Du même auteur :
- Une place à prendre. / Les animaux fantastiques. / Le Quidditch à travers les âges. / Harry Potter (T.1) L'école des sorciers. / Harry Potter (T.2) La chambre des secrets. / Harry Potter (T.3) Le prisonnier d'Azkaban. / Harry Potter (T.4) La coupe de feu. / Harry Potter (T.5) L'ordre du phénix. / Harry Potter (T.6) Le prince de sang-mêlé. / Harry Potter (T.7) Les reliques de la mort.
Quatrième de couverture
:
Les
contes de Beedle le barde sont les cinq contes de fées qui bercent l'enfance des
jeunes sorciers. Chacun de ces contes a sa magie particulière qui enchantera les
lecteurs et les fera tour à tour rire ou frissonner. Les commentaires
passionnants et malicieux du professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque
récit seront appréciés des sorciers comme des Moldus. Le professeur y donne de
nombreuses clefs et dévoile, par la même occasion, maint détail de la vie à
Poudlard. Un ouvrage magique à garder comme un trésor, enrichi des illustrations
originales de JK Rowling.
Mon avis
:
Un an après la fin des aventures
d'Harry Potter, ce fut pour moi un véritable
plaisir que de retrouver la merveilleuse plume de JK Rowling.
Pourtant, je n'ai pas acheté cet ouvrage dès sa sortie, j'ai attendue quelques
mois... honte à moi ! Je me serais presque donnée des claques, sachant qu'à
présent, si j'entends qu'un prochain livre de JKR est publié
(sur Harry Potter ou un tout autre sujet), je foncerai dessus ! Mais en
attendant, j'ai rattrapé mon retard avec Les contes de Beedle le Barde
et ai dévoré ce livre en une soirée. Et j'ai passé un agréable moment de
lecture.
La plupart d'entre nous avons grandi avec les contes de fées, ceux d'Andersen, Grimm ou encore Perrault. Or, nous avons depuis le septième tome d'Harry Potter que les jeunes sorciers ont eu aussi leurs contes de fées lus par leurs parents pendant l'enfance. Loin des Blanche Neige, Petit Chaperon Rouge, Petite Sirène ou encore Cendrillon, les petits sorciers ont grandi avec Babbitty Lapina, Le conte des trois frères, Le sorcier et la marmite sauteuse et d'autres. Naturellement, l'ouvrage est entouré d'une atmosphère jubilatoire de demi-secret, comme tous les livres précédents de la romancière. Ici, il ne s'agit pas d'une suite à la saga Harry Potter mais de contes indépendants dont l'univers reste cependant proche de celui du jeune sorcier, les contes étant présents dans le dernier tome d'Harry Potter. La magie reste très présente dans cet ouvrage, ainsi que la quête d'une vérité d'ordre supérieure avec une morale, une leçon de vie dont sorciers et moldus peuvent retenir. Certains contes commençent mal et finissent bien, d'autres sont bien plus sombres et s'éloignent du classique 'Il était une fois - Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'. Ils font frissonner ou rire, j'ai souvent souris dans ma lecture, parfois ris ou frissonné, quel plaisir de se plonger à nouveau dans l'univers si cher à JK Rowling... et aussi d'avoir fait une bonne action, sachant que les profits du livre iront à l'association Children's High Level Group, venant en aide aux enfants défavorisés.
Dans ce recueil, JK Rowling nous propose cinq contes de fées écrits par l'auteur sorcier Beedle le Barde, qui a vécu au XVe siècle. Le premier conte s'intitule Le sorcier et la marmite sauteuse qui raconte les bonnes actions d'un sorcier très bon, serviable, toujours prêt à rendre service à son prochain, qu'il soit sorcier ou moldu. Chose qui dégoûte son avare de fils qui vient à hériter de la marmite de son père ainsi qu'une vieille chaussure à la mort du père. Le fils abandonne bien vite ces objets sans valeur pour lui, et claque la porte au nez des personnes lui demandant de l'aide, comme ils le firent au père jadis. Seulement, la marmite du père, qui est ensorcellée, ne l'entend pas de cette oreille et fera bien payer au fils ses nombreux refus aux appels au secours des miséreux. Le prochain conte est celui de La Fontaine de la Bonne Fortune mettant en scène une fontaine magique qui permet de réaliser les voeux tous les ans et c'est ainsi que trois sorcières se rencontrent : Asha, souffrant d'une maladie incurable ; Altheda, souffrant de pauvreté depuis qu'elle a été volée ; Amata, qui peine à se remettre du départ de son bien-aimé. Elles seront rejointes plus tard par un chevalier moldu. Chaque année, la fontaine choisit une personne pour qu'elle puisse se baigner dans ses eaux afin de voir ses problèmes réglés, mais le groupe s'est mis d'abord pour parvenir tous les quatre au chemin menant à la fontaine, mais ce ne sera pas sans embûches car ce chemin sera une quête pour eux...
Ensuite, Le sorcier au coeur velu parle d'un sorcier qui ensorcelle son coeur pour ne jamais aimer, après avoir vu ses amis changer après leur mariage et trouvant l'amour inutile et rabaissant. Seulement, pour tenir à sa réputation, il décide - des années plus tard - de se procurer une femme qui parviendrait à aimer cet homme si froid et mystérieux... si seulement il brisait les barrières de glaces de son coeur. Puis, Babbitty Lapina et la Souche qui Gloussait nous offre les péripéties d'un roi moldu qui veut être sorcier, d'un charlatan et d'une sorcière rusée qui saura déjouer les mauvais tours qui lui seront tendus et enfin le dernier conte - le plus connu car il est présent dans le septième tome d'Harry Potter - est Le conte des trois frères, racontant le voyage de trois frères qui ont déjoué la Mort qui, furieuse mais rusée, fait semblant de les féliciter tout en leur proposant un présent. L'aîné demande la force et le pouvoir, le second frère un moyen de revoir sa fiançée décédée et le cadet, le plus sage, un moyen d'échapper à la Mort. C'est ainsi qu'ils récoltèrent une baguette imbattable, une pierre de résurrection et une cape d'invicibilité. Qui sait ce que feront les frères avec ces cadeaux empoisonnés...
Ces contes ont chacun leur propre morale, ils berçent l'enfance des jeunes sorciers tout en leur inculquant les valeurs fondamentales du Bien, du Mal, l'amour, l'amitié. Sorciers et Moldus ayant chacun leur rôle dans ces petites histoires, l'auteur insistant bien sur le fait que le sang pur (des familles 100% sorcières, celles qui n'ont pas de membre moldu dans leur sein) n'est pas important et que, Moldu comme sorcier, chacun est important et le fait d'avoir ou non des pouvoirs magiques ne justifie en rien qu'un moldu est sans importance, inintéressant ou inférieur et que le sorcier doit se sentir supérieur tout ça parce qu'il a des pouvoirs. Certes, on pourra reprocher le côté trop moralisateur ou enfantin des histoires, mais ils ont été écrits pour être des contes pour enfant, normal qu'on retrouve ces ingrédients, on retrouve bien ça dans les contes qu'on connaît bien. Une histoire simple et enfantine apportant divertissement et leçon de vie à son lecteur : soit gentil avec ton prochain, un moldu n'est pas si différent que toi, aimer est important, ne rejette pas l'amour et l'amitié, ne t'enferme pas dans la ranceur, ne soit pas avare, ne te sent pas supérieur... Et les différences entre Moldus et sorciers sont exploités dans le sens où ces deux mondes si différents mais si proches n'ont pas forçément eu de bonnes relations. Les Moldus ignorent l'existence des sorciers tandis que certains sorciers estiment être supérieurs car ils ont des pouvoirs et que ceux qui n'en n'ont pas sont des insectes nuisibles et inutiles, alors que d'autres sorciers pensent autrement.
Et les notes d'Albus Dumbledore, ancien professeur et directeur de l'école de sorcellerie Poudlard, nous donnent un aperçu de ce sujet car certains contes jugés pro-Moldus ont été sujet de polémique par certains sorciers dont un certain Abraxas Malefoy dont on se rappellera surtout le fils, Lucius, et le petit-fils, Drago. Les commentaires du professeur Dumbledore éclairent la lecture des contes afin de nous permettre de mieux les comprendre ainsi que le message qu'ils véhiculent, en plus de nous apporter un petit aperçu historique, il permet, par quelques notes anecdotiques, d'en apprendre un peu plus sur le monde magique et sur Poudlard (par exemple, ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Poudlard ne présentait pas, dans ses activités, des pièces de théâtres organisées par les professeurs et jouées par les élèves ?) et ses habitants. Les fans d'Harry Potter ne pourront qu'appréçier les clins d'oeils et les petites informations supplémentaires. Le tout est agrémenté de dessins originaux de l'auteur qui ornent l'ouvrage, JK Rowling nous prouve qu'en plus de savoir raconter de belles histoires, elle s'en sort très bien avec le dessin. Bref, ce fut une magnifique épopée que de se plonger dans ce livre, les fans d'Harry Potter aimeront encore plus !
La plupart d'entre nous avons grandi avec les contes de fées, ceux d'Andersen, Grimm ou encore Perrault. Or, nous avons depuis le septième tome d'Harry Potter que les jeunes sorciers ont eu aussi leurs contes de fées lus par leurs parents pendant l'enfance. Loin des Blanche Neige, Petit Chaperon Rouge, Petite Sirène ou encore Cendrillon, les petits sorciers ont grandi avec Babbitty Lapina, Le conte des trois frères, Le sorcier et la marmite sauteuse et d'autres. Naturellement, l'ouvrage est entouré d'une atmosphère jubilatoire de demi-secret, comme tous les livres précédents de la romancière. Ici, il ne s'agit pas d'une suite à la saga Harry Potter mais de contes indépendants dont l'univers reste cependant proche de celui du jeune sorcier, les contes étant présents dans le dernier tome d'Harry Potter. La magie reste très présente dans cet ouvrage, ainsi que la quête d'une vérité d'ordre supérieure avec une morale, une leçon de vie dont sorciers et moldus peuvent retenir. Certains contes commençent mal et finissent bien, d'autres sont bien plus sombres et s'éloignent du classique 'Il était une fois - Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'. Ils font frissonner ou rire, j'ai souvent souris dans ma lecture, parfois ris ou frissonné, quel plaisir de se plonger à nouveau dans l'univers si cher à JK Rowling... et aussi d'avoir fait une bonne action, sachant que les profits du livre iront à l'association Children's High Level Group, venant en aide aux enfants défavorisés.
Dans ce recueil, JK Rowling nous propose cinq contes de fées écrits par l'auteur sorcier Beedle le Barde, qui a vécu au XVe siècle. Le premier conte s'intitule Le sorcier et la marmite sauteuse qui raconte les bonnes actions d'un sorcier très bon, serviable, toujours prêt à rendre service à son prochain, qu'il soit sorcier ou moldu. Chose qui dégoûte son avare de fils qui vient à hériter de la marmite de son père ainsi qu'une vieille chaussure à la mort du père. Le fils abandonne bien vite ces objets sans valeur pour lui, et claque la porte au nez des personnes lui demandant de l'aide, comme ils le firent au père jadis. Seulement, la marmite du père, qui est ensorcellée, ne l'entend pas de cette oreille et fera bien payer au fils ses nombreux refus aux appels au secours des miséreux. Le prochain conte est celui de La Fontaine de la Bonne Fortune mettant en scène une fontaine magique qui permet de réaliser les voeux tous les ans et c'est ainsi que trois sorcières se rencontrent : Asha, souffrant d'une maladie incurable ; Altheda, souffrant de pauvreté depuis qu'elle a été volée ; Amata, qui peine à se remettre du départ de son bien-aimé. Elles seront rejointes plus tard par un chevalier moldu. Chaque année, la fontaine choisit une personne pour qu'elle puisse se baigner dans ses eaux afin de voir ses problèmes réglés, mais le groupe s'est mis d'abord pour parvenir tous les quatre au chemin menant à la fontaine, mais ce ne sera pas sans embûches car ce chemin sera une quête pour eux...
Ensuite, Le sorcier au coeur velu parle d'un sorcier qui ensorcelle son coeur pour ne jamais aimer, après avoir vu ses amis changer après leur mariage et trouvant l'amour inutile et rabaissant. Seulement, pour tenir à sa réputation, il décide - des années plus tard - de se procurer une femme qui parviendrait à aimer cet homme si froid et mystérieux... si seulement il brisait les barrières de glaces de son coeur. Puis, Babbitty Lapina et la Souche qui Gloussait nous offre les péripéties d'un roi moldu qui veut être sorcier, d'un charlatan et d'une sorcière rusée qui saura déjouer les mauvais tours qui lui seront tendus et enfin le dernier conte - le plus connu car il est présent dans le septième tome d'Harry Potter - est Le conte des trois frères, racontant le voyage de trois frères qui ont déjoué la Mort qui, furieuse mais rusée, fait semblant de les féliciter tout en leur proposant un présent. L'aîné demande la force et le pouvoir, le second frère un moyen de revoir sa fiançée décédée et le cadet, le plus sage, un moyen d'échapper à la Mort. C'est ainsi qu'ils récoltèrent une baguette imbattable, une pierre de résurrection et une cape d'invicibilité. Qui sait ce que feront les frères avec ces cadeaux empoisonnés...
Ces contes ont chacun leur propre morale, ils berçent l'enfance des jeunes sorciers tout en leur inculquant les valeurs fondamentales du Bien, du Mal, l'amour, l'amitié. Sorciers et Moldus ayant chacun leur rôle dans ces petites histoires, l'auteur insistant bien sur le fait que le sang pur (des familles 100% sorcières, celles qui n'ont pas de membre moldu dans leur sein) n'est pas important et que, Moldu comme sorcier, chacun est important et le fait d'avoir ou non des pouvoirs magiques ne justifie en rien qu'un moldu est sans importance, inintéressant ou inférieur et que le sorcier doit se sentir supérieur tout ça parce qu'il a des pouvoirs. Certes, on pourra reprocher le côté trop moralisateur ou enfantin des histoires, mais ils ont été écrits pour être des contes pour enfant, normal qu'on retrouve ces ingrédients, on retrouve bien ça dans les contes qu'on connaît bien. Une histoire simple et enfantine apportant divertissement et leçon de vie à son lecteur : soit gentil avec ton prochain, un moldu n'est pas si différent que toi, aimer est important, ne rejette pas l'amour et l'amitié, ne t'enferme pas dans la ranceur, ne soit pas avare, ne te sent pas supérieur... Et les différences entre Moldus et sorciers sont exploités dans le sens où ces deux mondes si différents mais si proches n'ont pas forçément eu de bonnes relations. Les Moldus ignorent l'existence des sorciers tandis que certains sorciers estiment être supérieurs car ils ont des pouvoirs et que ceux qui n'en n'ont pas sont des insectes nuisibles et inutiles, alors que d'autres sorciers pensent autrement.
Et les notes d'Albus Dumbledore, ancien professeur et directeur de l'école de sorcellerie Poudlard, nous donnent un aperçu de ce sujet car certains contes jugés pro-Moldus ont été sujet de polémique par certains sorciers dont un certain Abraxas Malefoy dont on se rappellera surtout le fils, Lucius, et le petit-fils, Drago. Les commentaires du professeur Dumbledore éclairent la lecture des contes afin de nous permettre de mieux les comprendre ainsi que le message qu'ils véhiculent, en plus de nous apporter un petit aperçu historique, il permet, par quelques notes anecdotiques, d'en apprendre un peu plus sur le monde magique et sur Poudlard (par exemple, ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Poudlard ne présentait pas, dans ses activités, des pièces de théâtres organisées par les professeurs et jouées par les élèves ?) et ses habitants. Les fans d'Harry Potter ne pourront qu'appréçier les clins d'oeils et les petites informations supplémentaires. Le tout est agrémenté de dessins originaux de l'auteur qui ornent l'ouvrage, JK Rowling nous prouve qu'en plus de savoir raconter de belles histoires, elle s'en sort très bien avec le dessin. Bref, ce fut une magnifique épopée que de se plonger dans ce livre, les fans d'Harry Potter aimeront encore plus !
Extrait :
Le professeur Beery, dans son rôle de meteur en scène,
avait dangereusement négligé l'imboglio sentimental qui couvait sous son nez. Il
ne savait pas que l'élève qui jouait Amata avait été la petite amie de celui qui
jouait Sir Sanchance et que leur liaison vit pris fin une heure avant le lever
de rideau, c'est-à-dire au moment ou "Sir Sanchance" avait transféré son
affection sur "Asha".
Commentaire d'Albus Dumbledore sur le conte
La Bonne Fortune.
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