qui vit seul dans son chalet regorgeant de jouets artisanaux.


La Légende de Klaus a fait entendre parler de lui le mois de sa sortie, se présentant comme un film d’animation sur noël et plus exactement le Père Noël. 

Ce n’est pourtant pas avec le Père Noël que nous commençons l’histoire, mais avec Jesper, postier à l’Académie postale royale. Gâté et paresseux, il se distingue comme le pire élève de l’académie. S’il était un simple postier, il aurait été aisé de le renvoyer ! Seulement, Jesper se révèle être le fils du directeur de l’Académie. Face à la paresse et la négligence de son fils, il décide de l’envoyer travailler comme facteur sur l’île gelée et reculée de Smeerensburg avec comme ultimatum d’affranchir 6 000 lettres en un an sinon il lui coupera les vivres. Désireux de retrouver son train de vie confortable, Jesper se rend compte que la tâche sera plus ardue qu’il ne pensait, car Smeerensburg est divisée entre deux familles rivales qui se détestent depuis des siècles et qui ont coupé les enfants de l’école pour que soit perpétuée la haine ancestrale. A quoi cela sert d’envoyer des lettres alors que la population passe son temps à se battre et que la plupart ne sait ni lire, ni écrire. Coincé sur une île misérable sans travail, Jesper est sur le point d’abandonner lorsqu’il rencontre Klaus, un vieil homme menuisier reclus dans les bois et que, suite à cette rencontre, un malentendu prend forme et se développe à Smeerensburg chez les enfants : si on écrit à Klaus, celui-ci leur offrira un jouet dans leur sommeil…


Cette histoire se présente comme un film de noël mais sans les clichés et stéréotypes que l’on peut trouver dans ce genre de film. L’idée d’un personnage égoïste/paresseux qui doit prouver sa valeur n’est pas inédite, mais la magie fonctionne très bien avec beaucoup de légèreté, de magie et de surprises. Ce n’est pas sur noël que le récit se concentre mais sur le personnage principal et les habitants de l’île. L’homme qu’il rencontre, Klaus, n’est pas le père Noël avec ses elfes et ses cadeaux mais un vieil homme vivant seul dans les bois. C’est un malentendu qui va amener Jesper à distribuer des jouets aux enfants, en échange d’une lettre à affranchir, tout comme ce sont des malentendus qui font croire aux enfants que c’est Klaus qui distribue les jouets, passe par la cheminée et utilise un traîneau volant, et qui choisit d’offrir du charbon aux enfants pas sages. Les bases qui font le Père Noël sont soit l’objet d’un malentendu ou l’œuvre de Jesper qui décide de collaborer avec Klaus.

C’est une jolie histoire, très drôle, très touchante. Elle fait ressentir la magie de noël sans que cela tombe dans les clichés, les paillettes et la guimauve. Ça fait chaud au cœur, ça fait sourire, ça émeut. J'ai souri, j'ai eu la larme à l’œil, je me suis sentie comme une enfant à l'approche de Noël. C'est un très bon film à voir à l'approche de Noël et entrer dans cette magie de Noël, c'est vraiment un film "feel good" sans niaiserie, juste de la magie ! 
J'ai été attirée par l'univers de ce film, qui part d'abord sur quelque chose de sombre et morne avec une île brumeuse et nuageuse pour passer petit à petit au féerique avec les lumières, la neige, ce qui illustre bien le changement qui s'opère à Smeerensburg avec ses habitants fermés et hostiles qui, contaminés par l'enthousiasme des enfants, s'ouvrent un peu plus les uns les autres. L'univers du film est d'autant plus sublimé par l'animation et les graphiques qui sont tout simplement sublimes. Chaque scène est un plaisir pour les yeux avec ses couleurs et ses jeux de lumière.



J'ai beaucoup aimé les personnages également, notamment Jesper. S'il n'apparaît pas comme sympathique au début du film, c'est un personnage qui va grandir tout au long de l'histoire et vraiment s'impliquer dans son travail. Ce qui était pour lui une mission pour quitter l'île au plus vite est devenue une mission pour redonner de la joie aux enfants et apaiser les conflits entre les habitants, en collaboration avec Klaus, et faire revivre l'île. Les enfants retournent à l'école, d'abord pour apprendre à écrire des lettres pour Klaus, et sympathisent entre eux, ce qui amènera les parents à en faire de même, bien qu'il y ait encore des fortes têtes qui ne veulent pas voir disparaître la haine ancestrale et faire partir Jesper. Pour en revenir à ce personnage, il est le cœur du film et il le porte très bien. Si Klaus est un personnage tout aussi important qui va entretenir une profonde amitié et complicité avec Jesper, ce dernier est le moteur de ce film car Klaus vivait en ermite dans les bois et Alva n'était qu'une ancienne institutrice désabusée qui avait perdu foi en sa vocation, et c'est à travers Jesper que ces personnages vont aussi évoluer. J'avoue aussi avoir aimé le personnage de Morgens, l'une des touches d'humour du film, qui prend plaisir à se moquer gentiment de Jesper.

Pour résumer : La Légende de Klaus est LE film de Noël de cet hiver. J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce film que je ne manquerai pas de revisionner avec plaisir !



Cold Winter Challenge

Résultat de recherche d'images pour "sapin noël dessin"

La magie de Noël 
(Noël / Nouvel An / Avent)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire